INTRODUCTION

24.2.08

SHOW PACIFIQUE Manou et noeud papillon



Champion de pêche sous-marine, manager de spectacles et du tourisme, éternel voyageur, le Calédonien Gilbert THONG s'est illustré dans tous ces domaines et fut l'un des acteurs de l'histoire et de l'évolution de la Calédonie. De Nouméa à Tahiti et en Australie, des îles du Pacifique au Japon, de Hong Kong aux USA, il nous fait part de témoignages vivants des milieux du spectacle, du sport et de la politique sous le signe de l'humour .

Préface de Marie-Claude TjibaouI

SBN : 978-2-296-04657-3 • janvier 2008 • 206 pages

Prix éditeur : 21,5 € / 141 FF


Prix local : 3900 CFP plus ou moins quelques grains de riz.

18.2.08

Cent douze ans de présence indonésienne

Depuis 1996, et l’installation de la stèle commémorative à l’Orphelinat, on célèbre chaque année l’anniversaire de l’arrivée des premiers Javanais. Ils étaient 170 et c’était en 1896, il y a 112 ans.

Les Indonésiens de Calédonie sont aujourd’hui environ 5 000, entre descendants et nouveaux arrivants. La commémoration a eu lieu samedi devant la stèle, en présence de quelques dizaines d’Indonésiens et de personnalités politiques représentant les institutions calédoniennes.Tous ont insisté sur le rôle des premiers Indonésiens, venus travailler dans des conditions difficiles et qui « ont apporté leur contribution au développement de la Nouvelle-Calédonie », comme l’a indiqué Gaël Yanno.

« Votre empreinte culturelle fait désormais partie de l’identité calédonienne », a poursuivi Sylvie Robineau, qui représentait le gouvernement, avant de dire « Merci ! ». Jean Lèques a tenu à s’« incliner devant tous vos anciens. On ne dira jamais assez ce que nous devons à vos ancêtres. »Enfin, Donny Syahdanadarma, consul général de l’Indonésie, s’est félicité de la « relation d’amitié entre la Calédonie et l’Indonésie ». « La communauté indonésienne est connue pour être sérieuse, disciplinée et respectueuse », a-t-il ajouté, avant de déposer une gerbe devant la stèle.Le Congrès et la province Sud étaient également représentés.

Jon Elizalde
Les Nouvelles Calédoniennes du 18/02/08

Pour ce qui est de la présence vietnamienne il suffit remonter 5 années plus tôt pour avoir la date (retenue comme officielle).

Personnellement, je ne sais pas si les vietnamiens devraient faire de même.
De toute façon, il faudrait d'abord ériger une stèle et préalablement trouver un lieu.

17.2.08

La terre des mes ancêtres

- « J’ai été élevée à l’européenne, alors la fête du Têt, ça ne signifie pas grand-chose pour moi »
- « C’est plus important pour moi que le nouvel an du premier janvier. D’ailleurs, plus je vieillis, plus j’ai envie de me rapprocher de mes origines »,
- « Pour moi, c’est important, mais les plus jeunes se sentent moins concernés. J’espère que, plus tard, ils se rendront compte que c’est important de garder sa culture. »

Extrait des Nouvelles Calédoniennes du 06 02 2008



On pourra être élevé de n’importe quelle manière mais nos origines seront toujours là où elles sont et beaucoups d'entre nous ne savent où exactement.
Vu qu’il n’y pratiquement pas d’archives dans les villages de nos ancêtres, plus le temps passe, plus les mémoires vivantes disparaissent et plus il sera difficile de remonter l’arbre généalogique si ces mémoires ne sont pas transmises.

Certains s’en foutent, d’autres non. Je fait partie de la deuxième catégorie.
Pour ma famille, je ne pourrai pas remonter plus loin que mon arrière grand-père. (C’est déjà mieux que rien)

Ha Hai, Canton Ha Lô, Huyen Tu Ky, province Hai Duong, c’était l’adresse inscrite sur les papiers du matricule A.1719 feu mon grand-père paternel.

Je n’y ai pas encore mis les pieds, mais j’ai encouragé mon père à rechercher les origines
familiales lors de son dernier voyage.

















14.2.08

Gilbert Thong


Dans la rubrique "histoires de familles" du Courrier Sud de ce mois, on peut découvrir une biographie de Gilbert "le grand aventurier" Thong :


■ par Gaëlle Perrier

De Las Vegas à Singapour en passant par
Sydney ou Bangkok, Gilbert Thong a fait le
tour du monde dont il a ramené des rencontres
inoubliables. Sa vie est un roman, une aventure
de tous les instants !


Gilbert Thong nous murmure son année de naissance : 1931. Il faut dire que derrière le bureau de son agence maritime, l’homme n’a rien d’un grandpère de 76 ans. Il est né à Nouméa, de parents émigrés d’Hanoï. Son père était un lettré, élevé dans la bourgeoisie vietnamienne, et toute sa vie, il a entretenu un réel amour pour la culture, l’art et l’humanisme.
Gamin gâté mais aussi souvent puni, Gilbert coule une enfance paisible ponctuée de nombreuses facéties dont il se délectera toute sa vie.

En 1939, la famille décide de retourner en Indochine (désormais le Vietnam). La mère et les quatre frères et soeurs de Gilbert partent en éclaireurs. Mais la Seconde Guerre mondiale est aux portes du Pacifi que. Plus aucun bateau n’appareille pour son pays d’origine ; Gilbert est contraint de rester avec son père, loin de l’amour maternel.


Son éducation est confiée à une nounou mélanésienne, Mama Sera, qui lui enseigne le respect de la culture kanak.


Farces, pêche et copains
Comme son géniteur est très indépendant de la communauté vietnamienne et qu’il refuse que son fils se mêle à ses compatriotes, très vite le petit Gilbert parle mieux le drehu que la langue de ses ancêtres. Soixante-dix ans après, il n’a pas oublié celle qui l’a élevé.


« J’ai retrouvé l’une de mes petites soeurs d’adoption. C’est la mère de la femme du grand chef Naisseline de Maré. Pour fêter ça, j’ai été invité lors de la passation de pouvoir de la grande chefferie de Guahma, comme un membre de la famille. J’étais vraiment fier. »

Jeune, Gilbert ne pense qu’à pêcher et s’amuser. « J’étais un fou de la pêche à la ligne, avant de m’initier à la chasse sous-marine. Un jour avec un copain, j’étais parti taquiner le poisson sur le port. Je marchais tranquillement quand brusquement, j’ai senti mon père me choper l’oreille
pour me ramener jusqu’à l’école. »

De sa scolarité, il n’a pas retenu grand-chose, sinon ses rencontres « english » avec les GI américains et ses bêtises, comme l’explosion d’un labo de chimie au Sacré-Coeur !
Malgré sa sévérité, son père le place au-dessus de tout le monde.
« Je n’avais pas le droit de regarder les enfants pauvres, j’allais à l’école avec un chauffeur. Mon père me faisait même parvenir la gamelle à la cantine. J’avais honte ! » Un traitement de faveur qui le poursuivra de longues années. Le premier jour de son incorporation « à la caserne »,
le pauvre Gilbert doit se cacher toute la journée du chauffeur de son père et de son éternelle gamelle.


Aujourd’hui, il rit de cette mésaventure, mais à l’époque il savait que les privilèges dont il jouissait n’étaient pas forcément ses meilleurs atouts.
Son service militaire terminé, Gilbert devient homme de tous les métiers
pour la société Le Froid. Il monte par la suite son épicerie qu’il ravitaille lui-même en poissons et en produits « made in Australia ».
Il est devenu un pêcheur émérite, détenteur du record du monde en compétition de la plus grosse pièce tirée au fusil : une mère loche de 2,10 m de long et de 165 kg.

« Pour un jeune qui démarrait, je gagnais beaucoup d’argent, je changeais de voiture tous les six mois, et de maison tous les ans. »
Mais l’appel de l’aventure est très fort. Alors, quand son ami Roger Kaddour lui demande, lors de son voyage à Hong Kong, de trouver des acheteurs potentiels pour le nickel, il répond à l’appel et fait connaissance avec la haute finance.

Un combat pour Cassius Clay
Au début des années 1970, l’impresario de la tournée du boxeur Cassius Clay propose à Gilbert de l’aider à organiser la venue de son poulain pour un match d’exhibition à Singapour. Mais tout ne se déroule pas comme prévu. Sur les 70 000 personnes attendues, seules 1 500 se déplacent. Malgré tout, la rencontre se révèle merveilleuse. C’est le début de son aventure dans le show-business. Pendant quarante ans, Gilbert produira des spectacles en Australie, en Nouvelle-Calédonie, à Tahiti, mais aussi dans tout le Sud-Est asiatique. Parfois, il connaît l’échec et doit se reconstruire. Mais c’est un battant. Il a un don pour allier tourisme et paillettes ; il transforme l’île de Guam en une destination de rêve grâce à un complexe commercial et touristique de grand standing. Il fait aussi le tour du monde avec son ballet tahitien.


De retour sur le Caillou, il monte de nombreuses opérations caritatives,
comme « 500 jouets » (puis 1 000, puis 6 000) pour les enfants défavorisés. « Avec mon copain Gégé (Gérard Perrier), on a fait un show à la Michel Drucker, avec écran géant. Les gosses étaient super contents. »
Aujourd’hui, Gilbert Thong continue ses voyages, la pêche sous-marine et le footing. Rien ou presque n’a changé dans sa vie. Il travaille toujours pour la Nouvelle-Calédonie, en y attirant des touristes avec son agence maritime Kenua. Quand on lui parle de retraite, il répond du tac au tac : « J’ai encore un challenge à relever ! J’aimerais tout chambarder dans le tourisme. Je voudrais qu’on me donne la possibilité de booster ce secteur. Je ne veux pas prendre la place des jeunes, mais juste jouer un rôle de conseiller et apporter mon expérience ». ■

Manou et noeud papillon

Depuis le 20 décembre 2007 à Paris et bientôt chez les libraires calédoniens, l’autobiographie de Gilbert Thong, Show Pacifi que : manou et noeud papillon, est une véritable traversée de l’histoire calédonienne, remplie d’anecdotes, de rencontres et de coups de pêche. « Gilbert, puisse ce livre être pour tes lecteurs une belle leçon de courage et d’espoir », écrit Marie-Claude Tjibaou dans sa préface.

2.2.08

Bientôt l'Année du Rat


Normalement 2008 sera une année éprouvante pour un natif du Cheval de Feu que je suis. Pourtant le dernier film des chez Dysney/Pixar que je vient tout juste de visionner me rend plus optimiste que prévu et le court métrage accompagnant le film a rectifié mes (faibles) connaissances sur ce sujet (du rat). C'est pourquoi je me permet d'afficher Remy sans avoir la sensation d'avoir fait un vulgaire copier-coller.

En tous cas certains se préparent activement pour accueillir la nouvelle année comme il se doit.




Photos : NTH

Koutio, Dumbéa