INTRODUCTION

29.3.07

James A. Michener

Il y a quelques mois, j'avais publié un billet sur l'écrivain James A. Michener.
Apparemment d'autres personnes locales se sont aussi interressées sur la vie et l'oeuvre de cet homme car l'information ci-dessous est actuellement diffusée et la semaine prochaine, j'irai faire un tour.

Donc, pour qui ça peut interresser aussi :

Communiqué de Presse de l’A.D.C.K. - centre culturel Tjibaou

24 images secondes dans les Mers du Sud Projections de fictions - cinéma du Pacifique

James A. Michener, l’enfant chéri d’Hollywood

jeudi 5 avril 2007 à 18h15 salle Sisia - entrée gratuite

Projections de fictions présentée par Sonia Faessel

Que James A. Michener ait été un auteur privilégié par Hollywood, rien d’étonnant à cela : il incarnait à merveille une Amérique grande, courageuse et généreuse.
Né en 1907 à Dolyestone, Pennsylvanie, il est mort récemment à l’âge de 90 ans. Abandonné à la naissance par ses parents, ses racines resteront toujours un mystère pour lui et seront au cœur de son œuvre, mais cette incertitude lui donne le goût de l’ailleurs. Son nom, il le doit à une brave veuve du nom de Michener, qui l’éleva avec ses deux enfants du mieux qu’elle put. Il connut la pauvreté et apprit à faire bouillir la marmite de la famille de très bonne heure. L’expérience du Pacifique, il l’a comme personne : il a fait la guerre, visité quarante-neuf îles du Pacifique sud, en Mélanésie, Micronésie et Polynésie française, a vécu aux Nouvelles-Hébrides (île Espiritu Santo) avec une Tonkinoise surnommée Bloody Mary, dont le caractère bien trempé lui inspirera le personnage principal de son premier livre, un recueil de nouvelles appelé Tales of the South Pacific.
En 1948, il gagne le prix Pulitzer pour ce livre qui devient d’abord une comédie musicale à Broadway puis
un film : South Pacific. Son cœur ne sera jamais loin du Pacifique vers lequel il revient régulièrement, et sa connaissance des îles et des populations est exceptionnelle, autant par une curiosité naturelle envers des peuples différents que par le travail que lui avait donné la Navy pendant la guerre. Il devait
observer l’interaction des deux cultures et déterminer les problèmes que pouvait poser le choc de l’arrivée des Américains chez des peuples ayant établi une civilisation entièrement fondée sur la nature (précisément détruite pendant la guerre du Pacifique).
Le Pacifique et Hollywood, c’est une alliance parfaite entre un grand écrivain, voyageur et humaniste, et des metteurs en scène de talent. De quoi réjouir une fois de plus les accros de la toile.

Information presse: Jérôme DEVILLERS Chargé de communication 41 45 59 / 79 29 75

22.3.07

Jeudi de la Francophonie

Dans la série des Jeudis du centre ville, ce jour ou plutôt cette fin de journée a pour thème la francophonie liée à la grande fête du 20 dernier. Le Vietnam se devait d’être représenté, et ce par le biais de L’amicale vietnamienne.

Le Vietnam entre le Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie.

La vina bouffe coté pile.














17.3.07

Azouz Begag

Une information qui n'a pas de lien avec le vietnam, si ce n'est le passé historique du caillou, et qui mérite d'être relayée.





M. Azzouz Begag a quitté Nouméa lundi (5 mars). Sa visite a
été marquée dimanche à Bourail, village de la côte ouest, par l'hommage qu'il a rendu aux Algériens déportés en Nouvelle-Calédonie à la fin du XIXème siècle.

(AFP, 5 mars 2007)


Vous pouvez lire la suite ainsi que d'autres informations toutes aussi interressantes sur etudescoloniales.canalblog.com comme :

- Guerres de mémoire ou histoire : pour une vulgarisation de qualité
(Claude LIAUZU)

La parution d’un manuel d’histoire pour les écoles primaires de la Nouvelle-Calédonie risque de passer inaperçue dans la capitale des arts et des lettres. Pourtant, ce n’est pas un mince événement d’avoir élaboré une histoire partagée entre les diverses populations. C’est une contribution au devenir
commun qu’elles ont à construire à partir d’un lourd passé.
Cela sans complaisance envers les nostalgiques du bon vieux temps de la colonisation, ni envers les pénitents battant leur repentance sur la poitrine de leurs ancêtres, ni envers ceux qui se réclament du statut éternel de victime absolue. Cela aussi sans choisir le plus petit commun dénominateur entre Kanak, caldoches, descendants de déportés et bagnards, de petits colons, de Polynésiens et asiatiques. En acceptant leur pluralité, les auteurs (dont un seul Kanak, en raison du retard scolaire légué par le passé, regrettent-ils) ne se sont pas réfugiés derrière une impossible neutralité, n’ont esquivé aucun des grands problèmes auxquels sont confrontés les enseignants du «Caillou».

- biographie de Hô Chi Minh, par Pierre Brocheux

Présentation de l'éditeur

Grande figure du mouvement communiste
international du XXe siècle, Hô Chi Minh (1890-1969), le père de l’indépendance vietnamienne, a pâti ces dernières décennies des révélations sur les crimes de Staline et Mao, et apparaît relégué aujourd’hui dans la galerie des tyrans rouges sur lesquels pèse désormais l’opprobre universelle. Loin de redonner une virginité à «l’oncle Hô», cette biographie, écrite par un des meilleurs spécialistes français de l’histoire de l’Indochine, cherche à comprendre comment ce redoutable homme d’action, qui changea cent fois l’identité, connut l’exil pendant plus de trente ans dans toutes les régions du globe et manqua mourir mille fois, a pu devenir cette icône figée, emprisonnée sous la chape de plomb d’un mausolée qu’il désavouait, devenu objet de culte après avoir été élevé au rang de héros national et de génie tutélaire.