INTRODUCTION

3.8.11

Les "niaoulis" en quête de leur passé

Trois Calédoniens d'origine vietnamienne ont mis en hibernation leurs affaires à Nouméa pour se documenter pendant un mois au Vietnam auprès des travailleurs qui avaient passé une vingtaine d'années en Nouvelle-Calédonie avant d'être rapatriés il y a un demi-siècle.


Pham Ngoc San Roland, Nguyên Van Miên Michel, Bùi Duy Can Rolland ont achevé à la veille de la Fête nationale française leur tournée d'un mois dans plusieurs villes et provinces vietnamiennes. Ils ont pu interviewer et filmer une vingtaine de nonagénaires et plus dont beaucoup restent étonnamment vifs d'esprit. Il s'agit de "chân dang", terme vietnamien que se donnent les "engagés sous contrat", principalement originaires du delta du Nord du Vietnam, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle sous la colonisation française pour aller travailler en Nouvelle-Calédonie ou aux Nouvelles-Hébrides, aujourd'hui Vanuatu. Et les "chân dang" donnaient à leurs descendants nés en Nouvelle-Calédonie l'appellation "niaoulis" en référence à cet arbre nombreux dans le pays et qu'ils s'en servaient comme une plante médicinale.


"Un devoir de mémoire, c'est notre seule motivation", a déclaré Pham Ngoc San, commerçant à Nouméa, qui approche de la soixantaine. "Nous voulons recueillir les restes de souvenirs de nos ascendants sur les raisons qui les avaient poussés à quitter le pays, et sur leur condition de vie en Nouvelle-Calédonie". Si certains "chân dang" ont dû quitter le pays et partir à l'aventure pour des raisons d'ordre sentimental ou matrimonial, la plupart furent tentés par l'appel du gain alors que la misère régnait dans les campagnes nord-vietnamiennes.



"On n'a pas la prétention de réaliser un film, au sens strict du mot, seulement mémoriser les images de ceux qui ont vécu avec nos parents et leurs souvenirs susceptibles de nous aider à imaginer les conditions pénibles de la vie des +engagés+ sur les mines de chrome et de nickel ou dans les exploitations agricoles", renchérit Nguyên Van Miên, un alerte sexagénaire. Les "engagés", hommes et femmes, travaillaient dans des centres miniers, souvent exploités à ciel ouvert, beaucoup de femmes furent affectés aux travaux de servante ou de cuisinière.

Le groupe a rencontré les derniers "chân dang" à Hanoi, Hai Phong, Hai Duong, Quang Ninh, Nam Dinh, Thai Binh, Ninh Binh, Tuyên Quang, Thai Nguyên et Hô Chi Minh-Ville.

"Ils ont tous connu un passé souvent douloureux", a résumé Bùi Duy Can. Les sévices corporels et les abus étaient chose courante. Soixante-dix ans après, d'aucuns se souviennent encore de l'expression "à la boîte" que les patrons employaient pour signifier une punition en maison d'arrêt.

Cette quête du passé a pris forme au cours de plusieurs rencontres au Vietnam des "niaoulis" et enfants de "chân dang" nés aux Nouvelles-Hébrides consacrées au cinquantième anniversaire de leur rapatriement entre 1961 et 1964. L'initiative de Pham Ngoc San Roland, Nguyên Van Miên Michel et Bùi Duy Can Rolland fait partie d'autres démarches de "niaoulis" tant en Nouvelle-Calédonie qu'au Vietnam. En particulier, ils tentent de recueillir des témoignages sur les événements relatifs aux "chân dang" pour reconstituer leur histoire.

Les "chân dang", pour la plupart originaires de provinces surpeuplées du delta du Nord du Vietnam où la famine régnait, furent recrutés volontairement sous un contrat d'une durée de cinq ans. Ils partirent de Hai Phong pour travailler en Nouvelle-Calédonie essentiellement pour les mines de chrome et de nickel, et aux Nouvelles-Hébrides dans les plantations de cocotiers et de caféiers. Douze mille Vietnamiens sont passés successivement en Nouvelle-Calédonie entre 1891 et 1939, date du dernier arrivage. Après les départs prévus par le contrat, en 1939, pour des raisons diverses, 3.940 furent bloqués sur le territoire. La plupart d'entre eux réclamaient leur retour au pays. Après avoir mené de dures luttes et subi de sévères brimades, une vingtaine d'années plus tard, la majorité d'entre eux, alors plus de 5.700 "chân dang" et leurs descendants (de Nouvelle-Calédonie et des Nouvelles-Hébrides) purent regagner le Vietnam par bateau entre 1960 et 1964 suite aux accords conclus entre Paris et Hanoi. Le dernier des 11 convois accosta Hai Phong le 8 mars 1964.

Michel Duc/CVN
17/7/2011

9.7.11

Long Vân Khánh Hội



Mô tả blog :

1. Để tưởng nhớ công lao của những ngưới dân phu mộ thời nô lệ đã hy sinh tuổi trẻ khai phá, xây dựng Tân đảo nay là Vanuatu.
2. Tìm và liên lạc với các vị con, cháu của họ hiện đang sinh sống tại Việt nam và các nới khác trên thế giới nhằm ghi lại trang sử hào hùng đó.

Tự giới thiệu :

Là con của người "phu mộ" sinh dưới thời nô lệ của Pháp tại Tân đảo nay là Cộng hòa Vanuatu. Hồi hương về Việt nam năm 1963. Trở lại Vanuatu năm 1995 và đang sinh sống tại Port Vila. Thường giúp đỡ những người ở Việt nam hoặc người ở nơi khác mới tới. Luôn nhắc nhở con cháu hướng về Tổ quốc Việt nam, quê hương của ông bà Tổ tiên của mình.

28.6.11

1960 - 2010

DISCOURS DU 50e ANNIVERSAIRE DU RAPATRIEMENT DES VIETNAMIENS DE NOUVELLE-CALEDONIE ET DU VANUATU

AU VIET NAM 1960- 2010 (Haiphong, 31 décembre 1960)

Mesdames, mesdemoiselles et messieurs,

Au nom de la délégation de la section hanoïenne de liaison avec les Vietnamiens en Nouvelle-Calédonie et au Vanuatu, je présente aux délégués, aux invités, à nos anciens ainsi qu’à tous les frères et sœurs, mes sincères salutations.

L’année 2010 approche à sa fin et il nous reste encore très peu de temps pour la clôturer avec de grands évènements qui feront la fierté de chaque Vietnamien vivant dans le pays ou en Outre Mer.

La grande cérémonie de célébration du millénaire de Thang Long Ha Noi, a permis de mettre en lumière la beauté de la ville qui a connu beaucoup changements et qui s’est considérablement modernisée au fil du temps. Elle mérite aujourd’hui d’être nommée « Capitale héroïque et de la Paix ».

Venant de toutes les provinces, nous nous réunissons aujourd’hui à l’endroit où nous avions mis les pieds pour la première fois, pour fêter le 50ème anniversaire de notre arrivée sur cette terre Patrie.

50 années sont longues dans une vie. Pendant toute cette période, beaucoup d’évènements se sont passés. Et aujourd’hui, nous consacrons une journée entière pour se retrouver, partager, échanger et écouter les confidences entre amis.

Nous avons bien écouté le rapport de M. Trinh Van Tai sur les «50 années de dévouement et de maturité des Vietnamiens rapatriés ». Il s’agit d’une sorte de photographie représentant des milliers de cœurs, des milliers de bras, des milliers de cerveaux. Beaucoup ne sont plus là maintenant, mais leurs noms sont enregistrés dans la contribution à l’édification commune. C’est grâce à leur labour si nous bénéficions aujourd’hui, d’une vie meilleure.

Nous sommes très heureux de la présence parmi nous des Viet Kieu venant de Nouvelle-Calédonie, du Vanuatu et d’autres pays. Ils sont présents aujourd’hui à ce rendez vous très symbolique. Leur présence contribue à la réussite de cette journée.

Nombreux sont les Viet Kieu, qui auraient souhaité assister à cette manifestation mais malheureusement, leurs obligations les ont retenus. Cependant en ce moment même, ils sont de tout cœur avec nous. M. et Mme Dang Van Nha (M. Nha, président de la SMSP) ne pouvaient pas être présents mais ils ont envoyé un don. Que reflète cette générosité ? Elle prouve qu’au plus profond du cœur de nos immigrants, un sentiment fort les unit à leur pays d’origine.

Depuis le 40ème anniversaire de rapatriement en l’an 2000, après la création de l’Association de Hai Phong, de nombreuses associations et clubs ont vu le jour, dans diverses provinces du pays. Ils sont basés sur l’entraide et l’échange dans des divers domaines. Des journées de rencontres et de partage ont été organisées pour définir les relations d’amitié et d’entraide entre le Vietnam, la Nouvelle-Calédonie, le Vanuatu mais également avec d’autres pays. Ces rencontres étaient l’occasion d’encourager nos Viet Kieu à continuer de préserver le patrimoine culturel et à contribuer au développement de la grande union du peuple. Lors de ces manifestations, il s’agissait également de les tenir informés de la position et de la politique de l’Etat envers eux.

En Nouvelle-Calédonie, vivent 3000 Viet Kieu bien intégrés dans la vie économique et sociale du pays. Ils se sont affirmés en tant que groupe culturel dans une société multiethnique, et remplissent leurs devoirs en tant que citoyens du pays. Si ces Viet Kieu ont su préserver leur culture d’origine, c’est parce que le sang vietnamien coule dans leur veine. Malgré l’éloignement avec la Mère Patrie, ils n’oublient pas le pays de leurs ancêtres. Les anciens ne sont, certes plus là, pour leur inculquer l’attachement à la terre d’origine, mais les jeunes générations possèdent le patrimoine du sang qui est un lien très fort et indéfectible.

Monsieur Jean Khac, l’ancien président de l’Amicale Vietnamienne, m’a confié : « Maintenant nous ne connaissons qu’un seul Vietnam pour phare, et c’est la terre de nos ancêtres ». Son fils Jean Martial qui a endossé 4 mandats en tant que président de l’Amicale vietnamienne affirme quant à lui : «Le Vietnam est toujours présent dans mon cœur ».

En 2008 Jean Martial et son épouse ont entrepris un voyage au pays. Après avoir rendu visite à la famille, ils sont allés à l’Orphelinat Hoa Binh qui accueille des enfants victimes de l’agent orange/dioxine. Jean-Martial a alors promis de les aider.

En septembre 2008, l’Amicale vietnamienne a organisé un voyage au Vietnam pour une délégation composée de 19 personnes. Cette délégation a été reçue par le Président du Comité d’Etat des Vietnamiens à l’étranger.

En 2009, le président de l’Amicale vietnamienne nous a proposé de signer un traité d’amitié. Nous avons été conviés à venir à Nouméa pour signer ce traité.

Ainsi, le 8 mars 2009, notre délégation composée de 6 personnes, est arrivée à Nouméa. Nous avons été reçus solennellement. La cérémonie de signature a eu lieu le 14 mars, en présence du président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et du président de la province Sud. Cette signature signifie pour les Vietnamiens vivant en Nouvelle-Calédonie, la pose du premier jalon historique de leur présence en Nouvelle-Calédonie.

L’une des clauses de la convention met en place les conditions d’échange entre les deux communautés afin de faciliter les déplacements des groupes de personnes souhaitant se rendre au Vietnam ou bien en Nouvelle-Calédonie.

Lors de cette signature, la délégation de la Section Hanoi a été reçue chaleureusement par des organismes comme les clubs « 4 Palmier», «Feu Vert ». Depuis quelques années, à chaque fois que des Viet Kieu viennent en visite à Nouméa, ils sont toujours reçus chaleureusement par les Vietnamiens de Nouvelle-Calédonie. Leurs séjours en Nouvelle-Calédonie ont été filmés et enregistrées sur des DVD. Et arrive toujours le moment où il faut se dire au revoir en chanson et où plus personne ne veut partir !

Fin septembre 2010, l’Amicale Vietnamienne a organisé un déplacement au Vietnam pour assister à la grande manifestation de 1000 ans de Ha Noi Thang Long. Trente-deux personnes ont fait partie de ce voyage. Parmi ces personnes il y avait :

- 20 d’origine vietnamienne

- 5 d’origine française

- 7 d’origine kanak.

La Section de Hanoi a facilité le séjour de la délégation des Viet Kieu de Nouvelle-Calédonie en s’occupant de l’hébergement, des déplacements, du programme du séjour ainsi que des activités.

Elle est aussi intervenue auprès du gouvernement pour que la délégation Viet Kieu de Nouvelle-Calédonie puisse assister au défilé de la grande cérémonie avec le groupe de délégation des Viet Kieu venant du monde entier. Nous ainsi pu obtenir des 10 places !

A l’arrivée à l’aéroport de Noi Bai, la délégation a été accueillie par la section de Hai Phong et de Hanoi.

La Section hanoïenne a reçu grandement la délégation calédonienne et a organisé des visites autour de Hanoi. Une rencontre amicale a eu lieu avec l’orphelinat Hoa Binh qui accueille des enfants en difficulté motrice ou autre. Tous les participants ont manifesté leur enthousiasme et leur fierté d’avoir participer à cette grande manifestation qui a lieu une fois mille ans.

A Haiphong, madame Giang Kim Thanh chef de la délégation et madame Gorodey, la ministre de la culture de Nouvelle-Calédonie, ont été reçues par le vice-président du Comité Populaire Hoang Van Ke.

Lors de ce séjour, les membres de la délégation calédonienne ont pu découvrir avec étonnement toute la richesse de la culture vietnamienne. Tous les participants ont été enchantés de ce voyage et en gardent un souvenir mémorable.

A l’issue de la grande manifestation pour les 1000 ans de Hanoi, madame Gorodey et ses collaborateurs, ont rejoint le groupe de l’AVNC. Les membres du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ont exprimé leur souhait de contribuer à entreprendre des recherches sur la culture vietnamienne et espèrent inclure la culture vietnamienne à la culture Calédonienne. Madame Henriette Falalevaki, élue de la Province Sud a exprimé sa fierté envers les Vietnamiens qui ont apporté leur dynamisme et leur bonne volonté pour la construction de la Nouvelle-Calédonienne. Elle a aussi ajouté qu’elle est heureuse de compter parmi ses amis, des Vietnamiens.

En commun accord entre L’Amicale Vietnamienne de Nouvelle-Calédonie et les organismes des Viet Kieu au Vietnam, un projet est en cours pour programmer un voyage destiné aux représentants de toutes les Associations, les Clubs dans toutes les provinces et villes du Vietnam. Cette information sera largement diffusée aux Viet Kieu.

Fin 2010 l’Association Viet Kieu de Haipgong – Vanuatu Ville de Haiphong a fait un très grand effort pour organiser l’anniversaire des 50 ans de l’arrivée des Viet Kieu au Vietnam. Lors de cette grande manifestation, malgré la froideur de la température, la chaleur était présente dans les cœurs. Nous souhaitons à la Section de Haiphong de continuer de progresser afin de devenir une association forte.

Nous souhaitons à la ville « Des flamnboyants rouges » d’obtenir et de devenir un centre économique de la région maritime du Nord du Vietnam et dans tout le pays.

2011 arrive, Dieu nous donne encore un an de plus et nous espérons qu’il nous donne aussi la santé et beaucoup de bonheur.

Nous souhaitons que la rencontre pour 50ème anniversaire du rapatriement des Vietnamiens de Nouvelle-Calédonie et Vanuatu soit un succès.

Nous souhaitons aux représentants, aux invités, à nos anciens ainsi qu’aux amis Paix et prospérité.

Merci

Section de Calédonie-Vanuatu Ha Noi

Le Président

Nguyen Van Ngan

--------------------------------------------------------------------------------------------------------Traduction discours du 31 décembre 2010

Mars 2011

Amicale Vietnamienne NC

7.5.11

Copier-Coller

Ou comment faire du déjà publié.
On peut comprendre qu'un simple blogueur (moi) fasse du copier-coller de divers documents collectés sur internet (en mentionnant toujours la source).
Mais de la part d'une journaliste, ça fait désordre. avec une impression de déjà vu.
(bon, c'est vrai que l'on "(re) parle " de moi à la fin :b)



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Cộng đồng người Việt ở Nouméa và hành trình đi tìm nguồn cội (04/04/2011)

Nouméa là thủ đô của Tân Thế Giới (Grand Terre) bao gồm các hòn đảo được mệnh danh “Paris của Thái Bình Dương”. Khoảng năm 1854, nơi này được người Pháp xây dựng làm cảng biển. Từ năm 1866, họ bắt đầu di dân một số người Việt đến sống và làm việc, số di dân gốc Việt nay trở thành người địa phương và con cháu họ ngày nay trở thành một cộng đồng đáng kể, chiếm khoảng 1,6 % trong số gần 200 nghìn cư dân của Nouméa.

Bà Bùi Thị Én, thương gia ở Noumea cho biết: “Các cụ đi phu ngày xưa thường mở các lớp dạy tiếng Việt cho các trẻ mỗi tối. Ở nhà bắt buộc phải nói tiếng Việt. Đến khi tôi có con cũng giữ đúng nguyên tắc như vậy”. Vì thế đa phần người Việt thế hệ thứ hai trên đảo hiện có thể nói tiếng Việt như người Việt.

Sinh hoạt của cộng đồng người Việt tại Nouméa gắn liền với sinh hoạt của chùa và nhà thờ. Họ cũng lập ra Nhà Việt Nam, Hội Ái hữu người Việt (Amicale Vietnamienne) và tổ chức các lớp dạy tiếng Việt, dạy võ thuật, dạy thiền cho những ai muốn tham gia. Như đã nói, người Việt ở Nouméa phần lớn đều thành đạt. Ông Trần Lương Vị, sinh năm 1952, qua Tân Đảo theo diện di dân. Theo cách nói của mình, ông là một người tay trắng làm nên dù mới qua Nouméa khoảng mười mấy năm, nhưng đã dành dụm tiền mua được một tiệm chuyên bán tạp hóa với giá gần 60 triệu đồng Franc (khoảng 900 nghìn USD) để gia đình sinh sống. Ông cho biết: “Cũng như gia đình tôi, người Việt mình tại đây phần lớn kiếm sống bằng nghề buôn bán. Nếu so sánh với người Pháp da trắng, người Việt thua hẳn về phương diện thương mại và công quyền, nhưng với người đa đen và người bản xứ thì người Việt lại vượt xa bởi thường là chủ nhân của các cửa tiệm như tạp hóa, nhà hàng, khách sạn, siêu thị...”

Đáng chú ý, tại nghĩa địa Voh nằm ở cây số 4 theo hướng đi lên phía bắc của thủ đô Nouméa có những ngôi mộ cổ của người Việt lập từ năm 1909 có ghi rõ quốc hiệu “Đại Nam quốc” bằng chữ Hán. Đặc biệt sau năm 1945, không ít bia mộ còn chạm khắc rõ ràng quốc hiệu “Việt Nam Dân chủ Cộng hòa”. Theo lời cô giáo người Pháp Stéphane Pannoux hiện đang giảng dạy môn lịch sử tại Trường Đại học Grand Terre: “Những mộ bia tương tự ở khắp Nouméa, đặc biệt nơi trước kia từng là các trại tập trung của người chân đăng (tiếng Pháp gọi “D’engager” nghĩa là người đăng ký tình nguyện sang Tân thế giới theo nghề phu mỏ phục vụ cho thực dân Pháp trong chiến tranh thế giới thứ II) sinh sống đã cho ra một kết quả chung: phần lớn các mộ của người chân đăng, có gốc tích khắp các tỉnh thành Bắc bộ như Nam Định, Hải Dương, Thái Bình... Chúng tôi đang cố gắng làm sáng tỏ gốc tích các ngôi mộ và chứng minh đó là mộ phần của người Việt, trong đó có mộ phần của các nghĩa quân khởi nghĩa bị đưa đi lưu đày, số còn lại là của người chân đăng Việt Nam. Nói chung, khi nhìn thấy các mộ phần, tôi thực sự xúc động và ấn tượng bởi các ký tự kỳ lạ trên bia mộ khiến tôi quyết định phải tìm hiểu về nó. Nhưng cũng thật vui khi nghiên cứu của tôi giúp cho các bạn Việt Nam ở đây hiểu hơn về cha ông mình, và đây cũng là một bài giảng rất thú vị luôn hấp dẫn các học trò ở bộ môn lịch sử trong Trường Đại học tại Nouméa...”

Anh Bùi Hiệp - thế hệ người chân đăng thứ ba đang sinh sống tại Nouméa, thành viên Hội Ái hữu, dù tiếng Việt rất hạn chế nhưng cũng hăng say sưu tầm tài liệu, hình ảnh và bất cứ thứ gì liên quan đến câu chuyện về “người chân đăng” chỉ với mong muốn: “Để cho người Việt ở đây hiểu về lịch sử và nguồn gốc xuất hiện của người chân đăng và mong muốn những tư liệu người chân đăng sẽ cụ thể hoá bằng một đài tưởng niệm, hay một tấm bia ghi công những người chân đăng trên quần đảo ngoài khơi Thái Bình Dương này.

Như Quỳnh

26.4.11

CHENE Claudy

Doctorante


Doctorante en : histoire contemporaine
École doctorale de rattachement : LETS


Sujet : La migration coloniale tonkinoise en Nouvelle-Calédonie et aux Nouvelles-Hébrides : contrer, contourner et résister au fait colonial, 1891-1964


Directeur de thèse : Jean Vigreux


Liste des publications :

"Le corps des engagés tonkinois : contraintes et soumissions", catalogue de la prochaine exposition temporaire du musée de la ville (titre à définir), Nouméa, Musée de la ville de Nouméa, à paraître courant 2011.

"Le statut des engagés tonkinois : "Vos papiers s'il vous plaît !" : les différents statuts de la population calédonienne de 1853 à 1946", catalogue de l'exposition "Vos papiers s'il vous plaît !", Musée de la ville de Nouméa, 2007.

"Déportation kanak en terre indochinoise, à Paulo-Condore" et "Déportation tonkinoise en terre calédonienne", catalogue de l'exposition "Ile d'exil, terre d'asile : les déportations et les expulsions en temps de guerre en Nouvelle-Calédonie", Musée de la ville de Nouméa, 2005.

"Tathan, un stéréotype des Tonkinois engagés sous contrat", actes du colloque corail UNC : Remettre en cause lesidées reçues : lieux communs et stéréotypes, 2004.