INTRODUCTION

25.12.07

2008, une année de galère ?

Professionnellement parlant, 2007 aura été une année très, très chargée. 2008 risque d'être aussi galère. Du coup, je me suis mis à la rame au sens propre.(si si, c'est bien moi sur la tof).
"GET UP STAND UP ! PADDLE
TRES EN VOGUE A HAWAII, LE STAND UP PADDLE DEBARQUE SUR L'ANSE-VATA, ON PEUT ENFIN SE PRENDRE POUR LAIRD HAMILTON EN NOUVELLE CALEDONIE. Ben ça c'est sur hein ! Only a surfer knows the feeling !
Merci à PLANET REEF pour la mise à disposition du matos."

Source texte & photo : funboardmania.unblog.fr
En tous cas le pêcheur ci-dessous n'a pas attendu Laird Hamilton.

Le "stand up paddle" " one foot Burma style ^^



3.12.07

Le nem, un exemple d'intégration ?

Les nems de chez nous, sont ils aussi bons qu’ailleurs ?
Sans doute, mais à défaut de réaliser un mémoire de maitrise en ethno-socio-économie sur l’intégration du nem en Nouvelle-Calédonie, je vais me contenter de vous donner un aperçu de son influence sur le quotidien des néo-calédoniens, ceci au travers de quelques extraits de textes sélectionnés sur le web.



Nem : n.m. Un joint (marihuana). Le nom vient de la similitude (grossière) d'apparence avec les crèpes roulées et fourrées de la cuisine vietnamienne
croixdusud.info
(un joint de la taille d'un nem, c'est hallucinant, mais un nem de la taille d'un joint, c'est de l'arnaque)

Les gérants des stations gagnent leur vie en vendant des nems et des couches-culottes, du sorbet et du café...

automotoconso.com
(bientôt on verra affiché : 1 plein = 1 nem gratuit)

perso je suis pas très nem j'appelle ça des burettes à huile.

margouillette.over-blog.com
(c'est pour ça qu'on en trouve dans les station-services)


Contrôle de salubrité, par exemple, les policiers ont un rôle d’inspection des commerces de denrées alimentaires (sandwiches, nems…).

mont-dore.nc
(on appelle ça la lutte contre les friteuses clandestines)

« ... Au moment où je parle, je m'affirme de culture kanak. Et pourtant je me rends compte que j'aime le rap, les films américains, la pizza, les nems pour ne citer que ces exemples-là. »

adck.nc
(le métissage kulturel)

Après, nous avons galéré pour trouvé à manger, on a réussi à acheter un paquet de chip'sss qui nous a fait un repas de midi, complété par des nems trouvé dans un snack, perdu dans la brousse.
loic-noumea.blogspot.com
(au bout du bout du monde, le nem tu trouvera)

Le nakamal offre les services d’un petit snack et vend des nems, des portions de saucisses-frites et des croques monsieur pour ceux que le kava creuse.
lecriducagou.canalblog.com
(après le café/nem,... le kava/nem)

Dans l’assiette : Les nems sont chaux mais insipides, on a l'impression qu'il n'y a que des vermicelles dedans.
carnet.niaouli.org
(précision : ce n'était pas dans un resto viet mais chinois ;p)

Et nous voila donc a Mardi ou j'ai embarqué sur le HAVANAH, gros bateau marchandise-passagers, pour un voyage de trois jours avec escale de quelques heures sur les trois iles Loyautés ce qui m'a permit de vite aller dire bonjour a mon "frère" et MAMI a MARE, boire un kava et découvrir une plage de LIFFOU et finalement faire la tournée de livraison des nem avec ANDRE que j'ai miraculeusement rencontre en faisant du pouce a OUVEA ce qui m'a fait voir une bonne partie de l'ile.

sanslimites.top-depart.com
(ça se vend comme des p'tits pains ?)

Je descendis prendre un hamburger dans un snack du centre ville tenu par un Chinois. Ambiance nems et frites à l'huile, viande trop cuite et salade douteuse.
ac-noumea.nc
(pour l'hygiène et les hamburgers ya le Mc Do pour ça)

Merci Monsieur DANG

Dans le magazine de l’industrie calédonienne du mois de novembre on peut lire un encart à l’honneur de M . André Dang en page 15



Ces remerciements sont entre autres motivés par le fait que la Koniambo Nickel SAS rejoint la Société le Nickel et Goro Nickel dans la Fédération des Industries de Nouvelle-Calédonie. (page 11)

1.12.07

Fin Kalolo

Enfin j’ai pu mettre la main le livre annoncé par Tonton Vanmai.
Je ne m’attarderai pas sur le contenu mais plutôt sur le contenant.
- 153 pages numérotées, dans un format A5 imprimées aux IRN et trouvées dans le Carrefour du coin pour un prix de vente de 2700 cfp.
- La police de caractère n’est pas celle que mes yeux astigmates préfèrent mais comme c’est une compil d’histoires, ça ne devrait pas trop me fatiguer.
- Pour rester dans les chiffres, les histoires de François Ollivaud occupent 80% des pages de lecture. Ceci explique probablement pourquoi son nom et son portrait apparaissent deux fois plus grand que ceux de Jean Vanmai sur la couverture. (peut-être aussi à cause de la différence de gabarits diront certaines mauvaises langues)
- La participation de Jean Vanmai se fait aussi autrement, d’une manière discrète mais tout aussi importante. Ceci au travers des « Editions de l’Océanie », structure qu’il à créée et sous laquelle il a édité le plus gros de son œuvre.
Bonne lecture.

Ký sự Tân Đảo (le bêtisier)

Quelques images extraites de la série de reportages qui a été diffusée sur HTV7.

Vas y Marcel, Pouussse !!!
C'est durdur d'être reporter.
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Moralité :

Quand vous prenez un taxi, fuyez la Dacia Logan, même si le chauffeur est un pote.

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Je cherche un cadeau pour ma belle-mère.

Ca fera l'affaire ?

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"Chân Dang" le film ?
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Devinez qui est mon idole ?
Un indice : j'ai même laissé pousser la barbichette pendant un temps.
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Ya pas que Elvis dans la vie.

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Un élève de Mme Pannoux ?

-

Le culte des ancêtres est indissociable de la culture vietnamienne.

La preuve.

Nouméa

J'ai trouvé ce morceau sur le web.
Quốc Anh, chanteur vivant au states est venu plus d'une fois chanter sur le territoire. Apparemment ses séjours lui ont laissé de bons souvenirs.

Nouméa
Nhạc và lời : Quốc Anh
Hoà âm : Van Tan Sy

From : The Silicon Band

Quốc Anh tên thật là Gerard Nguyễn, sinh ngày 2 tháng 10 năm 1948. Được sự hướng dẫn về nghệ thuật của nhạc sĩ Lê Minh Bằng, Quốc Anh không gặp một trở ngại hay khó khăn nào cả trong buổi đầu làm quen với sân khấụ Rời Việt Nam năm 1977, Quốc Anh tham gia lần đầu tiên vài sinh hoạt văn nghệ vào mùa hè 1978 với hai nhạc phẩm "Hùng Ca Trai Thế Hệ" và "Giã Từ Vũ Khí". Quốc Anh thích hát những bài Hùng ca, Musique de cabaret hoặc những ca khúc trữ tình. Trong tất cả các nhạc phẩm trình bày, Quốc Anh ưng ý nhất với những bản Tình Có Như Không, Gặp Nhau Làm Ngơ, Và Tôi Cũng Yêu Em, Comment ca va, Bánh Xe Lãng Tử, Spanish eyes, I can't stop loving you, Les feuilles mortes ...
source :
vietmedia.com

30.11.07

Jean Vanmai, humoriste ?

Un trois quarts de page dans le quotidien local pour Tonton Vanmai, c'est appréciable mais quand même étonnant.
Je suppose que c'était une façon indirecte d'annoncer sa dernière publication mais l'article l'avait annoncé sans rien préciser, histoire de laisser le lecteur sur sa faim.
L'édition d'aujourd'hui nous dévoile les détails (sauf le prix) de cette nouvelle publication.
Je ne sait pas si c'est volontaire mais les deux articles me font penser à certains publi reportages^^.

Fin kalolo, le mariage de la carpe et du lapin

Inattendu : François Ollivaud et Jean Vanmai viennent d’unir leurs talents, si différents, pour publier un livre d’histoires calédoniennes, bien évidemment intitulé Fin kalolo. Du bon gros humour broussard à mourir de rire…

Imaginez un peu cela : d’un côté, le truculent chansonnier François Ollivaud et, de l’autre, un écrivain discret, surtout connu pour la qualité et le sérieux de ses romans historiques. Eh bien, ces deux-là viennent d’unir leurs talents, si disparates, pour commettre Fin kalolo, un opus à quatre mains, recueil de 44 histoires broussardes. Longin, un vrai mariage de la carpe et du lapin ! Et pourtant, pas tant que cela. Les deux larrons (en foire ?) ont en effet passé leur jeunesse en Brousse et connaissent bien ce monde-là et son humour féroce, pétri de fausse naïveté et d’une bonne dose d’autodérision. Et puis, quand on connaît bien ces deux compères, on se rend compte que la réflexion sur la société calédonienne de Francois est beaucoup plus profonde et beaucoup moins caricaturale qu’il n’y paraît, alors que Jean le réservé se révèle un joyeux luron prêt à toutes les rigolades.

Un même humour, deux styles

François propose dans ce livre des histoires et chansons bien connues de son répertoire, déjà publiées en cassettes ou en CD. Elles ont été sélectionnées par Jean à partir d’un fonds quasiment inépuisable. On y retrouve des grands classiques comme Le ver de bancoule, Monéo ou Lettre à mon gros Poingo. Il y a aussi des textes plus modernes, comme les JO d’abord ou La Mac Donite. Certains dépassent la simple satire et sont politiquement engagés, comme Si not’ Jacquot… en 2004.
Les histoires de Jean sont moins truculentes et caricaturales mais dénotent une fine observation de la mentalité calédonienne et de ses élucubrations mentales qui confinent parfois au délire, comme l’excellent Voyage en Fronce et l’inénarrable Coup de pêche. Quoi qu’il en soit, ce livre est, comme le précise François : « Une petite contribution de notre part à la préservation de l’humour calédonien dans son ensemble pluriethnique et pluriculturel si attachant. »

Michel Martin
LES NOUVELLES-CALEDONIENNES

Vendredi 30 Novembre 2007

Jean Vanmai : Fils de Chan Dang

"Tonton" Vanmai n'est plus à présenter, mais un petit rappel sur son parcours ne nous fera pas de mal.
Cette fois ci, ceux sont Les Nouvelles Calédoniennes qui s'y attachent :

Jean Vanmai est sans aucun doute l’un des plus importants écrivains calédoniens actuels. Itinéraire d’un autodidacte qui a fait un long chemin depuis l’époque où il n’était qu’un enfant de travailleurs immigrés sous contrat.
-
L’œil pétillant, la parole volubile et la plaisanterie facile, Jean Vanmai est dans le privé un homme bien différent de l’image d’historien et homme de lettres sérieux et plein de retenue qu’il affiche en public. C’est même un charmant compagnon de coup de fête qui n’hésite pas à sortir de grosses blagues, comme le prouve le livre qu’il vient de publier avec François Ollivaud, une référence en la matière.


Et pourtant, cet écrivain à succès revient de loin, de très loin. Il se souvient : « Je suis né à Koumac en 1940, neuvième enfant d’un modeste couple de Tonkinois engagés sous contrat à la mine Chagrin. Pas question pour moi de faire de longues études : certificat d’études en poche, je suis entré comme apprenti chez un électricien. »

Mais le gamin a de la suite dans les idées : tout en travaillant d’arrache-pied, il suit des cours d’électronique par correspondance. Si bien que, après des années de travail et d’économies, il peut se lancer dans les affaires. Avec des amis calédoniens, il fonde, en 1970, le magasin d’électroménager Flash.

En 1980, il ira même jusqu’à fusionner avec Caldis pour former les établissements Caldis Flash, dont il tiendra les rênes jusqu’à sa retraite, l’année dernière. Voilà pour sa vie professionnelle.

Mais, pendant tout ce temps, il poursuit ses cours par correspondance : commerce, anglais et surtout français littéraire, premiers pas vers une vocation d’écrivain qu’il ne s’est pas encore découverte. Cela vient quelques années plus tard.

« Le déclic, précise-t-il, a été pour moi le rapatriement, à partir de 1961, d’une partie de la communauté vietnamienne vers le Tonkin. Je me suis dit qu’il fallait absolument témoigner du destin de ces gens avant qu’ils ne disparaissent dans les oubliettes de l’histoire. »Toutefois, pris par ses affaires et ses études, ce n’est qu’en 1974 qu’il se décide à entreprendre la rédaction de Chan Dang* qui est publié en 1981, suivi de Fils de Chan Dang, en 1983.

Les deux livres connaissent un grand succès, au point d’être traduits – et trahis – en vietnamien. À partir de ce moment-là, Jean se met à publier régulièrement des romans historiques, dont Pilou Pilou, la fameuse saga calédonienne en trois volumes.

Membre très actif de l’Association des écrivains de Nouvelle-Calédonie, il court aujourd’hui le monde, du Salon du livre de Paris à celui de Papeete, de celui d’Ouessant au Silo de Hienghène, pour représenter dignement la littérature calédonienne. Que de chemin parcouru par ce fils de Chan Dang !* Chan Dang est le surnom attribué aux immigrés tonkinois employés sous contrat en Calédonie à l’époque coloniale.

Michel Martin

LES NOUVELLES-CALEDONIENNES
Jeudi 29 Novembre 2007

Les socio-styles calédoniens

Par Françoise et Didier Coccolo, professeurs en Economie et Gestion
- Lycée Lapérouse à Nouméa -

Préambule.

Inspiré des travaux de Bernard Cathelat du Centre de Communication Avancé, ce travail, issu de l’imagination de 2 z’oreilles ( !!!), ne prétend nullement ni à l’exhaustivité ni à un caractère scientifique.
Il est le fruit de l’observation attentive des différents groupes qui forment la mosaïque calédonienne, de l’avis éclairé de quelques acteurs de la société calédonienne (que nous remercions, au passage, pour la pertinence de leurs remarques), de la lecture patiente d’ouvrages qui donnent des éclairages multiples et divers sur ce sujet (A l’instar du remarquable ouvrage collectif : « Etre Caldoche aujourd’hui » …) ainsi que des statistiques disponibles, malheureusement anciennes (Dernier recensement INSEE : 1996 !!!)

Ce dernier point nous a contraints à ne pas quantifier les groupes car les informations disponibles ne correspondent plus à la réalité.

Ce n’est pas non plus un travail de sociologue, son objectif est plus pratique.
L’orientation est résolument mercatique : Son objectif est de permettre une segmentation plus fine d’une population de consommateurs.

Et même si des considérations sociologiques apparaissent (elles sont même indispensables pour définir des groupes sociaux) le but est de pouvoir présenter à ces différents groupes des offres commerciales plus pertinentes qui correspondent à leurs besoins, à leurs comportements et à leurs pouvoirs d’achat.

Ainsi, les socio-styles (ou « styles de vie ») peuvent-ils être définis par une synthèse des conditions de vie, des croyances, des psychologies, et des habitudes de comportement.

Car aujourd’hui la véritable diversité ne s’explique plus par l’âge, le sexe, ou même les revenus, mais de plus en plus selon des critères socioculturels et comportementaux.

Nous avons défini 7 groupes.

C’est bien entendu réducteur, voire caricatural. Mais pour que ce travail soit opérationnel il était impensable de rendre compte fidèlement et exhaustivement de la cartographie sociale de la Calédonie, tout en maintenant une taille démographique suffisante à chaque groupe pour mener sur celui-ci des actions mercatiques efficaces.
Pour ce faire, des regroupements ont été faits (comme dans le groupe « immigré »). Nous nous efforcerons donc, chaque fois qu’il apparaît nécessaire, de préciser les « sous-groupes » les plus importants …

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4 – L’immigré

Cette catégorie est – sans conteste – la plus hétérogène.
Sont donc regroupés ici toutes les populations non européennes ou Kanaks qui ont rejoint le territoire le plus souvent poussées par des nécessités économiques.

Citons pêle-mêle les Wallisiens, les Tahitiens, les Indonésiens, les Vietnamiens et toutes les autres communautés d’origine océanienne ou asiatique.

Ces communautés ont tout de même quelques points en commun. Une volonté de s’établir définitivement sur le territoire, une volonté plus ou moins forte de s’intégrer, et, pour l’essentiel, ils résident dans le grand Nouméa.

Par contre les disparités entre les différentes communautés sont nombreuses. Nous prendrons deux exemples : Les Wallisiens et les Asiatiques.

Les wallisiens ont encore de fortes pratiques communautaires et solidaires.
Il existe un fort taux de chômage dans cette communauté et leur consommation se limite souvent à l’essentiel. Néanmoins leur intégration dans la société calédonienne progresse.
De nombreux wallisiens obtiennent des postes de fonctionnaires territoriaux (cat. C ou B) ou sont salariés dans des entreprises locales (bâtiment …). Le statut de salarié leur permet alors d’accéder à un niveau de consommation proche des populations d’origine européennes.

Les communautés d’origine asiatique (principalement indonésienne et vietnamienne) sont souvent installées en Calédonie depuis plusieurs générations puisque de la main-d’œuvre « tonkinoise » fut importée massivement fin 19ème / Début 20ème pour travailler dans les activités minières.
La plupart des ressortissants de ces communautés sont bien intégrés et contribuent activement à l’essor de la Calédonie.

De ce point de vue, il est incontestable que la communauté vietnamienne est – de loin – la plus intégrée. Arrivés depuis 3 ou 4 générations on peut considérer que ce groupe possède aujourd’hui un style de vie assez semblable aux populations européennes de Nouméa. Même leur alimentation est de moins en moins marquée par la tradition communautaire !

Les indonésiens, également en voie d’intégration, sont toutefois à un niveau inférieur d’acceptabilité des modes de vie européen. Ils peuvent toutefois être très « frimeurs » : Je roule en BMW mais mon logement est à la limite de la salubrité !

Quant à la communauté chinoise (ou Thaïlandaise), arrivée beaucoup plus récemment, elle met « les bouchées doubles » pour s’intégrer et réussir professionnellement dans le commerce, comptant sur la solidarité légendaire de leur diaspora.

Ces communautés asiatiques sont souvent des entrepreneurs individuels. Le plus souvent, ils accèdent rapidement à une certaine aisance.
Très solidaires ils financent les activités de nouveaux arrivants.
Leur style de consommation alimentaire est spécifique, voire exclusivement communautaire (sauf pour les plus « intégrés », vietnamiens, par exemple). Ils n’apprécient pas les grandes surfaces commerciales et préfèrent « faire travailler » ceux de leur communauté.

Cependant, quand ils ont accès à une réussite financière solide, ils n’hésitent pas à le montrer par un habitat individuel très bien équipé et par l’achat de grosses berlines de préférence de marque allemande. Ils n’ont que peu confiance au système financier moderne et préfèrent investir leurs économies, d’abord dans l’amélioration ou l’acquisition de leur outil de travail, puis dans l’investissement immobilier (sur, et hors du territoire).
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La totalité de l'étude ici

24.11.07

La Milieusie du Caillou

Les chinois ont eu droit à des articles dans le quotiden, durant ce mois de Novembre.
A la lecture j'ai l'impréssion que l'on préfère peut être que les chinois viennent seulement en touristes vu que les 110 immigrés voilà 10 ans semblent rendre jaloux les métropolitains qui s'installent chaque mois. Ce n'est qu'une impression.


Les boat-people chinois remercient la Calédonie

Il y a dix ans déjà que des embarcations de fortune débarquaient en Nouvelle-Calédonie avec à leur bord cent dix Chinois en fuite. Les réfugiés ont organisé, dimanche, une fête pour remercier tous ceux qui leur avaient tendu la main. Pour leur dire que jamais ils n’oublieront. Tous n’ont pas pu être contactés à temps. Mais la salle de l’Amicale vietnamienne était comble. Des familles d’accueil, de membres de la communauté chinoise, des associations comme le Secours catholique, Harold Martin, président du gouvernement. Tous ont été invités ce dimanche par ceux qu’ils ont aidés comme ils le pouvaient.
En novembre 1997, cent dix boat people originaires du sud de la Chine ont débarqué en Nouvelle-Calédonie, épuisés et désespérés par les 8 000 kilomètres de traversée qu’ils venaient de faire. Une arrivée qui avait alors suscité bien des remous et de levées de boucliers en pleine négociation de l’accord de Nouméa. Quelques mois plus tard, le tribunal administratif suspendait la décision du gouvernement de les réexpédier chez eux. C’est à partir de là que les liens ont commencé à se tisser avec les familles qui les ont accueillis pendant des mois ,parfois pendant des années. Depuis, les réfugiés chinois ont fait leur chemin comme l’indiquait l’une d’entre eux au micro : « Nous avons tous réussi à nous en sortir et menons une vie tout à fait normale sur le Caillou ! » Tous ne parlent pas toujours très bien français. Ce sont surtout les enfants devenus aujourd’hui adolescents qui rencontrent le moins de difficulté. Peu d’entre eux ont obtenu la nationalité française. Mais, dimanche, Harold Martin leur a donné un peu d’espoir : « On se revoit dans dix ans et vous serez tous citoyens calédoniens ! » La plupart d’entre eux travaillent dans des commerces et la restauration, souvent avec d’autres membres de la communauté chinoise installés depuis de nombreuses années. Certains sont même retournés en Chine revoir leurs familles qui continuent de terriblement leur manquer.
LES NOUVELLES-CALEDONIENNES
Article du 13.11.2007

Cette légendaire générosité de la citoyenneté calédonienne.
Guy Lacqua (Nouméa)

Dans un article paru le mardi 13 novembre 2007, votre quotidien revient sur la fête organisée par les réfugiés chinois « pour remercier tous ceux qui leur avaient tendu la main » il y a dix ans lorsqu’ils ont débarqué en Nouvelle Calédonie. Vous rappelez fort justement qu’en novembre 1997, lors de leur arrivée sur le territoire, ces ressortissants du sud de la Chine, après quelques remous et manifestations de rejet, ont finalement été accueillis en Nouvelle-Calédonie, au bénéfice d’un recours devant le tribunal administratif de Nouméa suspendant la décision du gouvernement de l’époque de les renvoyer chez eux. Certes, le président du gouvernement, Monsieur Harold Martin, a raison de se féliciter de la générosité qui a prévalu voici dix ans pour ces boat people. Il a aussi raison d’affirmer que ces Chinois pourront, s’ils en font la demande, obtenir la nationalité française et, par la même occasion, la non moins précieuse citoyenneté calédonienne. Que se serait-il passé si ces malheureux étaient arrivés après le 8 novembre 1998 ? La question mérite d’être posée. Cette générosité n’a-t-elle pas été mise à mal depuis la modification constitutionnelle intervenue au mois de janvier 2007 instituant le gel du corps électoral et définissant d’une manière restrictive et irréversible les contours de la citoyenneté calédonienne ? Et que pensent ces Français, arrivés après cette date en Nouvelle-Calédonie, qui, de façon définitive, n’ont même plus l’espoir d’obtenir cette fameuse citoyenneté ? Et pire encore, ces Français de souche calédonienne, comble de l’absurde et de l’irrationnel, qui de retour au pays, ne peuvent plus revendiquer leur attachement à la terre originelle ? Comment se féliciter pour des étrangers qui, après un séjour probatoire de dix ans, ont la faculté d’acquérir la citoyenneté calédonienne, alors que ses compatriotes, après cette inique entrave aux droits de l’homme, sont à jamais exclus de ce dispositif ?…
Article du 17.11.2007

Une première, des touristes chinois à Kunié.
.
Des touristes de l’empire du Milieu ont débarqué en Calédonie mercredi. Avant de quitter le Caillou, dimanche soir, le groupe de dix-huit ressortissants chinois ne pouvait éviter Kunié. Ils y ont atterri vendredi matin. Guidés par Tracy Wei Ning, ils sont les premiers touristes chinois à venir visiter l’île des Pins. Ils ont été logés à l’hôtel Ouré qui devient ainsi le premier hôtel de l’île à découvrir ces touristes très sympathiques. Après plusieurs tentatives avortées pour organiser cette venue, l’agence calédonienne South Pacific Tour a réussi à s’entendre avec Beijing China Travel Service, une agence de Pékin, et grâce à la collaboration de NCTPS, d’Aircalin et des services responsables des visas, cette première visite a pu enfin se concrétiser. Les responsables du tourisme de l’île espèrent voir ces touristes venir plus régulièrement.

24 Novembre 2007

14.11.07

Nem in Black - Les détails et le verdict (suite et fin)

Prison ferme pour travail au noir

Un commerçant vient d’être condamné à cinq mois de prison dont un mois ferme par le tribunal correctionnel. Depuis 1998, il employait plusieurs ouvrières au noir, payées au rendement pour confectionner des nems dans des conditions d’hygiène douteuses. En Calédonie, la justice traite chaque année entre 60 et 80 dossiers de travail dissimulé. Sans doute une goutte d’eau dans un océan aux contours mal définis, même si les secteurs les plus fréquemment visés sont le BTP et la restauration.

Parmi les quelque 80 procédures de travail clandestin traitées chaque année par la justice calédonienne, rares sont les cas où les mis en cause goûtent à la détention provisoire. C’est pourtant ce qui est arrivé, il y a trois semaines, à un homme de 52 ans d’origine vietnamienne, au statut de résident permanent. Pour le parquet de Nouméa, l’affaire était entendue : « la situation était proche de l’exploitation, les faits duraient depuis de nombreuses années et la rémunération des victimes était très faible », indique Hervé Ansquer, magistrat en charge du travail dissimulé.

Le caractère exceptionnel de l’affaire a donc amené le procureur à demander le placement en détention provisoire le 19 octobre dernier, date de la première présentation de ce commerçant à la justice. Ce jour-là, l’homme devait être jugé selon la procédure de comparution immédiate. Il a finalement préféré préparer sa défense, comme la procédure le lui permet. Mais il a donc été placé en détention jusqu’à la date de son jugement, hier matin.

Depuis 1998 et la mise en liquidation judiciaire d’une précédente affaire, ce commerçant vietnamien avait remis le couvert, mais de façon illégale (notre édition du 23 octobre). Au rez-de-chaussée de son habitation, il dirigeait un atelier de fabrication de nems… en omettant juste de déclarer ses employées. Leur tâche consistait à remplir des bassines de nems, à raison de 1 000 francs la bassine. « Une bassine, c’était 240 nems, décrit la présidente d’audience, Elisabeth André. En une journée de sept heures de travail, il était possible de réaliser trois ou quatre bassines par ouvrière. » Les nems étaient revendus 500 francs les dix. Autant dire que le bénéfice pouvait être conséquent.

En octobre dernier, une ouvrière n’en peut plus et crache le morceau à la police. Trois jours plus tard, un flagrant délit établit les faits. L’une des employées n’a pas 18 ans.« Les policiers ont établi vos revenus entre 260 000 et 334 000 francs par mois », reprend la présidente. « Je fais un travail difficile, répond le prévenu. J’envoie de l’argent à ma famille, restée au Vietnam. A la fin du mois, je ne suis pas riche.»

Pour l’avocate des parties civiles, les ouvrières ont toujours demandé à leur employeur que leur situation soit régularisée. « Elles sont donc restées prisonnières de cette situation, au sens figuré comme au sens propre puisqu’elles étaient enfermées à clé dans un atelier mal aéré, indique Me Laure Chatain. Si elles ne travaillaient pas suffisamment, elles n’avaient pas droit à leur sandwich de midi. Elles n’avaient pas le choix. Elles devaient travailler pour pouvoir survivre. »

Pour le procureur, « c’est une histoire d’un autre temps, d’un autre lieu. Les conditions de travail de ces femmes étaient abominables », s’insurge Isabelle Lauqué. « Une seule personne a profité de cette situation. C’est l’employeur. » La représentante du parquet a requis trois mois de prison ferme.

La défense n’a évidemment pas la même lecture du dossier. « Cet homme n’est pas un esclavagiste comme on a pu le dire, a plaidé Me Laurent Aguila. Il payait la plus ancienne de ses employées 1 500 francs la bassine et non pas 1 000 francs. Et c’est même l’une d’entre elle qui lui a proposé de travailler dans l’atelier. » Le mois de détention provisoire, qu’il estime « démesuré » constitue un autre étonnement pour l’avocat.
« Au Camp-Est, personne ne comprenait sa présence… »Le tribunal a condamné le commerçant à six mois dont cinq avec sursis, soit un mois ferme qui couvre la période de détention provisoire, ainsi qu’une mise à l’épreuve de deux ans au cours de laquelle il devra indemniser ses victimes. Et éviter de fabriquer des nems, sauf à déclarer ses employées…

LES NOUVELLES-CALEDONIENNES Mercredi 14 Novembre 2007

Les N'guyen s'en vont en guerre, miranton ...

La célébration du 89e anniversaire de l’armistice de 1918 a eu lieu place Bir Hakeim dimanche matin. Pour cette occasion il me parait bon de rappeler que des indochinois de Nouvelle-Calédonie ont aussi participer à la Grande Guerre.
Selon la source recopiée plus bas, il furent 18 à partir. Au monument aux morts, trois noms y sont inscrits. Trois N’guyen (avec l’apostrophe caractéristique de l’administration coloniale).
J’ai pu retrouver la trace de l’un d’eux sur le site
«mémoire des hommes»
Le détails n’est pas directement accessible compte tenu du dossier médical. Il est vrai que beaucoup de soldats sont morts de maladie en service.

Qui étaient ils ? d’où venaient ils ? où sont ils enterrés ? combiens sont revenus ?
Autant de questions que personne ne s’est posé ? les réponses peut être dans le livre référencé plus bas ?





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1914−1918 : Recherche > Résultats

Les morts pour la France de la guerre 1914−1918

Votre recherche : nguyen, Océanie Nombre de
réponses totales : 1 1 Page(s) : 1
Nom Prénoms Naissance Lieu de naissance

NGUYEN VAN Lang 00-00-1872 Nouvelle Calédonie

Le 1er Bataillon du Pacifique dans la Première Guerre mondiale

Sylvette Boubin-Boyer, docteur en histoire, spécialiste de la Première Guerre mondiale en Océanie

Extrait de : De la Première Guerre mondiale en Océanie - Les guerres de tous les Calédoniens, Septentrion, 2003, 877 pages

Lors de la Première Guerre mondiale, les tirailleurs (nom donné aux indigènes, pas tous kanaks !) ont été 1137 à s'engager et 978 à embarquer pour la France. Parmi eux, 1105 Kanaks se sont engagés, 948 ont embarqué ; 9 (9 ayant embarqué) étaient des indigènes néo-hébridais ; 4 étaient polynésiens indigènes (2 ayant embarqué) ; 18 étaient Indochinois (18 ayant embarqué) ; 1 était Wallisien (ayant embarqué).
Tous ont servi au sein du bataillon du Pacifique puis le bataillon mixte du Pacifique regroupait les Kanaks et les Tahitiens.
On ne peut passer sous silence les 976 citoyens français de Nouvelle-Calédonie mobilisés auxquels s'ajoutent 51 engagés volontaires, 81 citoyens français mobilisés des Nouvelles-Hébrides, 1 de Wallis, 9 étrangers résidant en Nouvelle-Calédonie qui se sont engagés dans la Légion étrangère, 165 Tahitiens citoyens embarqués à Nouméa (sur 1057 pour les EFO) et environs 120 français de Nouvelle-Calédonie, séjournant en métropole au moment de la déclaration de guerre et qui ont été mobilisés sur place.
Tous n'ont pas servi au sein du bataillon du Pacifique, beaucoup ont été dans les régiments d'infanterie ou d'artillerie coloniale, jamais plus de quelques uns au sein du même régiment et il faudrait les suivre un par un pour donner leur parcours.
Par ailleurs 100 Japonais se sont engagés dans la Légion étrangère mais ont déserté à l'arrivée à Marseille pour regagner leur pays.
Ce décompte n'est pas simple mais il tient compte de la diversité de la population alors en Nouvelle-Calédonie : les Kanaks, les Français mais aussi les représentants de toutes les communautés de travailleurs immigrés, parfois indigènes d'autres colonies françaises. Ce qui, de métropole, peut paraître anecdotique, ne l'est pas pour l'ensemble des communautés calédoniennes qui, actuellement, retrouvent leur histoire pour se forger ce destin commun prévu par l'accord de Nouméa de 1998.

Update 1/12/2007

Aux archives on peut trouver des info :
- Registres matricules des tirailleurs indigènes engagés volontaires de la Première Guerre mondiale

358W-468 Nguyen Van? ? Né en 1873 à Nouméa Matricule 10

358W-469 Nguyen Van Chong ? Né en 1879 à Nouméa Matricule 11

358W-470 Pham Van Ngu ? Né en 1889 à Nouméa Matricule 12

358W-474 Nguyen Van Hung ? Né en 1886 à Nouméa Matricule 13

358W-476 Nguyen Dinh Cat ? Né en 1879 à Nouméa Matricule 15

358W-610 Hoang Van Han ? Né en 1883 à ? Matricule 149

358W-673 Phan Van Nap ? Né en 1882 à Boe-tray Matricule 212

358W-891 Nguyen Van Lan Né en 1876 à Nouméa Matricule 430

358W-1123 Nguyen Van Sinh Né en 1886 à ? Matricule 662

358W-1169 Dan Van Saho , Né en 1876 à Nouméa Matricule 708

358W-1258 Nguyen Thuong Né en 1882 à Nouméa Matricule 892

358W-1407 Dao Van Bien ? Né en 1885 à Ngoai-Dê Matricule 902

358W-1525 Do Van Nam ? Né en 1886 à Tonkin Matricule 1065

358W-1574 Nguyen Van Tu ? Né en 1872 à Nouméa Matricule 1114

358W-1575 Nguyen Van Lang ? Né en 1872 à Tonkinois Matricule 1115

358W-1576 Dang Ham Boi ? Né en 1890 à Tonkinois Matricule 1116

Up date 23/02/2018

MOINS CONNUS EN CALÉDONIE QUE LES TIRAILLEURS KANAK, DES TONKINOIS SONT CEPENDANT PARTIS DU CAILLOU POUR SE BATTRE À LA GRANDE GUERRE DE 14-18.

Sur un total de 100 000 Indochinois, ce sont 14 tirailleurs qui s’engagent en Calédonie, même si dans un premier temps, le général Joffre, nourri de préjugés coloniaux, refuse leur mobilisation, estimant qu’ils « ne possèdent pas les qualités physiques pour servir au front ».
Les tirailleurs indochinois, relativement plus âgés (70 % d’entre eux ont plus de 25 ans, âge moyen des autres tirailleurs), subirent moins de pertes. Les 14 tirailleurs tonkinois du bataillon du Pacifique ont entre 43 et 24 ans lorsqu’ils embarquent à Nouméa pour la France. Parmi eux : N’Guyen Dinh Tat et N’Guyen Van Dinh partis le 4 juin 1916 sur le Gange ; N’Guyen Van Lang, N’Guyen Van Tu, Dang Nam Boi et Do Van Nam le 10 novembre 1917 sur l’El Kantara. Ils exercent les professions de cuisinier, blanchisseur, cultivateur et mineur, à Nouméa et Maré.
Une fois en France Comme la plupart des engagés volontaires, ils arrivent à Marseille et sont installés dans les camps d’instructions des troupes coloniales à Boulouris, près de Saint-Raphaël et à Fréjus. Nguyen Van Lang, engagé le 16 mars 1917, meurt à l’hôpital Michel Lévy de Marseille de la tuberculose pulmonaire le 18 mars 1918. Nguyen Van Tu, né en 1872, meurt lui aussi le 6 octobre 1918, mais à Oisy dans l’Aisne. N’Guyen Dinh Tat, Dang Nam Boi et Do Van Nam montent en grade et deviennent tirailleurs de 1ère classe. N’Guyen Dinh Tat et N’Guyen Van Dinh intègrent le 10° Bataillon indochinois le 5 août 1916. Deux bataillons de combattants indochinois servent en France de février 1916 à avril 1919 et deux autres sur le front d’Orient en Macédoine et en Grèce de janvier 1916 à la fin 1918.
Si N’Guyen Dinh Tat et Do Van Nam rentrent à Nouméa avec le Kia Ora en novembre 1919, N’Guyen Van Dinh part de Marseille pour Nouméa le 3 janvier 1920 avec l‘Amiral Géant, après une longue présence en Orient, comme les frères Vautrin.
C. Chêne 
f : AssociationInMemoriam/

1.11.07

Nouméa au coin de la rue

Je suis vietnamien mais aussi nouméen. Pour le prouver, je viens de me lancer dans un nouveau blog dont le concept est de donner un regard original sur le paysage architectural du centre-ville de Nouméa.
Afin d’avoir un bon rendu visuel, j’ai choisi de ne photographier que les bâtiments situés en coin de rue.
Les photos sont prises le dimanche, de préférence au moment où le soleil éclaire suffisamment les façades, sans pour autant y projeter l’ombre du bâtiment d’en face.
Puis je me suis aperçu que l’option « contour de dessin » de mon logiciel de retouche, bien que modifiant l’aspect des ombrages, mettait bien en valeur les volumes en plein ou en creux qui animent les façades.
Compte tenu du principe même de ce blog, ce dernier sera bouclé dès que tous les coins de rue seront traités.

24.10.07

Radio Free Asia (suite)

Theo Dấu Chân Đăng Việt Nam đến Tân Đảo một thế kỷ trước
2007.10.18
Thanh Trúc, phóng viên đài RFA


New Caledonia và thành phố Nouméa của đảo có cơ sở hành chánh gọi là Archives Territoriales, Văn Khố Lưu Trữ, nơi chứa hàng ngàn hồ sơ của Chân Đăng, những người Việt được Pháp tuyển mộ qua làm phu mỏ trong các quặng Nikel và Chrôme khắp Tân Đảo, vào thời kỳ Việt Nam còn nằm trong vùng Đông Dương, còn chịu ách đô hộ của người Pháp lúc ấy.

Tìm lại dấu chân người xưa thì không gì bằng ghé thăm Văn Khố Lưu Trữ trên đảo trước. Trong câu chuyện hôm nay, thi thoảng qúi vị sẽ nghe đến những địa danh như Koumac, Koné, Thio, Tiébaghi, Voh, những nơi có bóng người Việt thưở chân ướt chân ráo đi tha phương cầu thực.

Thưở ấy, để phân biệt, các ông chủ Tây gọi Chân Đăng Việt Nam là Les Travailleurs Tonkinois hay Indochinois. Những người Chân Đăng Việt lúc đó cũng không được gọi bằng tên mà bằng con số ghi trên hồ sơ di trú và khám sức khỏe còn lưu giữ trong Văn Khố New Caledonia.

Bây giờ Thanh Trúc mời quí vị lên đường. Tại Văn Khố Lưu Trữ, với sự hướng dẫn của anh Nguyễn Bá Vinh, con của một Chân Đăng có hồ sơ tại đây, Thanh Trúc gặp giám đốc trung tâm là ông Ismet, được ông hướng dẫn xuống phòng lưu trữ tài liệu dưới tầng hầm kiên cố, có máy điều hoà không khí chạy 24/24:
Tất cả những cái hộp mà Thanh Trúc thấy ở đây đựng những tài liệu của người Việt nam và người Nam Dương (Indonesia). Những tài liệu này được viết trên những tờ giấy rất đặc biệt để giữ gìn được lâu dài mà không bị hư.

Ông Ismet chỉ cho Thanh Trúc thấy một hồ sơ tiêu biểu mà thể theo yêu cầu, Thanh Trúc không được nói tên, chỉ biết là ông ta tới Ile de Nouville. Ho tới Ile de Nouville trước để khám sức khoẻ xong rồi họ sẽ đi vào vùng gọi là Koumac là nơi có mỏ kền (nickel). Tất cả những tài liệu này đều được viết bằng tiếng Pháp.

May mắn cho Thanh Trúc là khi đến Văn Khố Lưu Trữ này thì Thanh Trúc được anh Nguyễn Bá Vinh đưa Thanh Trúc đến. Anh Nguyễn Bá Vinh là con của ông cụ Nguyễn Xuân Hoà. Trong tài liệu này thì ông cụ Nguyễn Xuân Hoà sang đây ngày 13-5-1937. Nếu cụ Nguyễn Xuân Hoà còn sống thì đến năm nay cụ bao nhiêu tuổi?

Anh Nguyễn Bá Vinh : Khoảng 90.
Thanh Trúc : Có hình của cụ ở đây. Đó là một thanh niên nhà quê, trẻ tuổi. Không có gì đề rõ trong này là cụ sinh đẻ năm nào. Hồi xưa người nhà quê mình giấy tờ không có rõ. Nhưng trong này có đề là DCD le vingt quatre Septembre 1968 à Australie. À, ông mất ngày 24 tháng 9 năm 1968 tại Úc Đại Lợi.
Anh Nguyễn Bá Vinh : Cụ sang bên âý chữa bệnh ung thư.
Thanh Trúc : Đây là những tài liệu nói về những bước chân Việt Nam đầu tiên đến Nouméa để từ đó lập cuộc đời tươi sáng cho các thế hệ sau này. Vớí thời gian, những tài liệu này bị rách, ở các góc bị sờn đi nhiều lắm. Nhing những tài liệu này mình thấy lại cả một dĩ vãng của những người đi Chân Đăng Việt Nam hồi xưa đã lưu lạc tới Nouvelle Calédonie.

Đây cũng là một hồ sơ khác, người họ Trần, sinh năm 1905. Ông đến Nouméa vào ngày 31-5-1937. Vaog tháng 6-1937 ông bắt đầu làm việc ở Tíébaghi. Thưa quý vị, Tiébaghi là nơi mà ở đó có một làng Việt Nam, có thể nói là ở trong rừ nểu tong núi.

Và đây cũng là một hồ sơ, để xem nào. Người này trở về Việt Nam bằng máy bay năm 1957. Ông xin trở về Sài Gòn năm 1957. Khi đó người anh của ông mất và ông được cho phép trở về. Đây là một trường hợp mà ông Ismet và anh Vinh nói là rất hiếm. Được trở về năm 1957, về Sài Gòn.

Đây là hồ sơ của một người đàn bà họ Nguyễn. Trông hình bà rất đẹp. Đó là một cô gái quê rất trẻ. Người sinh năm 1914. Bà đến đây năm 1939. Bà có các hình chụp nghiêng, chụp thẳng. Và với hình này thì bà đã thành một cụ già, vẫn còn vấn khăn, vẫn mặc áo màu nâu. Bà trở về nước năm 1954. Chuyến hồi hương cuối cùng 1964.

Ông Ismet nói sở dĩ phải thu thập tất cả các tài liệu của những người đầu tiên đến đây, những người đã chết ở đây, hay là những người hồi hương là bởi vì nó rất là quan trọng cho lịch sử của Nouméa. Tại văn khố lưu trữ này cũng có những tài liệu nói về người hồi hương bằng tàu thuỷ hay bằng máy bay.

Khi Thanh Trúc nhìn những hồ sơ của những người ngoại quốc đến đây làm việc thì Thanh Trúc thấy hồ sơ của một người họ Mai đề quốc tịch Việt Nam, trong khi đó tất cả những hồ sơ của những người Chân Đăng chẳng những quốc tịch của họ không được nếu bởi vì khi họ được tuyển mộ qua đấy đi chân đăng, đi phu phen, thì Việt Nam đang dưới sự đô hộ của Pháp.

Thưa qúi vị, Tân Đảo có một nơi tên gọi là Thio, ờ đó có nghĩa trang của một số ông bà Chân Đăng đã nằm xuống tại đất này vĩnh viễn. Thio cũng có một nhà thờ do những người Chân Đăng đóng góp xây dựng nên.

Đường lên khu mỏ Tiebaghi, xưa kia có một làng Việt Nam, khi ngang vùng Voh quí vị có thể thấy mộ phần của một số người Việt qua đời ở nơi này.

Nhưng vẫn còn đôi ba cụ ông cụ bà Chân Đăng, tuổi hạc đã cao mà vẫn tráng kiện. Bà Marie Favan, nhủ danh Nguyễn Thị Sen, 84 tuổi, cùng con dâu kể lại những thăng trầm của cuộc sống lưu lạc:

Thanh Trúc : Bà nói cho con nghe, hồi đó mới 16 tuổi mà làm sao biết đường mà đi qua đây?
Bà Marie Favan : Bấy giờ nghe mộ phu thì chị em rũ nhau đi ấy mà. Trốn bố mẹ đi ấy mà.
Thanh Trúc : Qua bên này rồi mới gặp cụ ông?
Bà Marie Favan : Không. Không. Mình lấy nhau ngay ở Hải Phòng. Ở 3 tháng mà.
Thanh Trúc : Con hỏi bà nhé. Cái lúc mình chân ướt chân ráo qua bên này hồi đó có buồn không?
Bà Marie Favan : Có buồn chứ. Chỉ muốn về ngay thôi. Đi làm phu mỏ, nó đánh đập mình ấy. Lại không biết tiếng Tây nữa. Nhưng mà đàn bà nó không dám đánh. Chỉ đánh đàn ông thôi. Còn với đàn bà thì nó cứ bảo "Allez, con gái, mau lên! mau lên!". Làm ở trong chưa được một năm xong rồi ra ngoài nickel này chưa được mấy năm đã có đảo chính.
Thanh Trúc : Bà bảo là ai đảo chánh vậy?
Bà Marie Favan : Đảo chính ở đây, tụi Tây nó không thích Việt Nam, nó đuổi việc về ấy mà. Nó cứ viết ở ngoài đường là "Viet, Partez!" (Việt, chúng mày đi đi). Có một ít người Việt hồi hương. Họ quay về Bắc. Tại vì chuyện Điện Biên Phủ. Tụi Pháp nó thua trận Điện Biên Phủ, nó tức nên nó đuổi người Việt về.
Thanh Trúc : Năm 1961 có chuyến tàu về đầu tiên.
Bà Marie Favan : Đầu tiên, sau đó có chuyến nữa, 1962-1963.
Thanh Trúc : Cũng có người sống thọ hơn như cụ Phạm Thị Đào, năm nay 92 tuổi:
Cụ Phạm Thị Đào : Quê tôi ở Ninh Bình. 19 tuổi đưa sang đây. Có 800 người trong chuyến tôi đi nhé. Ông anh năm 1950 có tàu về thì là anh ấy về, tôi thì ở đây. Thoạt tiên sang thì làm Khu D, làm bếp, nấu cơm cho anh em đi làm. Ở Tíébaghi lấy ông này được 11 đứa con. Làm 25 năm ở Tiébaghi ấy.
Thanh Trúc : Bây giờ ở Tiébaghi còn có người Việt Nam ở không bà?
Cụ Phạm Thị Đào : Chẳng còn ai. Đi hết rồi. Nhà tôi ở khi trước thì nó phá hết rồi.
Thanh Trúc : Hay cụ Lê Văn Phiến, 94 tuổi. Quê cụ ở đâu?
Cụ Lê Văn Phiến : Tỉnh Ninh Bình.
Thanh Trúc : Có phải ông đi làm ở trên Tiébaghi không?
Cụ Lê Văn Phiến : Tôi đi làm nhiều chỗ chứ không ít.
Thanh Trúc : Lúc đó đời sống của người Chân Đăng đi làm mỏ kền ra sao ông? Kể cho con nghe đi.
Cụ Lê Văn Phiến : Chỉ có người nào lười thì mới khổ.
Thanh Trúc : Lúc mà được tự do, tức là hết 5 năm đó thì ông ra ông làm cái gì?
Cụ Lê Văn Phiến : Làm thợ nề, làm thợ mộc cũng có, cấy lúa cũng có, làm vườn cũng có. Tôi làm nhiều việc nhớ mang máng như vậy. Tôi sinh năm mille neuf cent dix (1910).
Thanh Trúc : Ông sinh năm 1910. Năm nay ông 97 tuổi rồi, thưa ông. Những người đi Chân Đăng với ông nguời nào cũng cao tuổi thế chắc lần lượt các cụn về trời hết rồi.
Cụ Lê Văn Phiến : Cũng còn mấy người.
Thanh Trúc : Cụ có bao nhiêu con cái?
Cụ Lê Văn Phiến : Mười một người con.
Thanh Trúc : Cụ bà hồi đó cũng đi Chân Đăng qua đây hả ông?
Cụ Lê Văn Phiến : Ừ.
Thanh Trúc : Lúc mình đi làm chân đăng có để dành được tiền không ông? Hay là lúc ra ngoài mình mới làm được tiền?
Cụ Lê Văn Phiến : Lúc bấy giờ như tôi thì có tiền. Tôi biết chuyện cơ cực ở nước nhà rồi, thiếu cơm ăn, đói việc làm, thì tôi phải làm. Lương của tôi tháng chỉ có 80 quan thôi, thế nhưng tôi chịu khó làm, tiền thưởng của tôi đã được bằng nửa lương rồi. Hết giờ làm thì tôi lại đi làm việc tư của tôi. Tôi có tiền. Tôi tới đây mille neuf cent trente cinq (1935). Đi tàu thuỷ thì nó cũng lâu, gần một tháng lận.
Thanh Trúc : Nghe bảo là lúc đó mà còn trẻ đi qua đây áo quần chẳng có, ăn mặc sơ sài lắm.
Cụ Lê Văn Phiến : Thì đúng vậy. Một năm nó phát cho có 2 cái quần, 2 cái áo thì làm sao mà đủ làm mỏ. Nếu mà nói ra thì các bà không cho đi.
Thanh Trúc : Ông có nhớ Việt Nam không?
Cụ Lê Văn Phiến : Trâu ta thì ăn cỏ đồng ta, về nhà ta tắm ao ta. Về nhà thì bao giờ cũng hơn. Thế nhưng mà quê mình không còn ai thì cũng chả về làm gì.

Thưa quí vị, hồi đó người Chân Đăng sang Tân Đảo làm phu mỏ theo hợp đồng năm năm. Hết hợp đồng thì hồi hương hoặc xuống thành phố làm việc. Nhiều biến cố đã xảy ra và ảnh hưởng đến đời sống êm đềm trên đảo, nhiều người trở lại miền Bắc mang theo khá nhiều của cải, nhiều người ở lại, sau này bảo lãnh cho thân nhân trở qua Nouméa.

Nhưng mà Thanh Trúc đang muốn nói với quí vị về quặng mỏ Tiebaghi ở mạn Bắc của đảo, nơi nhiều Chân Đăng làm việc và sinh con đẻ cái trên đó. Con đường lên Tiebaghi chập chùng đồi núi, càng đi càng nhớ bước chân người xưa, khi mà cuộc sống vất vả lo âu hơn bây giờ. Ông Thái, thế hệ thứ hai của Chân Đăng, vẫn còn ở Tiebaghi sau ngày mỏ đóng cửa, kể lại:
Ông Thái : Mỏ Tiébaghi đóng thì tất cả người đi tản cư, đi tìm việc. Có người ở tỉnh trước thì xuống tỉnh, còn người ở trên rừng thì ở trên rừng.

Thanh Trúc : Bây giờ làng đó có còn nhà cửa và người ở không ạ?
Ông Thái : Bây giờ không còn có gì nữa hết. Ở chỗ nào có tường bằng gạch thì còn. Còn các nắp nung bằng gỗ với tồn thì không còn gì nữa.

Đến Tiebaghi thì cảm nhận của người phương xa chắc không thấm thía bằng cảm xúc của người sinh ra và lớn lên ở nơi đó. Anh Long, theo gia đình về Bắc từ năm 15 tuổi, vừa trở qua Noumea để thăm lại Tiebaghi sau 47 năm xa cách, mô tả căn nhà anh ở với cha mẹ thời bấy giờ :

Anh Long : Đó là cái nhà tôn dài dộ khoảng tầm 100 mét, rộng độ khoảng 8 mét. Nó có những phòng 4 mét một. Nhà tôi ở 4 phòng như thế.
Thanh Trúc : Là vì đông con phải không?
Anh Long : Ở tập trung như thế nó có bắt nước, rồi có bể nước, rồi điện đóm với các thứ. Hồi tôi ở đấy có nước nóng, 9-10 tuổi. Xong đó tôi ra ngoài này học và ở trọ ngoài nầy. Còn gia đình vẫn ở trong đấy. Khi mỏ đóng, bắt đầu gia đình ra đây. Năm 1945 đã không phải là Chân Đăng nữa rồi.
Thanh Trúc : Ông cụ bà cụ sang đây năm nào ạ?
Anh Long : Năm 1937-1938 gì đó. Chính ra là phải làm 5 năm, nhưng sau 5 năm Đại Chiến Thế Giới lần thứ hai xảy ra thì trở thành công dân tự do đấy, như công dân ở đây rồi.
Thanh Trúc : Khi anh trờ vào Tiébaghi thì anh thấy thế nào?
Anh Long : Nói chung là mỏ khai thác theo hướng khác rồi, song cái khu ấy người ta vẫn giữ lại như khu di tích lịch sử. Người ta cũng bắt đầu khôi phục nhà thờ, các nhà của người dân Việt đấy. Vài ba cái nhà được giữ lại làm di tích, khu tham quan cho khách du lịch. Các xưởng, các nhà máy ngưòi ta nhặt nhạnh, ngưòi ta cũng sửa lại hết. Hồi trước bị phá nhiều. Quá khứ hồi ấy đẹp lắm.
Thanh Trúc : Anh cho là đẹp?
Anh Long : Đẹp. Vì mọi người sống với nhau quây quần mà. Mà cuộc sống không thiếu thốn cái gì. Nhớ lại thời mình cắp sách đi học, cả thời trẻ của tôi ở đấy. Làm sao sang đây mà không đến cho được.

Đó là câu chuyện thứ ba về Tân Đảo, về New Caledonia, đã và đang dung chứa người Việt từ thưở xưa cho đến giờ là thế hệ thứ năm. Những ngày ở Nouméa cùng lúc người ta thấy mình vui cười với hiện tại và ngậm ngùi cùng quá khứ.
Đã đến lúc phải từ giã vùng đảo thân thiết này, thân thiết vì có bao nhiêu thế hệ Việt ở đây, bao nhiêu linh hồn ông bà Chân Đăng an nghĩ chốn này.

Nouméa ngày Thanh Trúc đến ngập nắng vàng, ngày đi mưa bay nghiêng một khung trời. Dọc bờ biển Nouméa có một kè đá mang tên Rocher A La Voile. Thanh Trúc nghe kể là ngày xưa, khi tàu chở người hồi hương chạy ngang Rocher A la Voile, người ở lại ra đứng trên bờ để ngóng theo, vẫy tay tiễn biệt lần cuối.

Mục Đời Sống người Việt Khắp Nơi tạm kết thúc ở đây, Thanh Trúc sẽ trở lại cùng quí vị tối thứ Năm tuần tới.

© 2007 Radio Free Asia

23.10.07

NEM in BLACK

Un «esclavagiste du nem» derrière les barreaux

Il avait une patente pour vendre les nems, mais pas pour les fabriquer. Encore moins pour les confectionner dans des conditions d’hygiène douteuses, en employant quatre ouvrières au noir. Ce Vietnamien de 52 ans sera jugé en novembre prochain. En attendant, il a été placé en détention provisoire.

Les employées étaient payées au rendement : une bassine de 240 nems pour 1 000 francs. Le commerçant les revendait 500 francs les dix. A ce tarif-là, la fabrication peut rapporter gros, surtout lorsque l’investissement de départ est ce qu’on peut considérer tout ce qu’il y a de plus minimaliste : une grande pièce, un lavabo, un congélateur et des grandes bassines. Et quatre ouvrières employées au noir.
A raison de quatre bassines par ouvrière et par jour, les policiers ont estimé le bénéfice net de cet « esclavagiste du nem » à environ 600 000 francs par mois. Soit presque deux fois plus que la somme avancée aux policiers par ce Vietnamien de 52 ans, en situation régulière sur le Caillou, au statut de résident permanent. Son affaire tournait depuis 1998, suite à la faillite d’un précédent commerce. Et la plus ancienne de ses employées, qu’il payait environ 50 000 francs par mois, y travaillait depuis 2002.
C’est suite à la plainte de l’une de ces dernières, s’estimant mal rétribuée, que l’affaire est parvenue jusqu’aux policiers de la Paf, puisque le travail clandestin est l’un de leur domaine d’intervention. Jeudi dernier, ils décident de passer à l’action. La scène se déroule sur la rue principale de la Vallée-du-Tir. L’homme soupçonné de tenir la petite affaire est interpellé au rez-de-chaussée d’un immeuble aux portes et fenêtres soigneusement obscurcies et grillagées.

« Le sol était très collant »

A l’intérieur de la pièce, des ouvrières s’activent à la confection de nems. L’installation est plus que sommaire : des congélateurs (fermés par des cadenas.), une grande table aux pieds rouillés recouverte d’une nappe synthétique, faisant office de plan de travail. La préparation des nems repose dans de grandes bassines. Une fois les rouleaux préparés, ils sont conditionnés par dix dans des sachets plastiques pour être revendus. Soit en faisant du porte-à-porte, soit directement en « sortie d’usine », puisque les habitués viennent sonner à la porte. C’est la partie la plus acceptable de l’affaire, la « partie émergée de l’iceberg » disent les enquêteurs, puisque le maître des lieux détient effectivement une patente pour commercialiser ses nems.
Leur fabrication, en revanche, n’obéit en rien aux règles d’hygiène en vigueur. « Le sol était très collant », synthétise un enquêteur. Pour le reste, les installations de ce laboratoire sauvage n’ont rien de véritablement conventionnelles : pas de carrelage sur les murs, pas d’aération, des traces de rouille et de saleté sur les cuisinières. Un rapide constat qui suffit au service municipal d’hygiène, compétant dans le domaine de la réglementation concernant l’hygiène alimentaire, pour demander la fermeture des lieux. Ce devrait être chose faite dans les prochains jours.
En attendant, l’homme à la tête de la petite entreprise illégale a été présenté à la justice vendredi, à l’issue de sa garde à vue. Il devait être jugé en comparution immédiate, mais l’audience a été reportée dans le courant du mois de novembre. En attendant, chose plutôt rare en la matière, l’homme a été placé en détention provisoire. Il encourt une peine d’un an de prison et de 181 800 francs d’amende.


P. Chatel

LES NOUVELLES-CALEDONIENNES
Mardi 23 Octobre 2007

18.10.07

« Clin d’œil sur l’Asie »

Initiation à la culture asiatique

Les élèves de Cluny ont effectué des
recherches sur le thème « clin d’œil sur l’Asie ». Des travaux qui illustrent les diverses traditions de ce continent. Ils sont exposés dans le CDI du lycée.


La Chine, l’Inde ou encore le Japon, le lycée de Cluny vit à l’heure de l’Asie. Les élèves de seconde et de terminale vente action marchande (Vam), la documentaliste, le professeur de vente et une étalagiste professionnelle ont transformé le CDI du lycée en musée asiatique.
L’exposition, sur le thème en a présenté les différentes cultures. L’Inde, avec ses femmes en costume traditionnel, ses épices et ses dieux. La Chine, avec ses paysans, ses rizières et ses contrastes. Et le Japon, avec ses traditions et ses objets typiques, comme le bol à offrande ou le gratte oreille. Cette exposition contenait des trésors prêtés par des boutiques asiatiques ou des particuliers.Les élèves venus admirer les travaux de leurs camarades ont été très curieux et intéressés. « Les tenues traditionnelles sont magnifiques. Pas besoin de voyager pour connaître l’Asie, et cela permet d’élargir nos connaissances », s’est expliquée Lory.
Elle a été également critique quant à la coutume indienne : « Dès leur naissance, les femmes sont promises à quelqu’un et elles n’ont pas le droit de
dire non, c’est injuste. »

Cet étalage est un avant-goût de la journée récréative du lycée qui sera également sur le thème de l’Asie, le 26 octobre, au foyer vietnamien.

LES NOUVELLES-CALEDONIENNES
Mercredi 17 Octobre 2007

17.10.07

Coeur de Ville

J’ai écrit quelque part que les seules traces de la présence vietnamienne se trouvent dans les cimetières et dans les paperasses. Pour les cimetières, il sera possible le vérifier ce dimanche 24 octobre dans le cadre de l’opération cœur de ville.



"Madame, Monsieur


En partenariat avec la Mairie de Nouméa, dans le cadre de Cœur de Ville, nous avons le plaisir de vous informer que les étudiants de la Licence d’Histoire de l'Université de la Nouvelle-Calédonie organiseront le dimanche 21 octobre 2007 de 10 février à 16 heures 30, une visite historique et symbolique du cimetière du 4ème KM.


En présence de Mmes Lysiane Flotat et Mireille Levy, cette visite sera conduite par Mme Stéphane Pannoux, Maitre de Conférences en Histoire dans cette même université avec le soutien du Souvenir Français et de l’Amicale Vietnamienne et sera réalisée par Jade Besnard, Priscillia Martin, Ipasio Masei, Christopher
N'Guyen, Christophe Piochaud, Natacha Strzempek et Antoine Valentini.


Cette visite, résultat d'un travail de recherches, vise à présenter ce cimetière, créé le 24 juin 1816, comme un lieu de mémoire partagée ; un lieu d'histoire et de patrimoine ; un lieu où se lit à la fois la spécificité des usages funéraires propres à chaque communauté et le métissage, le partage de ces usages entre tous.


Pour toutes informations complémentaires, téléphones au 43 03 43 /(Heures de bureau) ou au 28 67 36.


Les organisateurs"

16.10.07

Radio Free Asia

Après les reportages sur HTV7 et de Saigon Tiêp Thi du mois de juillet, le « Caillou » a eu droit pour le mois suivant, à la visite d’une journaliste en provenance des States.
Aussi, depuis une semaine vous pouvez trouver une
transcription de ses interviews ainsi qu’un montage audio sur Radio Free Asia.

Par contre il me semble que c'est la première que je vois quelqu'un comparer la Nouvelle Calédonie à une baguette de pain (image de la France vue de l'autre coté de l'Atlantique ^^)


"Người Việt ở Tân Đảo New Caledonia
2007.10.04
Thanh Trúc, phóng viên đài RFA


New Caledonia, Nouvelle Caledonie hay Nouméa, hòn đảo có hình dáng một ổ bánh mì vàng óng nằm giữa vùng biển xanh biếc của Nam Thái Bình Dương, thơ mộng và hữu tình chẳng khác nào Côte d'Ivoire tức Bờ Biển Ngà nổi tiếng cùa Châu Phi."
Up Date

"Người Việt trồng trọt và bán rau quả trái cây tại chợ Nouméa
2007.10.11
Thanh Trúc, phóng viên đài RFA


Thành phố Nouméa của New Caledonia, hòn đảo xanh nằm trên biển Nam Thái Bình Dương, có một chợ rau quả và trái cây mà hầu như người Việt Nam ở đấy giữ độc quyền. Họ là con, là cháu, là thế hệ thứ hai và thế hệ thứ ba của Chân Đăng, những phu mỏ Việt Nam đến New Caledonia để làm việc trong các quặng Nikel và Chrôme của người Pháp cả trăm năm trước.

Trong bài thứ hai hôm nay về New Caledonia, Tân Đảo, và thành phố Nouméa của Tân Đảo, Thanh Trúc mời quí vị ghé lại buổi chợ đông của thành phố, gặp gỡ và trò chuyện cùng những người Việt đang bán rau bán quả trong chợ này.


Tiếng nhạc vang vọng từ lối vào chợ, do một người bản xứ say sưa đàn hát, là hình ảnh vui mắt và dể khiến người ta liên tưởng đến một buổi chợ phiên ở miền quê thanh bình nào đó của nước Pháp:

Đây rồi Thanh Trúc đã thấy những quầy rau quả và trái cây hàng ngang hàng dọc khắp chợ, để xem họ buôn bán như thế nào?"

Lire ici

Ecouter ici

13.10.07

Petits commerces et grosses industries

Articles parus dans le bulletin de
LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DE NOUVELLE-CALEDONIE


N°153 - septembre 2007
p.18
Le commerce de proximité


Ce dossier m’interpelle non pas par son sujet mais plus par ses illustrations caricaturales du petit commerce vietnamien. C’est juste une constatation pas une critique.












N°151 - juillet 2007
p.12
Le projet de l’usine
de Gwangyang

Là, on joue dans la cour des grands


smsp et posco partenaires
Outre son engagement dans le développement économique en
province Nord, la SMSP mise également sur la construction d’une usine métallurgique en Corée du Sud, en partenariat avec Posco, premier producteur mondial d’acier inoxydable. Un montage original et novateur.


La mise en oeuvre du projet de construction
de l’usine en Corée du Sud suit
l’échéancier prévu. En effet, l’étude d’impact
environnemental ainsi que l’étude
géologique ont été réalisées. L’autorisation
administrative, quant à elle, a également
été délivrée et les travaux de construction
ont commencé le 2 mai dernier. La particularité
du montage réside dans le fait
que la SMSP apporte 49% de ses actifs
miniers (hors Koniambo) contre une prise
de participation à hauteur de 51% dans le
capital de la société coréenne, propriétaire
de l’usine qui vend sa production à
Posco au prix du London Metal Exchange.
Deux sociétés ont été créées à cet effet :
la Nickel Mining Compagny (NMC) pour
la mine en Nouvelle-Calédonie, et la
Société du nickel de Nouvelle-Calédonie
et Corée (SNNC) pour l’usine coréenne,
au coeur du site industriel de Gwangyang.
Les deux sociétés sont contrôlées à 51%
par la SMSP. Concrètement, NMC extrait
et vend au prix du marché le minerai à
SNNC, qui produit le ferronickel pour
Posco. En cas d’extension de l’usine, ce
dernier garantit les emprunts. En cas de
rupture du partenariat, les titres miniers
reviennent au groupe SMSP.


L’accès à la « rente » métallurgique


Le maintien de la SMSP sur le seul métier
de la mine contribuerait à augmenter sa
précarité tant vis-à-vis de ses clients que
de ses ressources. Son statut de mineur
ne lui permettrait pas de se projeter sur le
long terme, et donc d’envisager des investissements
lourds nécessaires pour allonger
la durée de vie de ses gisements. La
société subirait alors les effets des variations
conjoncturelles du marché international
du nickel et en tant que mineur,
continuerait à ne percevoir que 20 à 25%
du prix du nickel.


Ce projet industriel avec Posco permet à
la SMSP de stabiliser sa principale activité
exportatrice et augmente considérablement
sa rentabilité en faisant participer le
mineur à la « rente » métallurgique, c’està-
dire au produit des ventes du métal
rémunéré à hauteur de 100% du cours
du nickel au LME.


A partir d’une ressource de 90 millions de
tonnes humides de minerai, réparties
dans les centres miniers de Ouaco, Poya,
Nakety et Kouaoua, la SMSP livrera à partir
du mois d’août 2008, 1,8 million de
tonnes de minerai humide par an pour
une production annuelle de 30 000 tonnes
de nickel métal dans des ferronickels
dont le commencement est prévu pour
janvier 2009.


Une ressource fiscale nouvelle


Véritable tour de force, ce projet est profitable
aux deux parties ainsi qu’à la
Nouvelle-Calédonie. Selon les responsables
de la SMSP, sur une moyenne de 30
années d’exploitation et sur la base d’un
dollar à 100 F CFP et d’un prix du nickel
à 7 $US la livre, l’opération génèrerait
pour la Nouvelle-Calédonie 3.8 milliards
en termes d’impôt sur les sociétés et d’împôt
sur le revenu des valeurs mobilières.
Sur une base de 8 $US la contribution fiscale
annuelle du groupe SMSP serait de
4.6 milliards F CFP. En baissant la teneur
de 2.45% à 2.27% Ni, il s’assurerait des
revenus supérieurs à ce que procure l’extraction
minière traditionnelle. Le « petit »
mineur calédonien valoriserait son patrimoine
minier, pérenniserait son activité et
augmenterait ses réserves potentielles.


Source : SMSP, Société minière du Pacifique Sud

8.10.07

Avec le conseil de direction du
23 août à Toronto de la co-entreprise
Koniambo Nickel SAS (KNS), détenue
à 51 % par la SMSP et à 49 % par
Xstrata Nickel, le processus qui doit
mener à la décision de valider les
conclusions du rapport sur la phase
de renouvellement touche à sa fi n.
Courant octobre, Xstrata Plc annoncera
la décision ainsi que le coût du
projet de construction.
A l’origine, la SMSP apportait la
ressource minière et son partenaire
les études, jusqu’à l’étude de faisabilité
bancable. Ces apports correspondent
à une première phase dite
de faisabilité qui débute par l’accès
à la ressource en 1998 pour prendre
fi n avec l’engagement irrévocable et
la levée des conditions suspensives
fi n 2005. L’ensemble de ces apports
constitue le capital initial de la coentreprise
KNS. Tout le reste, c’està-
dire la construction, devait être
fi nancé par des emprunts garantis par
notre partenaire. Dans ce contexte, il
est tout à fait normal que le partenaire
qui garantit l’intégralité du fi nancement
de la construction perçoive en
retour la rémunération des capitaux
investis en premier.
Cependant, des événements majeurs
sont venus bouleverser ce montage :
l’envolée des cours du nickel sous la
pression de la demande chinoise, la
valorisation de la ressource minière
grâce au marché chinois mais surtout
au partenariat avec POSCO et la mise
en service de l’usine de Gwangyang
dès septembre 2008. Ces événements
autorisent la SMSP à acquérir
une capacité financière d’un milliard
de dollars lui permettant de contribuer
directement au fi nancement de
sa part dans la construction de l’usine
du Nord.
La SMSP n’a donc pas été contrainte
de prendre part au fi nancement du
projet de construction sous prétexte
que son partenaire aurait jugé aléatoire
la rentabilité du projet ou la prise
de risque. C’est bien au contraire la
SMSP qui a demandé à participer, à
hauteur de ses moyens, au financement
de l’opération afin de pouvoir
percevoir immédiatement les retours
fi nanciers. La SMSP aura le droit,
mais non l’obligation, de participer aux
appels de fonds lors de la construction.
Avec le nouveau montage financier,
la SMSP bénéficiera d’un taux
de rémunération important sur ses
apports de trésorerie en comptes
d’associés tout en percevant plus
rapidement les dividendes sur les
bénéfices.
* Société minière du sud Pacifique

1.10.07

Devinette Calédo-Viet

Monsieur et Madame VU ont une fille.
Comment s'appelle t elle ?

30.9.07

Blague de Kim

Ce matin, Maman vient de gronder Kim (5 ans). Ce petit comique vient me voir et me dit :
"Papa, Maman m'a crier"
en cherchant un éventuel allié.

Et là, je lui répond :
" Et bien oui, écoutes Maman"
pour lui faire comprendre que je ne rentre pas dans son jeu.

A ce moment Kim va voir Maman et lui dit :
"Ecoutes !! ..., Maman"
histoire d'avoir le dernier mot.

24.9.07

Maillot "jaune"

Le jeu de mots est trop facile, mais il est bien de circonstance.

Extrait des NOUVELLES-CALEDONIENNES :

Tour de Calédonie : Wang au sommet

Premier Taiwanais à venir disputer le Tour de Calédonie, Yinchih Wang n’a pas effectué le long voyage pour rien puisqu’il a inscrit son nom au palmarès de la Grande Boucle calédonienne, devenant le premier lauréat asiatique et le 35e successeur du Néo-Zélandais, vainqueur de la première édition en 1967.






Un vainqueur juvénile

Jamais depuis Yaroslav Popovich, le Tour de Calédonie n’avait connu un vainqueur aussi juvénile. Alors qu’il n’a pas encore 19 ans, Yinchih Wang a inscrit son nom au palmarès de la Grande Boucle calédonienne. Pour sa première participation. Un exploit.

Surtout qu’au départ, donné le jeudi 13 septembre au Mont-Dore, personne ne connaissait le frêle asiatique, Taiwanais perdu au milieu d’une équipe japonaise, au nom imprononçable mais qu’on allait très vite apprendre à connaître. Dès les premières étapes, on a vu Wang et ses coéquipiers se montrer, un peu trop pour certains qui n’ont pas hésité à les rappeler à l’ordre.

Mais Wang n’en avait cure. Personne n’a pu l’empêcher de se mettre en évidence dans la montée de l’Etoile du Nord, et sa prise du pouvoir coïncidait avec l’enterrement de première classe des espoirs de victoire des favoris qui se sont détruits eux-mêmes par leur marquage stérile. Les plus sceptiques attendaient de voir le Taiwanais confirmer lors des étapes suivantes pour êtres définitivement convaincus de ses possibilités de gagner un Tour aussi exigeant que celui de Calédonie. Certainement l’un des plus durs, si ce n’est le plus dur, des Tours réservés aux amateurs. Et ils n’ont pas attendu longtemps pour être convaincus. Le Taiwanais faisait jeu égal avec la concurrence dans le Nord et parachevait son œuvre en assommant définitivement la concurrence dans la mine Montagnat de Tontouta. Gagner les deux grandes étapes se terminant au sommet d’une mine n’est pas donné à tout le monde. Rares ont été ceux qui y sont parvenus dans l’histoire du Tour de Calédonie. Premier Asiatique à avoir inscrit son nom au palmarès de la course, Yinchih Wang est entré dans la cour des grands par la grande porte. Même si le cyclisme n’est pas très populaire en Asie, on lui souhaite de faire carrière dans un sport dont il aimerait bien faire son métier. Pour y parvenir, l’exil en Europe est nécessaire, obligatoire même. Et là-bas un autre challenge l’attend.

« C’est un coureur discret, comme le sont tous les Asiatiques. Il n’a jamais rechigné au travail et ne s’est jamais plaint. Il mérite sa victoire. J’espère qu’on entendra encore parler de lui dans le futur. » L’appréciation est de Jérôme Bonnace qui avait prédit très tôt la victoire finale de Wang. En grand connaisseur du vélo…

Textes et photos : Pierre Guillot

23.9.07

Rencontre avec Trần Phương Thảo

Trần Phương Thảo, c’est la réalisatrice de « Giấc mơ là công nhân (Rèves d’ouvrière )»

Elle est venue présenter son film à l’occasion du Festival international du cinéma des peuples
« Anûû-rû âboro » à Poindimié.

4 heures de route nous séparent de ce festival. Mais qu’est ce par rapport aux efforts des organisateurs et des réalisateurs. En tous cas, je ne regrette pas ce petit trip d’une journée effectué sous la houlette de l'AVNC.



Je précise quand même : Phương Thảo porte le t-shirt noir.

(A notre arrivée, nous avons pu aussi voir le film qui passait avant : Les femmes du Mont Ararat (Erwann Briand) )

(Enfin tout ça pour dire que j'aurai bien voulu voir tous les autres films)