INTRODUCTION

24.3.08

Un lundi de Pâque

Après plus d'une semaine de temps pourri, le soleil est apparu ce matin.
Pas de vent et marée haute. Des conditions idéales pour sortir la planche et la rame.
5 minutes plus tard c'était la séance Zen dans la baie de Magenta.

C’était aussi l’occasion pour moi de ressortir mon vieil appareil photo étanche Sony DSC-U60.
On trouve mieux maintenant et pas plus chère (par rapport au prix que j’avais payé à l’époque). Mais bon, les 2 mégapixels sont suffisant pour faire des diaporamas sur internent et l’appareil est en très bon état de marche. Ca ne vaut même pas le coup de le revendre.
Pour la petite histoire, j’avais des soucis avec le capteur de l’appareil mais j’ai réussi à la réactiver à l’aide d’une lampe à infrarouges (d’un appareil de massage). Du moins, je pense que c’est grâce à cela.





L’après-midi il faisait encore « assez » beau, et j’avais à Junior d’aller l’emmener barboter à la « baie des citrons ». J’en ai profité pour faire une séance photos, histoire de se faire la main.
Comme ça, quand j’aurai besoin de me détendre au boulot, j’aurai juste à aller sur mon blog et à visionner ces diapos ^^.



23.3.08

MATT K. MATSUDA

Vous ne le connaissez pas ? Moi non plus ^^.


Pourtant il est passé par chez nous et a même écrit un article sur nous :



MATT K. MATSUDA (Ph.D., UCLA) joins the Office of Undergraduate Education as the College Avenue Campus Dean. A member of the Rutgers History Department since 1993, Professor Matsuda has been an undergraduate vice chair and a project director at the Rutgers Center for Historical Analysis. He teaches and researches Modern European (particularly French) and Asia and Pacific comparative questions and has written books about memory and historical thinking, empire and emotions, and is currently working on a general study of civilizations and encounters in the ocean-world of the Pacific. He is a recipient of undergraduate teaching awards at both UCLA and Rutgers and has been a guitarist and performer on the indie underground music scene. He looks forward to participating with students and faculty in creating programs that fully engage the scholarly, artistic, and scientific talents of the Rutgers community.



Source : undergraduate.rutgers.edu



"Affinities and Empires:¾ Tales from the Pacific." Paper presented at Seascapes, Littoral Cultures, and Trans-Oceanic Exchanges, Library of Congress, Washington D.C., February 12-15, 2003.

Extrait :


In New Caledonia, Tonkinese, Japanese, Javanese were brought at the turn of the twentieth century to labour in plantations and mines. Everywhere, from Melanesia to Polynesia to Australia and New Zealand, the faces and peoples of Asia. The names of Japanese and Korean corporations, the Chinese newspapers and shops, the rows of Thai and Vietnamese businesses, restaurants, gift shops. In Nouméa on the Rue de Verdun Trinh auto-radio squares up its fences against Restaurant Indochine. Monsieur Hoang of the nearby Vilbar snack corner dispenses advice on marrying Laotians. I am reminded how tales of love also frame a chronology of France and Cochinchine, Annam, Tonkin, Laos, and Cambodia as they were protected, possessed, and colonized into "Indochina."
From the middle nineteenth century, military men like Pierre Loti or Captain Francis Garnier declared missions of passionate fraternalism become patriotism, adventures transmuted into the "Conquest of Hearts" of geographer Auguste Pavie at the turn of the century. The "possession of the native" promoted by colonialists was realized in civil policy of the early twentieth century through state-approved mixed liaisons and colonial marriage fictions. The possibilities and limits of this imperial romance were tested and constantly renegotiated by generations of Vietnamese like Bui Tanh Vanh or Tran Van Tung, who accepted France as affectionate mother, brother, or lover, or Nguyen An Ninh, who reversed the romance, intoning, "it is not for a sentimental project that France has gone to Indochina one would have to be the most stupid sort of colonial to believe in "the Civilizing Mission."
At the Vilbar snack corner, M. Hoang tells of his life as a concert musician in Vietnam—he was a cellist. I think of the essays of Bui Tanh Vanh, who founded a European classical music school in Hué in the 1920s. In the colonial era Bui imagined himself the (perhaps unappreciated) son of a loving French mother. "It would be have to think that France has crossed seven thousand kilometers of ocean to come in good will, extending us a hand, without expecting anything of us. She perfectly has all the rights that justice confers upon an adoptive mother." Bui even asserts a parallelism between French gunboat officers and motherly love: "the policy of our affectionate adoptive mother is the same as that applied by a generous ship's captain regarding strangers stowed away on board." He also finds common cause with "our good adoptive brothers they honor their mother as they make themselves honorable; they love all as they make themselves loved."


historycooperative.org

22.3.08

Le jour de ma naissance

Que se passait-il au Vietnam le 25/04/1966, jour de ma naissance .
Sur France Inter, on annonçait l’apparition de mig 21 dans le ciel nord vietnamien et on se posait des question sur la nationalité des pilotes. Russes, chinois ou nord vietnamiens ?




40 ans d’histoire (de nems) réduits en gravats.

C’était prévu depuis un an déjà mais ça m’a fait tout drôle de voir la démolition en deux temps trois mouvements du premier complexe vietnamien qui a été édifié en Nouvelle-Calédonie.


Je n’ai même pas penser à prendre des photos en souvenir mais j’en ai trouvé une sur le net :


Le quotidien local nous a fait un petit article à ce sujet :

"Un centre d’affaires devrait remplacer L’Impérial

Alors que vient de s’achever la démolition du complexe commercial L’Impérial, le propriétaire du site envisage d’y reconstruire un centre d’affaires.Menée tambour battant à grand renfort de pelleteuses, la destruction du complexe commercial L’Impérial aura nécessité moins d’un mois de
travaux. La place est désormais bien nette. Les gravats ont été enlevés et serviront à l’édification d’un remblai du côté de Païta. Ils seront soigneusement ensevelis car il y avait des suspicions concernant la présence d’amiante.

Concession Hyundai

Le site est donc prêt à accueillir un nouveau projet immobilier. Mais sa mise en chantier n’est toutefois pas pour tout de suite, comme le précise Jean-Pierre Dang, propriétaire du site : « Nous avons un avant-projet concernant un centre d’affaires mais rien n’est encore arrêté. Le cabinet d’études de l’Atelier d’architecture de Jean-Pierre Huvon planche sur sa faisabilité et sur son éventuelle rentabilité. » Et d’ajouter : « Cela pourrait
être un centre d’affaires comprenant un immeuble et un hall d’exposition.
L’immeuble accueillerait une dizaine de commerces au rez-de-chaussée et des bureaux sur quatre étages. Le hall d’exposition, à l’ancien emplacement de Farmagri, abriterait la concession Hyundai de mon frère Jean-Paul.»

Jean-Pierre Dang explique par ailleurs pourquoi il a tenu à faire raser L’impérial, même s’il n’a pas de projet immédiat pour le site : « J’ai voulu faire place nette, car les locaux étaient souvent squattés la nuit et, à plusieurs reprises, il y a même eu des départs d’incendies. Cela risquait de devenir trop difficile à gérer. »


Michel Martin
Les Nouvelles Calédoniennes - 22/03/2008"

L’histoire de l’Impérial en quelques dates

1967: Construction de l’immeuble Impérial. Ouverture de la première salle des fêtes et du supermarché.
1968: Vente du fonds de commerce.
1974: Ouverture de la nouvelle salle des fêtes Le Majestic et de la quincaillerie Chuvan frères. 1978: La maison Barrau reprend la gérance du supermarché.
1992: Fusion avec la maison Ballande pour créer un grand magasin de bricolage. Fermeture de Chuvan frères. Ouverture du magasin Vietnam Asie.
1996: Fermeture de Vietnam Asie.

Parce que la saga des Frères Chu Van mérite d’être connue, j’en rajoute une couche :

"La destruction de l’ex-propriété Laurent Chuvan est en cours. Symbole de la réussite puis de la déchéance d’un homme, cette immense maison, bâtie à la fin de la période la plus troublée de l’histoire de la Nouvelle-Calédonie, va laisser place à une résidence de standing.

L’affaire d’Ouvéa était encore dans les esprits. Les accords de Matignon et d’Oudinot à peine signés.

Sur les contreforts du Ouen-Toro, zone quasiment non bâtie à l’époque, Laurent Chuvan, fils d’un migrant vietnamien, décide de construire sa maison. Immense. Car Laurent est un « grand rêveur » explique avec respect Joseph, un de ses cadets. Il veut pouvoir y accueillir ses dix frères et sœurs et la ribambelle de nièces et de neveux.

L’heure de gloire

La maison est assez « m’as-tu-vu » avec ses deux ailes en forme de pinces de crabe ouvertes sur un énorme faré, sa piscine, son terrain de tennis…Dans un contexte où beaucoup s’interrogent sur le devenir de la Nouvelle-Calédonie, où beaucoup d’argent est investi à l’extérieur du territoire, Laurent Chuvan n’a pas peur de dépenser 200 millions dans une maison. Ça jase beaucoup en ville. En réalité, la maison coûte beaucoup moins cher car il assure lui-même le chantier avec une équipe d’employés du bâtiment. En 1990, elle est terminée. Laurent Chuvan occupe une aile et Joseph l’autre. C’est l’heure de gloire de cette famille qui doit tout à ses parents, commerçants acharnés, à Koumac d’abord, puis au Faubourg-Blanchot où ils bâtissent leur réussite. Le début des années 90, c’est la glorieuse époque de l’Impérial. Le Majestic brille de mille feux. La quincaillerie Chuvan Frères profite de la dynamique des accords. Car en fait, en homme d’affaires avisé, Laurent Chuvan a anticipé la relance économique.


L’empire s’écroule

Dans l’immense maison — précurseur avec ses toits de tuiles vernissées bleues — des fêtes, pas que de famille, ponctuent les semaines. Mais la fortune ne sourit pas toujours à l’homme de cœur qu’est aussi Laurent Chuvan.
L’incendie du centre Barrau puis l’échangeur construit devant l’Impérial font s’écrouler son petit empire alors qu’il rêve de bâtir une immense tour de commerce et d’affaires. Ses déboires sont aussi rapides que son ascension.

L’homme est ruiné. La propriété du Ouen-Toro, plantée sur un terrain de 55 ares, est mise en vente aux enchères. Achetée par un promoteur immobilier, ses jours sont comptés. Laurent Chuvan décède peu après. Devant la maison-symbole, détruite au marteau et au bull, Joseph Chuvan exprime sa tristesse. Mais il relativise. « Cette maison, c’était son rêve à lui, à Laurent. C’est lui qui a voulu faire grand. C’était le grand frère et c’est lui qui a choisi. Il a perdu, c’est comme ça. »

Les Nouvelles Calédoniennes du 30/04/2002 "

20.3.08

SOUTIEN AU DALAI LAMA

Par le biais d’un e-mail que j’ai reçu, je découvre une association dont le but mérite d’être relayé au travers de mon blog.

ASSOCIATION LOTUS
BP 5421 98853 Nouméa
Nouvelle Calédonie
Pacifique sud
Tel. (687) 78 76 55

L'Association Lotus est régie par la Loi du 1er juillet 1901
Elle est enregistrée au Haut-commissariat de Nouvelle Calédonie sous le numéro 0981000196
RIDET 77954


Chers tous,

A travers le monde, la communauté internationale se mobilise pour soutenir le Dalai Lama qui réclame plus de retenue du gouvernement chinois, un dialogue avec Pékin et une enquête internationale sur les tragiques évènements survenus au Tibet.
Cliquez sur la ligne ci-dessous pour soutenir son action pacifique et merci de communiquer ce message aux personnes intéressées.
Click here to sign the Avaaz.org petition


Cordialement
Monique Brochet

www.lotusassociation.fr


10.3.08

Robert TATIN D'AVESNIERES

Robert TATIN D'AVESNIERES (1925-1982)

Un peintre que je vient de découvrir sur un site qui lui est dédié .
L’une des particularités de cet artiste, c’est qu’il a aussi peint des vietnamiens, non seulement noyés dans les scènes de vie, mais aussi comme thème principal. Chose rare qui mérite d'être mentionnée.


L’embarquement forcé des Vietnamiens pour Hanoï à partir du 30 décembre 1960. Tatin avait été bouleversé par cette reconduite forcée des Vietnamiens vers leur pays en guerre. Il note les conséquences économiques de ce départ sur la vie quotidienne à Nouméa : sans « Tonkinois » comme on les appelait, plus de légumes sur les étals – la plupart des maraîchers étant des Vietnamiens. Alors il s’énerve : « Ce pays crèverait de faim si les bateaux n’arrivaient pas d’Australie, de Nouvelle-Zélande. Sombre humanité – Garde-chiourmes – gendarmes – douaniers – soldats – marine militaire – bagnards. Résultat : 0 + 0 = 0. »

Départ des Vietnamiens de Port-Vila (1965)

Musée de Tahiti et des Iles


Vietnamiens au marché de Port-Vila (1963)
Musée de Tahiti et des Iles


Le port de Nouméa (1960)
Musée de Tahiti et des Iles



Scène de rue au Quartier latin, Nouméa. Non daté

8.3.08

"Chez Nadette"


J’avais eu écho de la sortie d’une série télévisée locale ayant pour décor une épicerie asiatique (vietnamienne ?). N’ayant pas d’autres précisions, je suis resté sur ma faim jusqu'à ce soir où j’ai trouvé un article sur lemoutondenis.com

Par la suite ça va plus vite avec le mot clef : « Chez Nadette »
Sur
nouvellecaledonie.rfo.fr, on tombe sur l’article du 22 février 2008.
Sur
province-sud.nc, on peut avoir des détails (copiés collés ci-dessous) dans l’édition du mois de mars de Courrier Sud.





Rendez-vous chez Nadette
A partir du 17 mars, cette épicerie asiatique servira de décor à une série 100 % calédonienne programmée tous les jours avant le JT.
Son credo : rire de tout, en évitant les clichés.

Voici de quoi rafraîchir un peu le PAC (Paysage audiovisuel calédonien) ! A partir du 17 mars, TNC diffuse à 19 h 25 une courte série de fiction humoristique.
Tout simplement la première série 100 % calédonienne, avec auteurs, comédiens, équipe de tournage et thèmes locaux.
« L’objectif, c’est de créer un rendez-vous fort avec les téléspectateurs, précise David Gonnord, producteur de la série et cogérant de la société Imag’In. On cherchait un endroit unique où pouvaient se dérouler toutes les scènes, c’est pour ça qu’on a choisi une épicerie. Le second paramètre, c’était d’avoir plusieurs personnages qui font la culture et la diversité calédoniennes, avec un humour qui soit proche des gens d’ici ».
Résultat : trois minutes de rigolade quotidienne chez Nadette, juste avant le JT. Quatre clients arpenteront les rayons de l’épicerie :
Teddy le
Calédonien,
César le Kanak,
Flore la Métropolitaine,
et Jessica le rae-rae…
Sans oublier bien sûr la gérante, Nadette, dont on n’apercevra que les mains !
« Je dois avoir des mains très ‘‘parlantes’’, plaisante Sam Kagy, alias Nadette. La couleur de mon vernis change tous les jours et mon entourage commence à me prendre pour une folle ! »

160 épisodes prévus


La plupart des comédiens de la série sont issus de troupes de théâtre locales, sauf Teddy qui a fait ses grands débuts avec le tournage de « Foudre ».
Pour travailler les textes, des répétitions sont animées par Alain Mardel avant les tournages, tandis que Marie-Noëlle Lopez-Ricart se charge de la réalisation côté TV.
Chaque épisode est prévu pour s’articuler autour d’une
introduction, trois scènes et une conclusion.
Après le visionnage des deux pilotes, RFO a été séduit et 80 épisodes sont d’ores et déjà programmés. 80 autres devraient suivre qui nous conduiront jusqu’à la fin 2008.
De son côté, la province Sud s’est impliquée dans le projet à travers un concours financier décisif et l’organisation des castings par son bureau d’accueil des tournages.

Sylvain Derne
Courrier Sud







Remarque perso :

Ces mains feraient plus asiatiques (vietnamiennes ?) avec de l'or et du jade^^.

Update de 15/03/2008


Dans l'histoire, Nadette a 35 ans. Elle doit être plus Rn'B que Cải Lương. Ce qui doit expliquer son coté bling-bling.

Update du 17/03/2008

Comme vient de me l'annoncer le vénérable Anonyme, ceux qui ne captent pas RFO NC vous pourrez suivre les épisodes (si j'ai bien compris) sur le site dédié que je met en link.

6.3.08

Ma cousine de Bretagne

En vérité nous n’avons aucun lien de parenté mais juste une homonymie dans nos racines.
Par contre elle a toujours de la famille en Nouvelle-Calédonie.


"ANH GLOUX est née à Nouméa. Sa maman est sino-vietnamienne, et son père breton.
Elle a passé les premiers mois de sa vie dans un bateau en construction, a vécu en mer, traversé l'Atlantique sur un trois-mâts norvégien, a navigué à bord d'un thonier-germonier limite d'âge... Elle habite maintenant Concarneau. Sa grand-mère était traiteur, sa maman cuisinière. Elle a été directrice du musée de la pêche de Concarneau. La mer elle l'aime, elle la navigue, elle la vit, elle l'écrit, elle la peint et... elle la mange !"
"Une douzaine d'années dans les musées maritimes m'initie au dessin technique (conception de planches pédagogiques, de plans de modélisme) à la scénographie et à l'ethnologie. Le goût pour le trait et la précision du dessin est sans doute influencé par des origines asiatiques. Couleurs et fantaisie sont en tout cas une constante dans le travail de peintre illustratrice, avec souvent un clin d'oeil à l'univers marin, aux voyages, à la Bretagne."
http://www.acryom.com/article-3246-Anh-gloux.html


être née sur une île
avoir ses racines à l’Ouest et à l’Est, cela peut être très, très enrichissant et aboutir sur une trichromie créative. Elle n'a "pas remis les pieds sur le Caillou depuis 1973...et les racines viet de Nvelle Calédonie commencent à chatouiller ses semelles." En attendant de la voir débarquer à Tontouta, vous pouvez toujours faire un tour sur son blog (d'ou j'ai "emprunté" l'image et son commentaire ci-après ^^)


" le kitsch de la couverture en velours avec impression pailletée brillante ! belle facture pour un album photo qui date de 41 ans..."