20.9.07
Premières rencontres des créateurs musicaux d’Océanie et d’Asie du Sud-Est.
Mais en détaillant le contenu, on peut se demander que vient faire le Sud Est Asiatique ? Peut être à cause de la Papouasie ? Parceque Haiti et Madagascar...
LES NOUVELLES-CALEDONIENNES Jeudi 20 Septembre 2007
Le gouvernement, la Sacenc et l’association Musique France plus ont réuni leurs compétences pour créer les premières rencontres des créateurs musicaux d’Océanie et d’Asie du Sud-Est. Durant trois jours, les concerts vont se succéder au centre Tjibaou.
Les grands noms du kaneka réunis sur une seule scène : pour les Calédoniens, c’est l’occasion de savourer la musique locale. Pour les artistes en revanche, c’est bien plus qu’un simple concert. Ces premières rencontres des créateurs musicaux d’Océanie et d’Asie du Sud-Est ont pour objectif de promouvoir leur musique à l’étranger.
Des concerts et des tables rondes
En plus des 6 000 spectateurs attendus, les organisateurs comptent sur la présence de nombreux professionnels de la musique. « Des Australiens, Fidjiens, Vanuatais… Il y aura même le directeur d’une des plus grosses radios de Papouasie-Nouvelle-Guinée », confie Isabelle Derrien, déléguée générale de la Sacenc (société des auteurs, compositeurs et éditeurs de Nouvelle-Calédonie), coorganisatrice de l’événement. Durant ces trois jours, ils espèrent également mettre en lumière les initiatives existantes et structurer le marché du disque calédonien. En marge des concerts, des tables rondes seront donc organisées à la CCI afin d’aborder ces différents points. Jacques Blache, directeur de l’Association Musique France plus et coorganisateur, n’en est pas à son premier essai. « Nous avons déjà mis en place ces manifestations aux Caraïbes et l’an dernier dans l’océan Indien. ». La Calédonie est la première à lancer l’événement dans la région Pacifique. Pour l’instant, la deuxième édition n’est pas prévue.
• Programme
Vendredi 21 septembre
A partir de 19 heures
1re partie : Bethela, Nepishöö, Nodeak
2e partie : T-Vice (de Haïti)
Samedi 22 septembre
A partir de 19 heures
1re partie : Kalaga’la, Edou, Lueni
2e partie : Jaojoby (de Madagascar)
Dimanche 23 septembre
A partir de 20 heures
1re partie : Virhin, Nememguy
2e partie : T-Vice (de Haïti)
A l’espace Kami Yo du centre culturel Tjibaou
14.9.07
Extraits du quotidien
Poindimié
Retrouvailles à la maison commune de Nevaho
Jean-Pierre Zenkoro a reçu, jeudi, à la maison commune de Nevaho, quinze Okinawaiens qui étaient sur les traces de leur famille. Jean-Pierre a ainsi retrouvé avec plaisir la demi-sœur de son père.
Afin d’améliorer ce type d’échange, l’association Okinawa Nouvelle-Calédonie a été créée en 2006 par Takeshi Miki. Son but est la recherche familiale à travers rencontres et visites.Les membres de cette délégation japonaise ont été reçus durant deux jours sur la côte Est. À Tchamba, jeudi, ils ont rencontré Rose-Mary Take, Roberta et Léon Devillers respectivement présidente et membres de l’amicale, ainsi que Marie-José Michel, consulE honoraire du Japon. Le midi, un grand repas, accompagné de chants et de danses traditionnelles d’Okinawales, les attendait à la maison commune de Névaho. Le lendemain Jean-Pierre Zenkoro leur a fait visiter son exploitation agricole. Puis, en fin de matinée, la délégation s’est rendue à l’usine de café de Ponérihouen, à fait un détour par la mairie pour présenter ses civilités au maire, André Gopéa, avant de rejoindre Nouméa.
Quarante membres de l’association, dont Jean-Pierre Zenkoro, partiront en novembre à Okinawa, l’île de son grand-père, à l’occasion de l’exposition « Les émigrants japonais en Nouvelle-Calédonie » qui se tiendra à Naha, à partir du 12 novembre 2007.
Une expo pour lancer les échanges
Au début du XXe siècle, environ neuf cents Okinawaiens ont traversé l’océan pour venir travailler dans les mines de nickel de Nouvelle-Calédonie. Certains sont revenus à Okinawa à la fin de leur contrat, d’autres se sont installés sur cette terre d’accueil. En décembre 1942, avec la guerre du Pacifique, les Okinawaiens restés en Nouvelle-Calédonie ont été internés en Australie en tant que ressortissants d’un pays hostile, laissant sur place épouses et familles. À la fin de la guerre, interdiction leur a été faite de retourner auprès des leurs. Tout au contraire, ils furent renvoyés de force au Japon.Soixante ans après, alors que quelques-uns ont pu renouer avec leurs familles calédoniennes, beaucoup n’ont pas eu cette chance. En août 2006 pourtant, suite à l’exposition « Feu nos pères », organisée à Nouméa par Mutsumi Tsuda, plusieurs articles sont parus dans le journal local, le Ryukyu Shimpo. Et, en octobre 2006, à l’occasion du quatrième Festival Mondial Uchinanchu, quatre membres d’une même famille calédonienne ont fait le déplacement à Okinawa. C’est ainsi qu’a pris corps le début des échanges entre habitants des deux îles.
Calligraphie et diplomatie chinoises.
Jeudi du centre-ville
Le soleil se lève à l’Est
La place de la Marne a échappé à la mousson hier soir, et c’est tant mieux. Nombre de communautés asiatiques ont répondu à l’appel du Jeudi, et c’est une débauche de couleurs et de parfums qui a envahi les stands durant quelques heures.L’un des stands a attiré bien du monde.
Chloé, du bout de son pinceau trace avec dextérité des idéogrammes. « Et le coup de poignet n’est pas évident », s’exclame Éric Fongue, qui s’essaie à cet art. La jeune femme ne se contente pas d’être experte en calligraphie. Elle donne également des cours de mandarin à une quinzaine de personnes. « L’association de la Communauté chinoise de Nouvelle-Calédonie a bien d’autres projets, explique Éric. Nous aimerions donner des cours de danse traditionnelle aux enfants, afin de perpétuer nos traditions. » Dans le même esprit, quelques-uns des ressortissants chinois du pays font le voyage en chine. « J’ai retrouvé de la famille que je ne connaissais pas. Un sacré voyage initiatique ! »
Visite officielle.
L’ambassadeur de Chine en France pour deux jours en Nouvelle-Calédonie
L’ambassadeur de Chine en France, Son Excellence Jinjun Zhao, fera une courte escale de deux jours en Nouvelle-Calédonie en début de semaine prochaine.
La première journée de l’ambassadeur sera très protocolaire. Jinjun Zhao rencontrera en effet lundi le représentant de l’État, Michel Mathieu, le député et président du Congrès, Pierre Frogier, le maire de Nouméa, Jean Lèques, le membre du gouvernement chargé du budget et des finances, Pascal Vittori, ainsi qu’une délégation de la province Sud. Il visitera ensuite le tout nouvel Aquarium des lagons et le centre culturel Tjibaou.
Mardi, l’ambassadeur visitera l’usine SLN de Doniambo, puis se rendra à l’île des Pins en hélicoptère en survolant au passage le site de Goro Nickel.
Après une courte halte au Méridien d’Oro, une cérémonie coutumière et une visite de l’île des Pins, il reviendra au Méridien de Nouméa pour une rencontre avec une délégation de la communauté chinoise de Calédonie. Il quittera Nouméa mercredi matin pour Auckland.
Âgé de 62 ans, originaire de la province du Shandong, Jinjun Zhao est diplômé de l’université des langues étrangères de Beijing (Pékin). Sa carrière diplomatique s’est partagée entre le département Europe de l’Ouest du ministère des Affaires étrangères et différents postes à l’ambassade de Chine en France où il a passé au total près d’une quinzaine d’années. Il a également occupé pendant deux ans les fonctions de ministre assistant des Affaires étrangères.
LES NOUVELLES-CALEDONIENNES du 14/05/2007
9.9.07
Dernières nouvelles diplomatiques
Nguyên Minh Triêt est arrivé à Sydney pour l’APEC-15
Le président de la République, Nguyên Minh Triêt, est arrivé le soir à Sydney afin de participer au 15e Sommet du Forum de coopération économique d'Asie-Pacifique, à l'invitation du Premier ministre australien John Howard.
Nguyên Minh Triêt, accompagné de son épouse et d'une délégation de hauts officiels de l'État vietnamien, a été accueilli à l'aéroport international de Sydney par le représentant du gouvernement australien, l'ambassadeur vietnamien en Australie, Nguyên Thanh Tân, des représentants du consulat général vietnamien et des Viêt kiêu installés à Sydney.
Selon l'agenda, Nguyên Minh Triêt aura aujourd'hui des rencontres bilatérales avec le Premier ministre canadien Stenphen Harper, la présidente chilienne Michelle Bachelet Jeria, le président sud-coréen Roj Moo-hyun, et fera une intervention au forum d'affaires Vietnam-Australie. Il prendra part aussi à la rencontre entre les dirigeants de l'ASEAN et le président des États-Unis, George Bush. Enfin, il recevra les chefs d'entreprises australiennes et internationales.
Vuong Linh/CVN
(07/09/2007)
- Et un consulat ici ?
Les ambassadeurs vietnamiens doivent attacher de l'importance aux Viêt kiêu
Le secrétaire général du PC vietnamien (PCV), Nông Duc Manh, a rencontré le 05 septembre à Hanoi les ambassadeurs vietnamiens nouvellement nommés.
Le chef du Parti a recommandé aux ambassadeurs qui vont partir pour leurs nouvelles tâches à l'étranger, de mener à bien leur mission diplomatique dans tous les domaines, qu'il s'agisse de politique, d'économie ou de culture.
D'après Nông Duc Manh, les ambassadeurs doivent connaître avec précision la situation du pays et prendre conscience de la politique du Parti et de l'État qui prône l'indépendance, l'autonomie et l'esprit d'initiative dans les relations extérieures et le processus d'intégration internationale.
À cette occasion, les diplomates sont aussi tenus d'attacher une importance particulière aux Viêt kiêu et à la protection des droits légitimes des travailleurs et citoyens vietnamiens à l'étranger, afin de mettre en œuvre la stratégie du Parti et de l'État, qui consiste à mobiliser toutes les forces du peuple pour l'œuvre d'édification et de défense nationale.
Hoàng Hoa/CVN
(06/09/2007)
31.8.07
TATHAN & SÔ-CÔ-LA
brousse-en-folie.com"Tathan, représente la communauté asiatique commerçante qu'on retrouve un peu partout en Nouvelle-Calédonie et dans le monde en général. Au début de mon travail sur la série je ne pensais pas travailler sur un échantillonnage des différentes communautés du Caillou. Mais le magasin de Tathan s'est imposé par ma propre référence culturelle. Et curieusement c'est la communauté vietnamienne qui a été la première à comprendre et à rire de l'humour de La Brousse en Folie."
B.BERGER
Mémoire de maîtrise, C. Chêne,« Tathan s’appela Than au début. Ce nom est aussi répandu que Martin dans la communauté Vietnamienne. » Ce nom fut choisi parce qu’il semblait d’usage courant, mais il fut changé pour ne pas froisser un médecin. « Than est devenu Tathan ». Ce qui permettait un petit jeu de mot avec la chaussure et le concept du « coup d’Tatane » dans « La vie est un lent creek tranquille ».
B.BERGER
UNIVERSITE DE FRANCHE COMTE, 2003-2004
29.8.07
Radio cocotier
Et tant qu’a faire, je me suis amusé à comptabiliser les sites qui ont repris l’article de Sài Gòn Tiếp Thị Online sur les « chân đăng » et où on parlait un peu de moi^^.



02/09/07
Update de la liste de site :
hodovietnam.vn
dulichhe.com
dongtaynambac.com
28.8.07
Boulot et Ile des Pins
J’y ai ajouté une saturation des couleurs et un flou périphérique.
25.8.07
On nous fait les yeux doux
"Le gouvernement et ses ministères ont activement examiné et réajusté les réglementions concernant la diaspora," ont estimé les participants à une réunion sur les activités relatives aux Vietnamiens de l'étranger ( Viêt kiêu ), tenue le 23 août dans la province de Bà Ria-Vung Tàu.
Sont citées certaines ordonnances importantes telles que les lois sur l'investissement, les entreprises, l'habitation, le foncier, la résidence et, plus récemment, une réglementation d'exemption de visa en faveur des Viêt kiêu.
Le fait de considérer les Viêt kiêu comme "une partie indissociable de la communauté multiethnique du Vietnam" a entraîné une participation active des Viêt kiêu aux grands événements sociopolitiques du pays, a constaté la conférence. Chaque année, les rencontres de Viêt kiêu à l'occasion du Têt, l'organisation de pèlerinages pour des Viêt kiêu exemplaires à l'occasion de l'anniversaire de la mort des rois Hùng (10e jour du 3e mois lunaire), la Fête nationale (2 septembre), les rencontres entre Viêt kiêu et dirigeants, les colonies d'été pour les jeunes Viêt kiêu , autant d'événements qui ont créé un sentiment de "confiance" et d'"encouragement" aux Viêt kiêu pour nouer des liens solides avec leur Patrie.
Grâce à la préoccupation du gouvernement d'agir sans cesse en faveur des Vietnamiens de l'étranger, ces 3 dernières années, les groupes de Vietnamiens extrémistes ont fait leur mea culpa et reconnu les préjudices causés à leur pays natal. Au sein de la communauté vietnamienne de l'étranger, on a assisté à une véritable prise de conscience concernant la situation dans le pays, qui s'oppose aux affirmations colportées par certains. Les Viêt kiêu retournent de plus en plus nombreux dans leur pays natal pour contribuer à son industrialisation et à sa modernisation. Quelques centaines d'entreprises de Viêt kiêu fonctionnent efficacement à Hô Chi Minh-Ville. Pour les années à venir, les participants à cette réunion ont affirmé la nécessité de renouveler les activités d'information et d'appliquer des mesures concrètes pour aider les Viêt kiêu à édifier une communauté puissante, tout en parachevant les mécanismes et politiques destinés à garantir leurs intérêts légitimes.
Tu-Huê/CVN (24/08/2007)
24.8.07
Z’ailes de poulets
Mon bureau était comme les toilettes d’une maison d’habitation, c'est-à-dire à gauche au fond du couloir. C’était un bureau pour deux personnes mais je l’avais pour moi tout seul à cette époque.
Cet après-midi là comme tous les après-midi, j’étais tranquille, j’étais pénard lorsque trois policiers se présentèrent à mon bureau. Ils étaient de la municipale.
- Bonjours, Vous êtes bien monsieur Bui ?
- Oui. C’est pourquoi ? (il m’arrive d’avoir affaire à des policiers ou des gendarmes dans le cadre de mon travail)
- Vous êtes allé au Vietnam récemment ?
- J’y suis allé mais cela fait plus d’un an.
- Vous êtes au courant au sujet SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère)?
- ( ???) oui
- Les services sanitaires nous ont demandé de venir vous chercher.
- ( ???)C’est bizarre tout de même. Après tant de mois ?
- Nous, on nous a donné cette mission, nous n’en savons pas plus. Vous voulez bien nous accompagner (d’un ton très poli).
- Si ce sont des ordres, ok.( je n’ai même pas pensé à leur demander des papiers style convocation) … Est-ce que je peux passer un coup de fil pour prévenir ma femme ?
- Vous pourrez téléphoner quand on sera arrivé.
- ( ???) Bon OK,...je vous suis.
- Encore un détail, on va être obligé de vous passer les menottes.(d’un air un peu gêné)
- ( ???) Ah Bon ? Et pourquoi ?
- Ce sont les consignes. Il y a eu des gens qui ont voulu se sauver.
- ( ???) Je comprend. Bon, si il le faut…mais cela me parait excessif comme mesure (ceux sont des policiers qui ne font que leur travail, et polis en plus. Je suis très intrigué mais j’évite de faire le mariole ).
J’ai mis mes mains derrière mon dos et ce fut la première fois que je fus menotté pour de vrai c'est-à-dire, pas avec des menottes en plastique de panoplie de sheriff.
Je suis sorti de mon bureau et j’ai traversé le long couloir, menottes aux mains, accompagné des trois policiers, sous le regard de tous mes collègues. J’étais zen mais quand même intrigué par cette situation.
Dans le parking était garée la voiture décorée tricolore. Je me suis installé tant bien que mal sur la banquette arrière. (Heureusement que c’était une Citroën Picasso cad assez spacieuse, car essayez de vous asseoir à l’arrière d’une voiture avec les mains liés derrière le dos).
Et nous voila partis pour je ne savais ou.
- nous devons aller chercher une autre personne
- ( ???)
La voiture s’engagea dans la première rue rencontré,
- ça doit être par là
- ( !!! ça fait drôle d’être assis à l’arrière d’une voiture de police, menottes aux mains)
- On doit repasser par votre bureau
- ( ???)
La voiture, après avoir fait le tour du pâté de maisons entra dans le parking du boulot.
Là tout le staff nous attendait. Mes collègues avaient le sourire aux lèvres. Des sourires qui finirent par des éclats de rire.
C’était un après-midi de début de mois d’avril. C’était l’après-midi du 1er avril.
La pneumopathie atypique était au hit parade de l’actualité et j’étais la cible adéquate pour une farce un peu tirée par les cheveux mais crédibilisé par la complicité de vrais policiers.
C’étaient des zèles de poulets pour un poisson d’avril
Le président vietnamien effectuera une visite officielle en Nouvelle-Zélande
- Le président vietnamien Nguyên Minh Triêt effectuera du 10 au 12 septembre une visite officielle en Nouvelle-Zélande, à l'invitation du gouverneur général et du Premier ministre de ce pays, a annoncé jeudi le porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères, Lê Dung.
Cette visite, la première en Nouvelle-Zélande d'un chef de l'Etat vietnamien depuis l'établissement des relations diplomatiques bilatérales en 1975, est destinée à intensifier les liens entre les dirigeants des deux pays, a-t-il indiqué.
Elle vise également à affirmer la politique extérieure du Vietnam de priser et de souhaiter renforcer et développer ses relations d'amitié et de coopération multiforme avec la Nouvelle-Zélande, à échanger les vues sur des problèmes régionaux et internationaux d'intérêt commun, a ajouté le diplomate.
Les échanges commerciaux bilatéraux, encore modestes au niveau quantitatif, se montrent particulièrement dynamiques à travers une croissance constante. Leur valeur est passée de 93,8 millions de dollars en 2002 à 114 millions en 2003 et à 156 millions en 2004.
-AVI
23.8.07
Economie de visa (2)
Pour lui, cette décision illustre clairement l'esprit de l'arrêté 36 du gouvernement, qui, a-t-il dit hier à l'Agence Vietnamienne d'Information, est de "considérer les Viêt kiêu comme une partie inséparable de la communauté multiethnique vietnamienne". Elle démontre par ailleurs que "le Parti et l'État s'intéressent toujours de près à la question des Viêt kiêu et considèrent même cela comme une priorité nationale", a dit Nguyên Phu Binh. Et d'ajouter que cette exemption de visa, de même que les autres politiques prioritaires relatives à la diaspora (politique du prix unique, loi sur l'investissement, autorisation d'acheter une maison dans le pays...) a pour but de répondre aux souhaits légitimes de la communauté vietnamienne d'outre-mer et d'effacer progressivement la distinction entre les Vietnamiens dans et hors du pays.
Désormais, selon Nguyên Phu Binh, tous les Vietnamiens résidant à l'étranger, dotés des papiers nécessaires et dont le nom ne figure pas dans la liste des personnes interdites de séjour au Vietnam, seront exemptés de visa. Par ailleurs, dans le cas où un(e) Viêt kiêu ou un(e) Vietnamien(ne) est marié(e) à un(e) étranger(ère), son épouse/époux et ses enfants bénéficieront aussi d'une exemption de visa si ces personnes sont titulaires d'un passeport ou des papiers équivalents encore valides pour au moins 6 mois à compter du jour d'entrée au Vietnam. Ils recevront un certificat d'exemption de visa délivré par un service vietnamien compétent, à multiples entrées, qui sera valable pour 5 ans.
Cette décision du gouvernement est applaudie par tous les Vietnamiens de l'étranger. "Néanmoins, certains, appartenant à des groupes extrémistes, ont fait circuler des rumeurs selon lesquelles il ne s'agirait là que + d'une politique sur le papier+ ou +qu'il faudra attendre sa mise en œuvre+", a indiqué Nguyên Phu Binh en expliquant l'inquiétude de certains Viêt kiêu quant aux procédés et dossiers concernés.
"Tous les ministères concernés (Affai-res étrangères, Police, Finances, Défense nationale) promulgueront des circulaires guidant les services compétents dans le pays et les organismes de représentation du Vietnam à l'étranger, pour une bonne application de cette nouvelle réglementation," a renchéri Nguyên Phu Binh.
Ainsi, le certificat d'exemption de visa sera délivré 7 jours à compter du jour de dépôt du dossier. Le demandeur pourra réaliser cette procédure à l'étranger, dans une Représentation diplomatique, ou au Vietnam, au Département de l'immigration. Le site web du gouvernement et certains journaux en ligne font le point sur les documents nécessaires pour constituer ce dossier.
Nghia Dàn/CVN (22/08/2007)
21.8.07
Plan biz Nakamal
Economie de visa (pour les viêts)
Les Vietnamiens d'outre-mer exemptés de visa à partir du 1er septembre
Le Premier ministre Nguyên Tân Dung a promulgué le 17 août l'ordonnance 135/2007/QD-TTg concernant l'exemption de visa pour les Vietnamiens de l'étranger, une décision qui entrera en vigueur à partir du 1er septembre prochain.
Bénéficieront de cette exemption les personnes de nationalité vietnamienne ou d'origine vietnamienne titulaires d'un passeport étranger, ainsi que les étrangers mariés à des Vietnamiens et résidant à l'étranger.
L'acte d'exemption de visa sera valable pendant 5 ans et permettra aux Vietnamiens titulaires d'un passeport étranger de se rendre à plusieurs reprises au Vietnam. Toutefois, à chaque visite, les Viêt kiêu ne pourront séjourner dans le pays que pour une durée n'excédant pas 90 jours. S'ils désirent prolonger ce séjour, ils devront obtenir l'autorisation des organes compétents de l'État. Les Viêt kiêu, munis de leur passeport et de leur acte d'exemption de visa, pourront donc désormais facilement entrer ou sortir du pays.
Pour obtenir une exemption de visa dans les ambassades, consulats et bureaux de représentation du Vietnam à l'étranger, les Viêt kiêu doivent présenter l'un des 3 papiers suivants : soit une justification de leur statut de Vietnamien résidant à l'étranger ou une attestation de l'Association des Vietnamiens de leur pays de résidence ou une confirmation par le bureau étranger compétent de leur nationalité vietnamienne ou de leur origine vietnamienne.
Pour les étrangers qui sont épouses, époux ou enfants de Vietnamiens vivant à l'étranger, seront demandés les papiers justifiants de ces relations ou de la filiation.
Le Comité chargé des Vietnamiens à l'étranger a déclaré avoir envoyé aux bureaux de représentation du Vietnam à l'étranger quelque 200.000 actes d'exemption de visa afin de pouvoir mettre en oeuvre ces nouvelles règlementations dès leur entrée en vigueur.
Ces nouvelles réglementations concernant l'exemption des visas aux Viêt kiêu font parties des efforts du gouvernement pour favoriser la mise en oeuvre de la résolution N°36 du politburo du PC vietnamien concernant les Vietnamiens de l'étranger. En outre, cette initiative va dans le sens de la déclaration du président de la République, Nguyên Minh Triêt, lors de sa visite en juin dernier aux États-Unis.
L'exemption de visa pour les Vietnamiens de nationalité étrangère et leurs proches, devra les encourager à rentrer dans leur pays natal, ce qui contribuera sûrement à l'oeuvre d'édification et de développement du pays.
Selon le Comité chargé des Vietnamiens de l'étranger, il a été recensé environ 3 millions de Vietnamiens résidant à l'étranger, surtout aux États-Unis, en France, en Australie et au Canada. En moyenne, chaque année, près de 500.000 d'entre eux rentrent au bercail.
Huong Linh/CVN (20/08/07)
Côté pratique :
Le bureau des étrangers voudra t il produire des confirmations d'origine vietnamienne ?
L'amicale vietnamienne pourra t elle l'attester ?
Je m'en vais vérifier de ce pas^^.
19.8.07
15.8.07
Gốc chàm, Gốc dưà, Gốc Bu-rao
J’ai recopié ci après l’essentiel de cette lettre qui, je pense, mérite d’être publié.
Đồng Sỹ Hứa
P.36. nhà B4
Trung tự - Hà Nội
R.S Việt nam
Ha noi, le 14 juillet 1996
Monsieur le président,
Tout d’abord je m’excuse de mon écriture débraillée. C’est celle d’un octo.
…
En 1942, venu en Nouvelle Calédonie, je suis aller m’incliner devant les tombes des vénérables CA LE, THUÂN … En regardant monter les volutes d’encens, j’ai eu la nette sensation que j’étais lié à eux. Nous sommes les combattants d’une même lutte : le droit de vivre dans la liberté et la dignité.
Aucune différence entre nous, en Nouvelle Calédonie, « Gốc chàm » ou niaouli et nous « Gốc dưà », Gốc Bu-rao. Entre les natifs de Thái Bình, de Nam Định … et moi du Thưà Thièu. Entre les « chân đăng » et les « quan phán » comme Thận et moi. Nous étions tous des « Tonkinois », des « Chinois ». J’ai été mis au gnouf pour avoir soutenu qu’il n’y a pas de tonkinois, mais seulement des Annamites (entendez Vietnamiens), des Annamites du Tonkin, de l’Annam et de la Cochinchine. Un peuple de 25 millions d’âmes.
Solidarité avec nos frères kanaks que je n’ai pas réussi à réaliser en 1946-1947 et plus avant à Mallicolo entre 1938 et 1941. Ils m’appelaient « Master » comme les colonialistes français et anglais. Ils consentaient à me donner des vivres en cas de grève, mais pas plus.
La division était encore profondément enracinée.
Solidarité avec nos sœurs et nos frères Javanais, Hébridais, Wallisiens, Tahitiens et européens. Ils étaient comme nous des bêtes de somme exploitables à merci – qu’on peut tuer sans être inquiété comme à Malo-pass en 1929, à Epi en 1942, à Santo en 1945, à l’ile aux serpents en 1944, à Thio en 1945, à Voh, La Foa en 1946 … A l’’issue d’un colloque à l’ambassade de France à Hanoi, j’ai dit à mes interlocuteurs : « j’ai mille raisons de vous bouffer le nez »(bulletin de l’ambassade de France au Viêtnam, 1993).
Je vous honore parce que vous avez décider de compter sur vous-même. Je me représente facilement les journées de travail volontaire que vous avez passé à Magenta, baignés de sueur parce que nos compatriotes des Nouvelles Hébrides et moi-même avons débroussaillé les terrains envahis par les aubergines, les buraos à la Téouma, à Mélé, à Tagabé sur l’ile de Vaté, Chapuis , Houchant (j’était déjà expulsé quand commença la construction du camp n° 2 sur la Sarakata à Santo), et quand j’y vins en novembre 1945, celui du camp de Sarmette sur Mallicolo, face au grand océan, était terminé.
Les camps des vietnamiens de Vanuatu étaient créés comme le votre à magenta, avec les moyens moindres et des conditions plus difficiles.
Aucun texte n’a sanctionné nos efforts. Les vôtres ont été chevaleresquement reconnus par Monsieur Jean LEQUES, maire de Nouméa dans votre numéro spécial.
Par vos efforts, avez démontré l’énergie et la vaillance des Français d’origine vietnamienne de la Nouvelle Calédonie.
Que cette énergie et cette vaillance qui honorent le pays de vos ancêtres servent à l’édification de votre nouveau pays, la Nouvelle Calédonie et la France, qu’elles prouvent que vous êtes des citoyens français, calédoniens à part entière.
En passant, qu’il me soit permis de dire que les jeunes binationaux franco-calédoniens vietnamiens sont dignes de leur parents et qu’on a raison de dire que vos enfants nous dépassent de plus d’une tête.
….
Enfin je renouvelle à tous la grande fierté et le respect de deux anciens buraos et « Gốc chàm » : Nguyễn Đức Thận et Đồng Sỹ Hứa.
Nous souhaitons à tous, anciens « chân đăng », fils, petits fils et arrière petits fils (naturellement filles et fils etc.. de « chân đăng » bonne santé, joie et succès dans leur vie.
Đồng Sỹ Hứa
Encore un fois, excusez mon écriture et ma façon de m’exprimer déformées par l’âge.
14.8.07
Sur les traces de «Feu nos pères»
Un an après l’exposition de Nouméa, et à six semaines de celle d’Okinawa qui va mettre un terme à son projet, l’enseignante et artiste photographe Mutsumi Tsuda revient pour la huitième fois en Calédonie, sur la trace des descendants japonais.
Ce voyage-ci, peut-être son dernier en Calédonie, Mutsumi Tsuda va le consacrer essentiellement aux descendants des Japonais venus d’Okinawa à la fin du 19e siècle et au début du 20e. C’est en effet dans cette ville qu’après Nouméa, Yokohama, Kyoto, Tsuruoka, Kobé et Hiroshima, l’exposition « Feu nos pères » va faire son ultime halte. Elle regroupe des portraits d’aujourd’hui, des photos d’époque, des documents d’archives, des DVD et des objets précieusement conservés par cinq générations de descendants de Japonais, dans le monde kanak comme dans le monde calédonien.
Au Japon, « Feu nos pères » a obtenu un véritable succès universitaire et populaire.
Au grand étonnement de ceux qui ne connaissaient la Calédonie que pour ses plages, elle a révélé une tranche d’histoire inédite et pleine d’émotion. A Okinawa même, ville qui cultive une ancienne tradition d’exportation de main-d’œuvre, et qui par cela même est particulièrement ouverte aux cultures du monde, un journal y a consacré plus d’une douzaine d’épisodes, avec de nombreux portraits de Calédoniens d’origine japonaise. De quoi préparer l’opinion à accueillir l’exposition avec bonheur, du 12 au 25 novembre. Une quarantaine de Calédoniens de l’Amicale japonaise feront d’ailleurs le déplacement.
Explorer Poum et Pam
Pour son huitième voyage calédonien en cinq ans, Mutsumi Tsuda va donc cibler ses recherches sur les originaires d’Okinawa : les Higa, Jaan, Akamine, Ohgusiku, Takara et autres Vonitishi. Elle entame un périple de douze jours en Brousse, avec un intérêt particulier pour une région qui a échappé à ses précédentes investigations : la zone Poum-Arama-Pam. Ceux qui pensent pouvoir lui être utiles peuvent la contacter par le biais de Marijo Michel, consule honoraire du Japon (tél. : 86 11 86), qui fera le relais.
L’exposition d’Okinawa, en novembre, mettra un terme au projet « Feu nos pères » tel qu’il a été présenté à Nouméa en août 2006, puis enrichi au Japon. Mais il trouvera sans doute quelques prolongements. Mutsumi Tsuda envisage en effet une exposition photo à caractère plus artistique, peut-être même un livre. Et l’histoire des Calédoniens d’origine japonaise devrait faire l’objet d’un film documentaire, réalisé en fin d’année par la société locale Néo Productions, en collaboration avec Canal + et RFO. Des contacts ont également été pris avec NHK, la chaîne nationale japonaise.
Cinq générations
Entre 1892 et 1919, quelque 5 500 japonais sont venus travailler sous contrat dans les mines de nickel et dans la pêche. Environ 900 d’entre eux ont fait souche et sont restés, engendrant une descendance estimée aujourd’hui, cinq générations plus tard, à quelque 8 000 personnes à tous les degrés de métissage et avec généralement peu de pratiques culturelles japonaises. Comme les Arabes, ils se sont « calédonisés » et ne se considèrent pas autrement que Calédoniens d’origine japonaise.Les premiers arrivés sont morts où ont été pour la plupart expulsés après Pearl Harbor en 1942, laissant souvent femmes et enfants derrière eux. Ceux qui intéressent Mutsumi Tsuda sont ceux de la deuxième génération, âgés de 65 à 90 ans, et qui pour la plupart portent encore des prénoms japonais. Elle estime leur nombre à environ 200, et en a rencontré et photographié une bonne centaine.
HL
Les nouvelles calédoniennes du 14 aout 2007
11.8.07
Histoire à donner des migraines
L’escroc se disait ami des juges
L’expert psychiatre lui-même s’y perd. Les avocats ont dû potasser le dossier jusqu’au bout de la nuit pour s’y retrouver dans les explications de la prévenue. Si l’affaire est toute simple, la manière de procéder l’est beaucoup moins. En mai 2003, la prévenue, d’origine vietnamienne, s’intéresse particulièrement à une commerçante, de même origine qu’elle et condamnée deux ans plus tôt pour « exercice illégal de la profession de banquier ». Elle se rend à l’un de ses magasins et lui explique en substance qu’elle a le bras long, surtout du côté des magistrats. Elle lui fait aussi comprendre que pour bénéficier de son entregent, il faut quand même mettre la main au portefeuille. Plus tard, elle revient voir la commerçante avec un homme qu’elle présente comme le président du tribunal de Nouméa, un ami proche, qui apprécierait également un petit effort financier pour régler ses petits soucis. En l’occurrence, pouvoir récupérer ses reconnaissances de dettes, placées sous scellés par le tribunal. La conversation se déroule en vietnamien, le complice ne comprend rien et estimera plus tard avoir été grugé.
Dîner entre amis
Histoire d’asseoir encore la crédibilité de l’arnaque, un dîner est organisé chez la commerçante. La prévenue assure que l’un des assesseurs qui ont jugé l’affaire de la commerçante sera là. Finalement, il n’en sera rien. Mais la pilule passe comme une lettre à la poste, les onze millions aussi. C’est la somme nécessaire aux magistrats pour rétablir la balance en faveur de la commerçante. Le château de cartes s’effondre lorsque la commerçante porte plainte. L’escroquerie est mise au jour. Sauf que, pendant l’enquête, la prévenue continue à se débattre comme un beau diable. Les explications les plus alambiquées côtoient les manœuvres destinées à échapper aux gardes à vue. Hier, lors de l’audience, la prévenue a continué à apparaître seule contre tous. « Pourquoi tout le monde mentirait autour de vous, sauf vous ? », interroge le président de la cour. « Je ne sais pas trop. J’ai l’impression que c’est un complot. »
« Elle en fait trop »
Pour la partie civile, l’appel de la prévenue ne vise qu’à distiller le doute sur les deux dossiers pour lesquels elle a été condamnée. « Elle a abusé tout le monde, y compris son complice, rédigé de fausses attestations. L’une d’elles a même contribué à faire licencier un clerc d’huissier. » L’avocat général a remarqué cette même « orchestration exceptionnelle » , cette facilité à monter des « scenarii incroyables, qui constitue bien le propre des escrocs ». Le représentant de la société ne fait pas l’économie du pedigree de la prévenue. Des condamnations dont la première remonte à 2003, toutes pour chantage, escroquerie ou dénonciation calomnieuse. Les juges de première instance l’ont condamnée à huit et six mois ferme pour les deux dernières (manœuvres frauduleuses et complicité d’établissement de faux documents) pour lesquelles elle faisait appel. L’avocat général a demandé la confirmation de la décision des juges de première instance. La défense a parlé de faits « totalement inexacts, tels que présentés par les parties civiles et le ministère public ». Son argumentaire s’est basé sur l’intention frauduleuse, pas établie puisque intervenant après la remise des fonds par la plaignante. Même si l’avocat a reconnu que sa cliente avait tendance à « trop en faire », en parlant de ses revirements ou de ses explications. La cour rendra sa décision le 28 août prochain.
P. Ch.
Les Nouvelles-Calédoniennes - Article du 03.08.2007
Si vous avez tous compris, tant mieux pour vous ;).
9.8.07
Một tuần ít quá, phải 3 tháng !!!
C'était à la fin d'un interview relaté ci-après :
Cụ Đỗ Thị Kinh, 91 tuổi, sống một mình trong căn phòng nhỏ gần trung tâm Nouméa. Đến thăm, thấy cụ đang soạn mớ gạo thổi bữa cơm chiều. Cụ kể thời son trẻ trên mỏ Tiébaghi: “Tôi ký chân đăng năm 1938, bảy năm giời đi phu mới ra ngoài sống tự do. Bảo cậu biết, tôi hồi trẻ giỏi lắm, việc gì cũng làm được. Cả cái tiếng Pháp nhé, tôi chẳng học ngày nào, thế mà sõi lắm”. Tuổi cao, sức yếu nhưng đôi mắt cụ Kinh vẫn tinh tường, đọc được báo chữ Việt, chữ Pháp, tụng kinh. Lúc chia tay, cụ ngậm ngùi: “Ở Nouméa có một tuần thôi à, ôi dào ôi, ít quá cháu ạ, phải ở đây 3 tháng mới nghe hết chuyện chân đăng được…”.
Lam Phong
sgtt.com.vn
Si vous avez un peu de temps de libre, n'hésitez pas à aller rendre visite aux personnes agées ça leur fait toujours plaisir et ça peut vous faire du bien à vous aussi.^^
8.8.07
một tuần thôi à, ôi dào ôi, ít quá cháu ạ
sgtt.com.vn
7.8.07
Association Bouddhique de Nouvelle-Calédonie
la Pagode Nam Hai Pho Da (8 rue Max Frouin, Magenta)

Notre association est sous l'égide de la Congrégation Bouddhique
Vietnamienne Unifiée d'Australie et de Nouvelle-Zélande. Cette
congrégation est dirigée par le vénérable Thich Phuoc Hue qui a
ouvert de nombreux temples en Australie, en Nouvelle-Zélande
ainsi qu'aux Etats-Unis.
la Pagode Nam Hai Pho Da
Le maître Thich Phuoc Thien, réside toute l'année à la pagode. Il
assure les prières quotidiennes, les festivals, les offices pour les
personnes décédées ainsi que les séances de méditation.
Le Bouddhisme en quelques mots
Il y a environ 2500 ans, un homme comme tous les autres, ne se prévalant
aucunement d'origine divine, atteint à la suite d'un long parcours et de
profondes méditations, la réalisation parfaite de sa propre nature et de
celle de l'univers. Suite à cet éveil, il décida de partager son expérience
avec ses semblables pour alléger leurs souffrances. Son premier sermon
eut lieu à Bénarés, il y expose les quatre nobles vérités qui constituent le
fondement du bouddhisme. Ces quatres nobles vérités sont:
1. la noble vérité de l'existence de la souffrance: tout dans notre vie est
souffrance ou en porte les germes.
2. la noble vérité de l'origine de la souffrance: l'attachement, l'avidité
qui nous poussent à toujours vouloir plus et à n'être jamais satisfait.
3. la noble vérité de l'extinction de la souffrance: il est possible
d'atteindre un état de non-attachement où l'on ne souffre plus: le Nirvana
4. la noble vérité de la voie qui mène à l'extinction de la souffrance:
c'est le noble octuple sentier (la compréhension juste, la pensée juste, la
parole juste, l'action juste, le mode de vie juste, l'effort juste, l'attention
juste et la concentration juste) dont le Bouddha a fait l'expérience avant
d'atteindre l' éveil.
Suivre la voie bouddhiste demande donc non seulement d'adopter un
certain mode de vie comme se réfréner d'accomplir certaines actions pour
éviter de causer de la souffrance (compassion) mais également de
développer sa sagesse pour suivre le noble octuple sentier. Un des outils
pour atteindre ces buts est la méditation.
La méditation, pourquoi?
Pour certains, la méditation apporte un bien-être, une relaxation à la fin
d'une journée stressante. Pour d'autres c'est un moyen d'apprendre à
contrôler leur esprit, d'éviter que celui-ci ne vagabonde et que leurs
émotions ne les ballottent plus si violemment. Pour d'autres c'est l'occasion
d'entrer en contact avec leur « nature de Bouddha »... Il existe en fait
autant de raisons de méditer que de personnes pratiquant cette discipline.
Mais tous les méditants ont en commun la recherche de ce qu'on peut
appeler un « mieux-être » ou une « libération ».
5.8.07
le Festival International du Cinéma des Peuples
« Anûû-rû âboro »
« L’ombre de l’homme » Pwêêdi Wiimîâ (Poindimié)
Pwêêdi Wiimîâ (Poindimié) Kanaky-Nouvelle-Calédonie
17-27 septembre 2007
Ânûû-rû âboro donnera à voir des films venus d'Afrique, d'Asie, des Amériques, d'Europe et bien sûr d'Océanie.
Parmi les films en compétition il y aura donc :
France, 2005. 84 mn.
réalisation : Boris Lojkine.
Production : 4A4 production. VOST Français
Mention spéciale du jury Docaviv, Tel Aviv, 2007.

Et
Rêves d’ouvrière
Vietnam, 2006. 58 mn.
Réalisation : Phuong Thao Tran.
Production : Ateliers Varan Vietnam. VOST Français
Bourse Pierre et Yolande Perrault Cinéma du réel Paris 2007
