INTRODUCTION

10.9.09

A découvrir

Madame avait entendu parler d'un nouveau resto de qualité quelque part à la Vallée du Tir.
Travaillant dans les environs, je n'avais rien remarqué de tel dans ce quartier.
Bien sûr la route principale est bordée de nombreux petit établissement permettant aux ouvriers de l'usine de nickel et autre fonctionnaires des environs de varier leur déjeuner.
Mais un resto viet d'une telle qualité que son existance même me soit signalé avant son ouverture, mérite que j'y fasse un tour.
Finalement je viens juste de découvrir son adresse :



On verra bien si le ramage vaut le plumage.

19.8.09

Nouveau français



« J’ai vécu dix-sept ans au Vietnam, et presque trente ans ici. Ma fille aînée est partie faire ses études en Métropole. Alors vous comprenez qu’il y a longtemps que je me sens plus Français que Vietnamien. »Dans son épicerie de la rue Sébastopol, Minh Tuan Bui affiche le sourire d’un homme comblé.

Comme beaucoup de ses compatriotes d’origine, il est venu en Calédonie rejoindre son père, déjà installé. C’était en 1983. Minh Tuan a alors enchaîné de nombreux métiers. Il a été pompiste, a travaillé dans le maraîchage, fait de la peinture sur tissu, puis a commencé dans l’épicerie en louant un commerce « parce que je n’avais pas d’argent pour acheter ».

À la fin des années quatre-vingt-dix, il devient propriétaire de son épicerie.

Père de trois enfants, tous Français parce que nés ici, marié à une femme devenue Française bien avant lui, fils et frère de personnes également naturalisées, Minh Tuan a très vite cherché à obtenir à son tour la nationalité tricolore. « Mais on me l’avait refusée parce que je ne parlais pas assez bien la langue. C’est une condition nécessaire. On nous fait passer une sorte d’examen. »

L’année 2009 a été la bonne pour l’épicier. « Je suis très, très content. J’aime bien la France et sa civilisation. Je vais avoir le droit de vote, c’est important. Ma fille veut devenir interprète, il est possible qu’elle reste en Métropole. Nous sommes maintenant une famille entièrement française et heureuse de l’être. »


Désormais, les naturalisations ne se font plus sur un coin de bureau, mais lors de cérémonies au haussariat. En groupe et dans la solennité. Un moment gravé dans la mémoire de ces nouveaux Français venus d’Asie, du Pacifique, d’Afrique ou d’Europe. Extrait des Nouvelles Calédoniennes du 18/08/2009



12.8.09

Marche citoyenne

Une marche citoyenne pour le « vivre ensemble »

Ni un meeting ni une manifestation, seulement un rassemblement pour dire qu’il existe en Nouvelle-Calédonie une majorité d’habitants attachés à vivre et à construire un pays ensemble, dans la paix et dans l’accord de Nouméa : c’est l’objectif proclamé de la marche organisée ce matin par le « Collectif citoyen pour notre destin commun ».

Les Nouvelles Calédoniennes




23.7.09

Mémoires d'un village minier

Merci à Madame Epone JOUVE d'avoir concrétisé ce projet qui me permet de partager quelques unes des photographies de ma collection sur les vietnamiens des années 50 et 60.




21.7.09

Sergent-chef Jean Sorin

Le retour posthume d’un ancien d’Indochine


Pendant des années, Claude Sorin a enquêté et démarché pour retrouver la dépouille d’un père qu’il n’a jamais connu, le sergent-chef Jean Sorin, tué en Indochine au tout dernier jour des combats.




Le sergent-chef Jean Sorin a été tué le 20 juillet 1954, lors d’un des tout derniers accrochages avec les Viêt-cong, la veille de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu des Accords de Genève. Il est mort sans avoir jamais connu son dernier fils, Claude, celui qui vient de parvenir, après des années de démarches et de recherches, à retrouver puis à rapatrier sa dépouille en Nouvelle-Calédonie.


Autant dire que la cérémonie qui s’est déroulée hier dans le carré militaire du cimetière du 4e kilomètre n’était pas seulement teintée d’émotion et de solennité. Une lumière étrange et mystique éclairait ce spectacle d’un père et de son fils qui ne se sont jamais connus et se sont enfin retrouvés face à face. L’un debout, laissant couler ses larmes. L’autre allongé dans un cercueil drapé de bleu, blanc et rouge.


Ils sont venus nombreux à cette cérémonie particulière, à ces funérailles célébrées un demi-siècle plus tard. L’armée était là, bien sûr. Les anciens combattants d’outre-mer aussi.


Les officiels, de Jean Lèques à Eric Gay en passant par Philippe Dunoyer.Mais surtout une petite foule d’amis, de parents, et la famille proche. Détail hautement significatif, de nombreux adolescents et très jeunes adultes étaient là. Petits-enfants, petits- neveux… Et ils étaient les premiers à pleurer. Preuve que la mémoire de cet homme disparu longtemps avant leur naissance est restée très vive chez ses proches, et a été entretenue avec flamme.


C’est Michel Gérard, président de l’amicale des anciens combattants, qui a fait l’éloge militaire du sergent-chef. Jean Sorin était le fils d’un poilu de la Grande guerre, mort comme tant d’autres quelques années après avoir été gazé dans les tranchées.


« Ces soldats de France, dont les sépultures hâtivement creusées, ont maintenant disparu »


Né en 1926 à Saint-Nazaire, Jean Sorin s’est engagé à 17 ans, en 1943, dans les Forces françaises libres. Il a participé au débarquement de Provence puis à la reconquête du sol français. La Franche-Comté, l’Alsace, puis l’Allemagne. Ce qui lui vaut la Croix de guerre.


Ensuite, il part en Indochine jusqu’en 1948. Militaire de carrière, il est alors affecté en Nouvelle-Calédonie au bataillon d’infanterie coloniale. Et c’est là qu’il fait souche, en épousant Giselle Kaddour dont il a deux enfants. Le 21 janvier 1954, il repart se battre en Indochine, et il y trouve la mort au dernier jour des combats. Son fils Claude a alors quatre mois. Le père et l’enfant ne se verront jamais vivants.


Quelques mois après sa mort, Jean Sorin est fait chevalier de la Légion d’honneur. Mais sa dépouille reste au Vietnam. D’abord inhumé dans un cimetière militaire français, son corps est ensuite transféré dans une petite tombe presque anonyme. « Combien sont-ils encore, ces soldats de France, dont les sépultures hâtivement creusées ont maintenant disparu, caché par une nature qui reprend ses droits et le temps qui tout efface ? » a lancé Michel Gérard à l’adresse de ces « sentinelles abandonnées aux marches d’un rêve d’empire qui dorment dans leur linceul d’oubli ou dans les fosses communes des camps du viêt-minh. »


Combien sont-ils en effet ? Et combien de familles, comme celle de cet homme, gardent en elles la plaie vive d’un deuil qu’elles ne peuvent faire tout à fait.



Philippe Frédière
Les Nouvelles Calédoniennes du 21/07/2009

11.7.09

CHAQUE NUAGE EST NIMBÉ DE LUMIÈRE


Du Vietnam ravagé par un siècle de troubles et de guerres, juste après les accords de Genève en 1954, Hoa s'envole vers la Nouvelle-Calédonie, île natale de Maurice, son nouveau compagnon, avec deux de ses trois enfants. Elle quitte le pays de ses ancêtres, mue par l'espoir de construire une vie plus paisible, mais la mort dans l'âme de devoir laisser à Saigon sa fille aînée, Mai, alors âgée de quinze ans. Celle-ci se considère mal traitée par l'ancienne patronne de sa mère. Mai s'enfuit alors et part à la recherche de son père, qu'elle n'a pas connu. Mai choisira-t-elle de rester au Vietnam, en continuant le combat de son père contre le colonialisme, ou de rejoindre sa mère dans le Pacifique ?
ISBN : 978-2-296-08611-1 • mai 2009 • 224 pages

L’hommage à la Calédonie de l’inspectrice de français

Sa jeunesse est une aventure, au milieu des troubles du Vietnam et de l’Algérie. Annick Le Bourlot y a puisé la matière d’un roman, où la Calédonie a sa part comme terre d’accueil.
Elle dit d’elle-même qu’elle était condamnée à ne pas vivre, et à ne pas réussir. Née prématurée dans la jungle, près d’Hanoï, elle a miraculeusement survécu. Enfant dans la guerre du Vietnam puis d’Algérie, elle a étudié pour se libérer de l’angoisse du terrorisme.Un demi-siècle plus tard, la petite Maï est devenue Annick Le Bourlot, inspectrice d’académie, inspectrice pédagogique régionale en français, basée à Nouméa.
Elle affirme qu’elle doit sa réussite à l’école française.?Voici quelques mois, à l’occasion du Forum francophone du Pacifique, elle publiait Aux bâtisseurs de l’école de la réussite, un hommage aux professeurs de lettres. Un ouvrage essentiellement didactique, mais dont quelques pages autobiographiques laissaient présager le roman à venir.
Ce roman, Annick Le Bourlot l’a présenté la semaine dernière, lors d’une soirée littéraire au musée de la Mer, en présence du vice-recteur, du membre du gouvernement chargé de l’éducation, du président du Cercle des auteurs du Pacifique et de nombreux enseignants avec qui elle travaille et dont elle a gagné l’estime.
« La culture permet à l’homme d’échapper à ses haines et à la violence »
Chaque nuage est nimbé de lumière, paru dans la collection Lettres du Pacifique chez l’Harmattan, n’est pas une autobiographie mais un récit historique qui a fini par tourner au roman. Il parle de déchirures familiales, de quête du père, de violence et d’exil dans un Vietnam en guerre, de départ vers un territoire étranger et inconnu qui deviendra refuge, la Nouvelle-Calédonie. C’est une histoire de chez nous, qu’ont vécue bien des Calédoniens.
En bonne inspectrice de lettres, Annick Le Bourlot sait bien que toute interprétation d’une œuvre romanesque est plurielle. Certains y verront des messages de telle ou telle nature. Il en est un, au moins, qu’elle souhaite affirmer. C’est que « la culture, particulièrement artistique et littéraire, antidote à la guerre et à notre condition de mortel, permet à l’homme d’échapper à ses haines et à la violence ».
En fin de séjour, Annick Le Bourlot doit quitter le territoire dans quelques mois. Première inspectrice de lettres d’origine vietnamienne, elle laissera derrière elle, outre ses deux livres personnels, deux ouvrages en voie d’achèvement : un manuel de français à base de littérature calédonienne, et un livret d’évaluation 6e rénové. Elle en a donné l’impulsion, mais la réalisation en a été faite collectivement par plusieurs groupes de ces enseignants à qui elle rend hommage. « Je constitue avec vous, leur a-t-elle dit la semaine dernière, un maillon dans une chaîne de solidarité au service des élèves. »
Les Nouvelles Calédoniennes du 10/07/2009

2.7.09

De la baie d’Along à Sainte-Marie

À 20 ans, Nguyen Thi Y, dite Marie, quitte son Vietnam natal pour la Nouvelle-Calédonie et une vie plus douce. La mine de Tiébaghi aura vite fait de doucher ses espoirs. À 94 ans, sourire aux lèvres, la vieille dame se souvient…


Marie, de son vrai nom Nguyen Thi, est née le 10 mars 1915 à Haiduong ans la province de Hai Hung, au Nord du Vietnam. Son entreprise familiale de fonderie et avait trois épouses. Avec un sourire qui dévoile des dents laquées en noir (une tradition séculaire au Vietnam), la vieille dame raconte : « Chaque épouse logeait dans une maison. Mon père allait et venait à sa guise. Il avait l’embarras du choix ! ». La première femme avait donné naissance à quatre enfants et la troisième à cinq – deux filles, Thi Cong et Thi Y (Marie), et trois garçons, Ba Truong, Ba Nhi et Ba Trac. Quant à la deuxième épouse, elle n’eut pas d’enfant.
Marie ne sait ni lire ni écrire. À 12 ans, elle travaille pour aider sa famille : « Je devais frotter les
objets en fonte fabriqués dans notre atelier pour les faire briller. Plus tard, je suis allée vendre notre marchandise dans les communes voisines ».
Au fil des années, les relations avec sa sœur aînée Thi Cong se dégradent. C’est ce qui la pousse à partir de la maison. « J’avais entendu dire qu’il y avait des bateaux qui emmenaient les gens pour aller travailler dans le Pacifique. Beaucoup d’entre nous avons signé des contrats de cinq ans, dans l’espoir d’une vie meilleure à l’étranger. »


La fugue…

Un matin, sous prétexte d’aller vendre la marchandise, Marie se sauve de chez elle. Elle descend en train à Haiphong et, de là, embarque avec neuf cents autres compatriotes à bord du Lapérouse. « Je ne savais même pas où se trouvait la Nouvelle-Calédonie ! » Le 20 décembre 1935, elle débarque au port de Nouméa et dès le lendemain, se retrouve à Tiébaghi. Arrivées au camp, les femmes célibataires sont regroupées par quatre dans un studio. Chaque couple a droit à un petit logement individuel. Matricule 960, Marie est femme à tout faire, aux ordres du patron. Les Indochinois sous contrat sont traités comme des esclaves. « Au début, nous n’avions pas de jour de repos. Par la suite, nous avons eu droit au week-end, mais le samedi était réservé au nettoyage dans le camp. »



17 enfants !

Peu de temps après, Marie rencontre Nguyen Viet Dac qui deviendra son compagnon. De cette union, sont nés dix-sept enfants, mais seuls treize ont survécu. Marie les a mis au monde toute seule et sans aide. Elle travaille sans relâche pour 50 F par mois les deux premières années, puis 60 F et 70 F les suivantes. Au bout de cinq ans, le contrat s’achève, le couple et toute sa progéniture décident de rester à Tiébaghi. La vie s’améliore peu à peu, la communauté asiatique est autorisée à fêter chaque année le Têt. Une école vietnamienne, destinée aux enfants des travailleurs des camps, voit le jour. Viet Dac travaille toujours à la mine, tandis que Marie reste à la maison pour garder les enfants. « Beaucoup d’hommes sont morts dans la mine. Quand mon mari partait le matin, je ne savais pas s’il reviendrait vivant.»

Retour au Vietnam

À la fermeture de la mine en 1960, la famille décide de repartir au Vietnam, à l’exception de Marie qui reste à Nouméa chez l’une de ses filles, Thi Dieu (Yvette), mariée à un Français. Mais au bout d’un an, elle aussi rentre au pays. Un exode très mal vécu par les enfants nés en Calédonie. C’est la mort dans l’âme qu’en 1963 ils embarquent à bord de l’Eastern Queen.

Au foyer N’Géa depuis 1986

Au Vietnam, avec ses petites économies, la famille achète une maison proche de la baie d’Along, dans la province de Quang Ninh d’où est originaire Viet Dac. Ce dernier travaille quelque temps à la mine de charbon. « J’étais contente de retourner au Vietnam, mais la vie était dure et chère et nous étions considérés comme des étrangers.»
Mais en 1982, Marie revient en Nouvelle-Calédonie. Viet Dac décède peu de temps après. Elle habite pendant quatre ans chez Yvette, la seule à n’être pas partie au Vietnam vingt ans plus tôt, avant de faire une demande de logement au foyer N’Géa où elle vit depuis 1986.
Aujourd’hui, quatre de ses enfants vivent en Calédonie, tous les autres sont au Vietnam. Sa descendance compte plus de 200 personnes à ce jour, dont une centaine d’arrière-petits-enfants. « Mon rêve, dit-elle avec un grand sourire, serait de réunir tous mes enfants, petits-enfants et arrière petits-enfants du Vietnam et de Nouvelle-Calédonie ».


Traités comme des bêtes

Son regard se voile de tristesse quand elle repense à la cruauté des surveillants dans le camp de Tiébaghi : « Alors que j’étais sur le point d’accoucher, j’avais demandé l’autorisation au chef d’équipe de rester à la maison car j’avais mal au ventre, mais il m’avait répondu : “Non, tu travailles jusqu’à ton accouchement et si tu meurs avec ton bébé, on fera un trou sur place et on t’enterrera !” » Après quoi, il l’avait fouettée… Une fois que les femmes avaient accouché, les bébés étaient confiés rapidement à une nounou afin que le travail reprenne au plus tôt.


par Corinne Nguyen
Dans Courrier Sud de juin 2009

26.6.09

Boys Before Flowers - New Caledonia

J'avais oublié qu'ils étaient venus tourner quelques scènes ici, et je viens de tomber sur un paquet de videos sur le net, dont les deux ci après :



Pour celles et ceux qui ne sont pas des fans de séries coréennes, je remets un article des Nouvelles Caledoniennes du 26/11/2008 :

"Mercredi et jeudi derniers, l’équipe de télévision coréenne tournant des épisodes de la série Boy’s over flowers (notre édition du 15 novembre) a travaillé près de vingt heures par jour au tournage des épisodes kunié de cette série à succès.

Une dizaine de millions de téléspectateurs coréens pourront ainsi découvrir l’île des Pins associée à l’amour et au romantisme. L’héroïne du feuilleton, très fleur bleue, est en effet tombée amoureuse d’un de ses compagnons après qu’il l’eut sauvée de la noyade dans la piscine naturelle.

Ce scénario rappelle un fait divers récent qui avait vu une Japonaise à deux doigts de se noyer dans le même lieu paradisiaque. Ce jour-là, une équipe de la production était présente sur l’île pour assurer des repérages. S’en est-elle inspirée pour cet épisode ? Il est permis de le penser.

Une dizaine de Kunié ont été embauchés comme chauffeurs.

Quoi qu’il en soit, les images mises en boîte au Méridien d’Oro, à Kuto, à l’îlot Brosse ou dans la baie d’Upi possèdent tous les atouts pour convaincre les Coréens de venir fouler le sol calédonien. Pour aider l’équipe de soixante-dix personnes venue du pays du Matin calme, près d’une dizaine de Kunié ont été embauchés à titre de chauffeurs. Avec eux, quelques Calédoniens ont aussi largement contribué à la réussite de ce tournage, tels Elodie Faye, Philippe Naudin, Jill Fisimoli et Benjamin Trotignon, qui ont directement assisté les cinéastes coréens. Sans oublier Alizée Miralles, Valentine Olliveaud, Pierre Mestre et Renaud Boudeville qui ont joué dans la série.

Après trois jours de tournage effréné, souvent jusqu’à trois heures du matin, l’équipe a embarqué samedi matin sur l’Aremiti 4. Destination Nouméa pour des prises de vues supplémentaires contant les aventures de ces comédiens dont les aventures font le bonheur des téléspectateurs coréens."

21.6.09

Fête des Pères

Ce week end, pas de stand up paddle, pas de fête des pères.

Junior est à l'hosto.

Pas de soucis pour lui, il a sa nintendo DS.

Pas de soucis pour moi, je teste la carte 4Go SDHC et le handle bar mount commandés en Australie via par Ebay.

15.5.09

A.V.N.H.A.

DECLARATION DE CREATION D'UNE ASSOCIATION

Titre : AMICALE DES VIETNAMIENS DES NOUVELLES-
HEBRIDES ET AMIS (A.V.N.H.A.)
Siège social : Kaméré - 22 rue Félix Boutin - BP 6506 - 98806
Nouméa
Récépissé de déclaration de création de l’association n° W9N1002034
en date du 16 avril 2009.

Source :
JOURNAL OFFICIEL DE LA NOUVELLE-CALEDONIE
Du 30 avril 2009
Page 3646

1.5.09

Vina shrimp

Plus de crevettes vietnamiennes

Le gouvernement a aussi pris la décision de suspendre hier l’importation des crevettes vietnamiennes jusqu’à nouvel ordre. Des traces de «White spot», une maladie produite par des germes hautement infectieux, ont été trouvées sur des crevettes précuites issues du Vietnam.Cette maladie ne se transmet pas aux humains. En revanche, il existe un risque de contamination pour les élevages calédoniens, en cas de contact accidentel.


Les Nouvelles Calédoniennes du 29/04/2009

25.4.09

Vina Fish II

Le poisson vietnamien ne craint rien

L’information rendue publique hier par le gouvernement et relayé dans nos colonnes par le biais d’un article intitulé « Les poissons du Vietnam interdits en rayon » a provoqué une sacrée pagaille sur les étals. Après la mise en évidence, « à la suite de contrôles pratiqués en 2008 sur plusieurs lots de produits de la mer en provenance du Vietnam, d’un risque sanitaire associé à certaines espèces pélagiques contenant de l’histamine ou même du mercure », le gouvernement annonçait son intention « d’interdire l’importation de certains poissons en provenance du Vietnam (thonidés, marlins, coriphénidés (dont le mahi mahi) et espadons). »
Première victime de cette annonce, la société Pacific Sea Food, dont le gérant Thierry Raynaud a vécu hier une journée cauchemardesque. Pacific Sea Food importe en effet plus de 80 % du poisson vietnamien distribué sur le territoire.
Or, à l’annonce de la mesure prise par le gouvernement, le professionnel a été assailli par ses clients, qui ont préféré retirer la marchandise de leurs rayons. Sauf que l’arrêté pris par le gouvernement « ne concerne absolument pas les produits actuellement en rayon », se défend le gérant de Pacifique Sea Food.
Ce que confirme sans réserve le Sivap (service d’inspection vétérinaire, alimentaire et phytosanitaire), qui rappelle que « toutes les marchandises à base de thonidés, marlins, coriphénidés (dont le mahi mahi) et espadon en provenance du Vietnam rentrées sur le territoire et donc disponibles à la vente, ont été contrôlées par nos services et déclarées indemnes de contamination. Par conséquent, poursuit le service, nous n’en demandons pas le retrait, ne posant aucun problème sanitaire pour le consommateur. » Les produits actuellement disponibles en rayon sont donc conformes aux normes sanitaires.
En revanche, les importations des quatre poissons précités sont désormais prohibées.

Les Nouvelles Calédoniennes du 23/04/2009

Bref, une tempête dans un verre d'eau surtout en pèriode pré électorale.
A propos de bouffe, je n'avais pas vu un autre cliché paru le 29/01/2009 dans le même chou :

« En Nouvelle-Calédonie, il règne à chaque début d’année une pénurie de produits locaux. Et cela pour plusieurs raisons. Tout d’abord, beaucoup d’agriculteurs partent en vacances, notamment les nombreux Vietnamiens qui vont fêter le Têt en famille dans leur pays d’origine. Mais les coups de chaleur ou même les pluies excessives ont aussi fait beaucoup de dégâts dans les jardins et les plantations. »

22.4.09

Vina Fish

Les poissons du Vietnam interdits de rayon

Hier, le gouvernement a interdit l’importation de poissons en provenance du Vietnam.
A la suite de contrôles effectués en 2008 sur plusieurs lots de produits de la mer en provenance du Vietnam, le service d’inspection vétérinaire, alimentaire et phytosanitaire (SIVAP) a relevé de nombreuses irrégularités, notamment matérielles.
Mais surtout, des traces d’istamine et de mercure ont été retrouvées dans les analyses de plusieurs échantillons.
L’istamine trahit une hygiène aléatoire lors des opérations de manipulation. Le mercure, lui, est la marque d’une mer polluée dans la région où vivait le poisson pêché. Le Vietnam a vécu de longues années de guerre qui ont durablement pollué son sol et sa zone maritime. De plus, ce n’est pas un pays qui pratique des normes de respect environnemental très poussées.
L’interdiction vise exclusivement les thonidés, les marlins, les coriphénidés (dont le mahi mahi) et les espadons en provenance du Vietnam.

Les Nouvelles Calédoniennes du 22/04/2009

18.4.09

Etat civil

Je viens de déposer les demandes de passeport pour mon fils et moi. Cela devient de plus en plus pointu car jusqu'a présent personne ne s'est préoccupé des coquilles qui se sont glissées dans mes documents d'état civil :

- sur mon acte de naissance, mon père est mentionné comme né à Port Vila (Nouvelles Hébrides) au lieu de Koumac (Nouvelle Calédonie)
- Le décret de naturalisation a supprimé le prénom "Frank" (alors que ma mère avait précisé de le garder) mais cette suppression n'a pas été reprise sur mon acte de naissance et par consequence sur les carte d'identité, permis de conduire, passeport, acte de mariage, livret de famille, etc...
- mon livret de famille et la transcription de mon mariage (certifié conforme à l'original vietnamien) mentionnent la date de déclaration au lieu de la date de naissance (clairement indiqué sur l'original vietnamien).

En GROS aucun de mes papiers n'est exact mais je dois attester l'exatitude de mes informations sur les formulaires de demande.

Je ne doit pas être le seul dans ce cas, toutefois, il faudra que je pense à aller au tribunal pour faire le ménage dans mes papiers.

Update :
Mon passeport a été délivré à la date du 21 avril 2009 et j'en ai été informé le 6 mai 2009 par SMS.

18.3.09

Yahoo Vietnam

C'est pas nouveau mais ça reste toujours sympa à voir.

Tout ça pour dire qu'il a des émoticones vietnamiens sur yahoo pour ceux qui ne le savent pas encore.

7.3.09

Đàn nguyệt

J'ai toujours aimé la sonorité de cet instrument.
Une amie qui monte monte petit à petit une collection d'instruments traditionels me l'a prêté.
Moins de cordes et moins de frettes qu'une guitare.
Je devrais y arriver.
Posted by Picasa
Photo : Go Pro Surf Hero Wide

1.3.09

Le Marché de Nouméa

Un aperçu de mon bain de foule du Dimanche matin.

En fait il n'y avait pas trop de monde à ce moment et je ne suis pas passé chez les poissoniers, mais cela donne un idée de la diversité locale vue sous un certain angle.

A vous de reconnaitre les ethnies.

4.2.09

Bienvenue dans l'année du Buffle

En images, ce qui nous attend pour 2009 :

boulot, boulot et, boulot

Comme disait Candide :

"Il faut cultiver son jardin"

28.1.09

Manger des Noni

Il y a quelques années, un pied de noni a poussé à l'ombre du flamboyant.
Mon père l'a laissé grandir purement à titre décoratif.


" Le noni (Morinda citrifolia)

Le fruit du noni a une apparence bosselée allant du vert au gris. Les mélanésiens et les polynésiens utilisent depuis des milliers d’années chaque partie de la plante pour se soigner. En Nouvelle-Calédonie, le fruit pousse à l’état sauvage. Il renforce le système immunitaire et diminue le l'arthrite et le diabète.

Il faut noter que certains usages de la médecine traditionnelle peuvent se révéler nocifs. Il convient donc d’être prudent dans l’utilisation et la préparation de ces recettes à base de plantes.

Anne RONCHIN "





Le noni est surtout commercialement connu sur le territoire sous forme de jus et de gélules.
Peu de gens le savent, l’arbre pousse aussi au Vietnam (cay nhàu).
Le noni s’y vend aussi comme produit santé sous forme de tisane ou d’alcool.

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Encore mieux, au Viêtnam on consomme tout simplement les fruits et les feuilles.
Bien il faut un minimum de préparation au préalable.

Pour exemple , une recette pour les feuilles :

Lươn Um Lá Nhàu
Nguyên Liệu:
- 1 con lươn 400-500g.
- 1 chén lá nhàu non xắt bản 1,5 cm.
- 1/2 chén nước cốt dừa.
- 1/2 chén nước dão dừa.
- 1 muỗng súp xả băm.
- 1/2 muỗng cà phê ớt băm.
- 1 muỗng súp tỏi băm.
- 1 muỗng cà phê màu cà gấc ( không có cũng được)
- Bún ăn kèm.
- Muối, đường, tiêu, bột ngọt, nước mắm, dầu ăn.

Cách Làm:
- Lươn dùng tro, muối hay giấm vuốt thật sạch nhớt, xẻ bụng bỏ ruột, nhớ lấy cho hết đường gân máu hai bên xương sống lươn thì sẽ không tanh, cắt khúc, ướp: muối + tiêu + bột ngọt + chút nước mắm.
- Bác chảo lên bếp, cho 2 muỗng súp dầu chờ nóng, trút: tỏi + ớt + xả vào đảo đều cho tỏi xả vàng và lên màu, cho lươn + màu cà gấc vào xào săn.
- Cho tiếp chén nước dão dừa vào đun lửa vừa, khi lươn chín nứt thịt thì nêm lại cho vừa ăn( không nêm nước mắm), vi hơi ngọt mới đúng điệu miền Nam, bỏ lá nhàu vào đun 2 phút, nhấc xuống, chế chén nước cốt vào.
- Dùng nóng với bún, chấm nước mắm mặn.
- Nếu làm lươn xào lăn, thì thêm vào: Bún tàu cắt khúc 3 lọn + nấm mèo thái to 4 tai + 2 muỗng súp đậu phộng giã dập + 3 cọng ngò om cắt khúc 3cm.
Source: AMTHUCVIETNAM,

25.1.09

Le dernier jour du Rat

Belle-Maman est venue du Viêtnam pour garder Junior durant les grandes vacances scolaires.
Hé oui, je n'ai pas trouvé d'autre solution compte tenu de sa maladie spécifique, des structures de vacances existantes et du temps à faire des recherches.
Le résultat c'est que Belle-Maman a remis les pendules à l'heure en ce qui concerne la célébration du Têt. Il faut ci, il ne faut pas oublier çà, il faut acheter celà, il faut faire comme çà, blah blah blah, etc...
Tu fait comme tu veux Mamie, tu cuisine ce que tu veux.
Je ne suis pas difficile coté bouffe.







20.1.09

Looking for

J'édite un billet spécial pour la personne qui m'a contacté au travers des commentaires laissés sur le précédents billet.
Pour que les choses soient claires, j'avais déjà vu cette requête par le biais de l'Amicale Vietnamienne et j'avais commencé ma petite enquête.
La demande ne m'étant pas personnellement adressé, je m'étais abstenu de diffuser cette affaire par principes.
Maintenant que j'ai été personnellement contacté par deux fois, je me permet de transmettre directement l'information.
En effet, je trouve cette affaire est interressante d'un point historique car c'est la première fois que l'on a un témoignage d'une personne rapatrié avant la période de "l'Eastern Queen" .

1949
- Juin 24, rapatriement de 612 Indochinois par le Yang Tsé.
- 24.6.1949 tàu Yang-Tsé rời Noumea chở 612 người về Hải Phòng.



Par contre j'ai supprimé les messages originaux pour ne pas laisser l'adresse mail de la personne à la portée des parasites du web.


Chào Frank BUI,

Trước hết thì xin phép anh cho tôi được giãi bày câu chuyện của gia đình minh.
Tôi là Phạm Văn Ngọc sinh năm 1940.
Bố tôi là Phạm Văn Ban, và mẹ - Nguyễn Thị Tho, đi Phu sang Nouvelle
Calédonie và sinh sống ở đó. Nhà ông bà ở gần Cảng. Bố mẹ tôi sinh
được 5 anh chị em, tất cả đều sinh tại Nouvelle Calédonie, Tôi là anh
cả tên Phạm Văn Ngọc, kế là Phạm thị Huệ, Phạm Văn Đạo, Phạm thị Nụ,
Phạm Văn Ân.
Năm 1949 thì bố tôi hồi hương, còn mẹ tôi mới sinh thêm đứa em - tên
Nguyễn Văn Ân. nữa nên không về được mà dự định đợi chuyến tàu sau.
Nhưng sau đó lại không có chuyến nào nữa.
Bố và 3 anh em tôi về quê Hải Phòng sinh sống. Năm 1961 mẹ tôi có gửi
thư và ảnh về 1 lần duy nhất. Theo thư thì mẹ tôi đã lập gia đình mới
và có thêm 2 em gái. Người chồng mới của mẹ tôi cũng có 2 người con
riêng.
Sau 1975 thì có người thân từ Sài Gòn về Hải Phòng chơi và nói là có
em Ân về Việt Nam tìm bố và các anh từ năm 1968, nhưng do chiến tranh
chia cắt 2 miền nên em tôi không về Hải Phòng được.

Tôi nhờ đứa cháu hàng xóm tìm giúp thông tin những người Việt Nam tại
Nouvelle Calédonie, và tìm được địa chỉ của các anh/ chị. Nên tôi kính
nhờ anh/chị giúp tôi tìm giúp thông tin về mẹ và các em của
tôi. Tôi nghĩ rằng hội người Việt Nam ở Nouvelle Calédonie liên hệ với
nhau nên sẽ dễ dàng tìm được thông tin về mẹ và các em của tôi.

Tôi đã được đứa cháu cho xem những bức hình mà anh / chị về Hải Phòng
thăm quê, tôi nghĩ có thể có các anh em của tôi, nhưng do thời gian
lâu quá nên họ không còn nhớ gì nhiều về quê hương nên họ không tìm được.


Rất mong được anh/ chị Frank BUI hồi âm cho biết.


J'ai fait une traduction sommaire :

Je m’appelle Pham Van Ngoc, je suis née en 1940.

Mon père Pham Van Ban, et ma mère Nguyen Thi Tho, étaient partis en Nouvelle Calédonie et y vivre. Nous habitions près du port. Mes parents on eu 5 enfants, tous nés en Nouvelle Calédonie, je suis l’ainé Pham Van Ngoc, ensuite Pham Thi Hue, Pham Van Dao, Pham Thi Nu, Pham Van An.

En 1949 mon père est rapatrié, mais ma mère venait juste de donner naissance à Nguyen Van An. Elle devait attendre le prochain voyage.

Mon père et 3 enfants sommes rentrés vivre à Hai Phong.
En 1961, ma mère a envoyé lettres et des photos de seulement 1 fois.

Selon la lettre de ma mère a fondé un nouveau foyer et a eu 2 autres filles. Le mari de la mère avait aussi 2 enfants
propres.

Après 1975, des proches de Saigon venus à Hai Phong ont dit que mon frère An, était à la recherche de son père depuis 1968, mais à cause de la guerre il n’a pas pu aller à Hai Phong.

Je demande l’aide des vietnamiens de Nouvelle Calédonie
Pour m’aider à retrouver ma famille.
…….

Sincèrement: Pham Van Ngoc

17.1.09

En attendant le Buffle

2009 devrait être une année propice au activités agricoles mais de toutes façons, je n'ai jamais eu la main verte.
Par contre Madame a refait verdoyer son petit petit coin de jardin.
Junior aime manger les carottes alors, lui et moi allons "essayer "d'en faire pousser .