INTRODUCTION

31.8.07

TATHAN & SÔ-CÔ-LA


"Tathan, représente la communauté asiatique commerçante qu'on retrouve un peu partout en Nouvelle-Calédonie et dans le monde en général. Au début de mon travail sur la série je ne pensais pas travailler sur un échantillonnage des différentes communautés du Caillou. Mais le magasin de Tathan s'est imposé par ma propre référence culturelle. Et curieusement c'est la communauté vietnamienne qui a été la première à comprendre et à rire de l'humour de La Brousse en Folie."

B.BERGER

brousse-en-folie.com

« Tathan s’appela Than au début. Ce nom est aussi répandu que Martin dans la communauté Vietnamienne. » Ce nom fut choisi parce qu’il semblait d’usage courant, mais il fut changé pour ne pas froisser un médecin. « Than est devenu Tathan ». Ce qui permettait un petit jeu de mot avec la chaussure et le concept du « coup d’Tatane » dans « La vie est un lent creek tranquille ».

B.BERGER

Mémoire de maîtrise, C. Chêne,
UNIVERSITE DE FRANCHE COMTE, 2003-2004







29.8.07

Radio cocotier

Par curiosité, j’ai voulu voir jusqu'à quelle proportion les sites vietnamiens aiment reprendre les reportages édités par un autre site (vietnamien).
Et tant qu’a faire, je me suis amusé à comptabiliser les sites qui ont repris l’article de Sài Gòn Tiếp Thị Online sur les « chân đăng » et où on parlait un peu de moi^^.
Donc en ce qui concerne cet article, il a été repris par au moins 7 autres sites :

yeuthoitrang.com

vietime.com

giaitri.mobi

tinvietonline.com

tuoitre.com.vn

02/09/07
Update de la liste de site :

hodovietnam.vn

dulichhe.com

dongtaynambac.com


news.acomm.vn


quangtript.com.vn

28.8.07

Boulot et Ile des Pins

C’était la première fois que je mettais les pieds à l’Ile des Pins et de plus c’était dans le cadre de mon travail lié au bâtiment. Ceux sont le bons côtés de mon boulot car l’Ile des Pins fait partie de mon secteur d’instruction mais j’ai dû attendre 10 ans avant d’avoir une occasion professionnelle d’y faire un tour. Les photos sont orientées bâtiments donc vous ne me verrez pas en maillot de bain^^.
J’y ai ajouté une saturation des couleurs et un flou périphérique.




















25.8.07

On nous fait les yeux doux

Resserrer les liens avec les Vietnamiens de l'étranger

"Le gouvernement et ses ministères ont activement examiné et réajusté les réglementions concernant la diaspora," ont estimé les participants à une réunion sur les activités relatives aux Vietnamiens de l'étranger ( Viêt kiêu ), tenue le 23 août dans la province de Bà Ria-Vung Tàu.

Sont citées certaines ordonnances importantes telles que les lois sur l'investissement, les entreprises, l'habitation, le foncier, la résidence et, plus récemment, une réglementation d'exemption de visa en faveur des Viêt kiêu.

Le fait de considérer les Viêt kiêu comme "une partie indissociable de la communauté multiethnique du Vietnam" a entraîné une participation active des Viêt kiêu aux grands événements sociopolitiques du pays, a constaté la conférence. Chaque année, les rencontres de Viêt kiêu à l'occasion du Têt, l'organisation de pèlerinages pour des Viêt kiêu exemplaires à l'occasion de l'anniversaire de la mort des rois Hùng (10e jour du 3e mois lunaire), la Fête nationale (2 septembre), les rencontres entre Viêt kiêu et dirigeants, les colonies d'été pour les jeunes Viêt kiêu , autant d'événements qui ont créé un sentiment de "confiance" et d'"encouragement" aux Viêt kiêu pour nouer des liens solides avec leur Patrie.

Grâce à la préoccupation du gouvernement d'agir sans cesse en faveur des Vietnamiens de l'étranger, ces 3 dernières années, les groupes de Vietnamiens extrémistes ont fait leur mea culpa et reconnu les préjudices causés à leur pays natal. Au sein de la communauté vietnamienne de l'étranger, on a assisté à une véritable prise de conscience concernant la situation dans le pays, qui s'oppose aux affirmations colportées par certains. Les Viêt kiêu retournent de plus en plus nombreux dans leur pays natal pour contribuer à son industrialisation et à sa modernisation. Quelques centaines d'entreprises de Viêt kiêu fonctionnent efficacement à Hô Chi Minh-Ville. Pour les années à venir, les participants à cette réunion ont affirmé la nécessité de renouveler les activités d'information et d'appliquer des mesures concrètes pour aider les Viêt kiêu à édifier une communauté puissante, tout en parachevant les mécanismes et politiques destinés à garantir leurs intérêts légitimes.

Tu-Huê/CVN (24/08/2007)


24.8.07

Z’ailes de poulets

C’était un après-midi d’avril. J’étais dans mon bureau.
Mon bureau était comme les toilettes d’une maison d’habitation, c'est-à-dire à gauche au fond du couloir. C’était un bureau pour deux personnes mais je l’avais pour moi tout seul à cette époque.
Cet après-midi là comme tous les après-midi, j’étais tranquille, j’étais pénard lorsque trois policiers se présentèrent à mon bureau. Ils étaient de la municipale.
- Bonjours, Vous êtes bien monsieur Bui ?
- Oui. C’est pourquoi ? (il m’arrive d’avoir affaire à des policiers ou des gendarmes dans le cadre de mon travail)
- Vous êtes allé au Vietnam récemment ?
- J’y suis allé mais cela fait plus d’un an.
- Vous êtes au courant au sujet SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère)?
- ( ???) oui
- Les services sanitaires nous ont demandé de venir vous chercher.
- ( ???)C’est bizarre tout de même. Après tant de mois ?
- Nous, on nous a donné cette mission, nous n’en savons pas plus. Vous voulez bien nous accompagner (d’un ton très poli).
- Si ce sont des ordres, ok.( je n’ai même pas pensé à leur demander des papiers style convocation) … Est-ce que je peux passer un coup de fil pour prévenir ma femme ?
- Vous pourrez téléphoner quand on sera arrivé.
- ( ???) Bon OK,...je vous suis.
- Encore un détail, on va être obligé de vous passer les menottes.(d’un air un peu gêné)
- ( ???) Ah Bon ? Et pourquoi ?
- Ce sont les consignes. Il y a eu des gens qui ont voulu se sauver.
- ( ???) Je comprend. Bon, si il le faut…mais cela me parait excessif comme mesure (ceux sont des policiers qui ne font que leur travail, et polis en plus. Je suis très intrigué mais j’évite de faire le mariole ).

J’ai mis mes mains derrière mon dos et ce fut la première fois que je fus menotté pour de vrai c'est-à-dire, pas avec des menottes en plastique de panoplie de sheriff.
Je suis sorti de mon bureau et j’ai traversé le long couloir, menottes aux mains, accompagné des trois policiers, sous le regard de tous mes collègues. J’étais zen mais quand même intrigué par cette situation.
Dans le parking était garée la voiture décorée tricolore. Je me suis installé tant bien que mal sur la banquette arrière. (Heureusement que c’était une Citroën Picasso cad assez spacieuse, car essayez de vous asseoir à l’arrière d’une voiture avec les mains liés derrière le dos).

Et nous voila partis pour je ne savais ou.
- nous devons aller chercher une autre personne
- ( ???)

La voiture s’engagea dans la première rue rencontré,
- ça doit être par là
- ( !!! ça fait drôle d’être assis à l’arrière d’une voiture de police, menottes aux mains)
- On doit repasser par votre bureau
- ( ???)

La voiture, après avoir fait le tour du pâté de maisons entra dans le parking du boulot.
Là tout le staff nous attendait. Mes collègues avaient le sourire aux lèvres. Des sourires qui finirent par des éclats de rire.

C’était un après-midi de début de mois d’avril. C’était l’après-midi du 1er avril.
La pneumopathie atypique était au hit parade de l’actualité et j’étais la cible adéquate pour une farce un peu tirée par les cheveux mais crédibilisé par la complicité de vrais policiers.

C’étaient des zèles de poulets pour un poisson d’avril

Le président vietnamien effectuera une visite officielle en Nouvelle-Zélande

Hanoi, 23 août (AVI)

- Le président vietnamien Nguyên Minh Triêt effectuera du 10 au 12 septembre une visite officielle en Nouvelle-Zélande, à l'invitation du gouverneur général et du Premier ministre de ce pays, a annoncé jeudi le porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères, Lê Dung.

Cette visite, la première en Nouvelle-Zélande d'un chef de l'Etat vietnamien depuis l'établissement des relations diplomatiques bilatérales en 1975, est destinée à intensifier les liens entre les dirigeants des deux pays, a-t-il indiqué.

Elle vise également à affirmer la politique extérieure du Vietnam de priser et de souhaiter renforcer et développer ses relations d'amitié et de coopération multiforme avec la Nouvelle-Zélande, à échanger les vues sur des problèmes régionaux et internationaux d'intérêt commun, a ajouté le diplomate.

Les échanges commerciaux bilatéraux, encore modestes au niveau quantitatif, se montrent particulièrement dynamiques à travers une croissance constante. Leur valeur est passée de 93,8 millions de dollars en 2002 à 114 millions en 2003 et à 156 millions en 2004.

-AVI

23.8.07

Economie de visa (2)

Avec l'exemption de visa, l'État créera les conditions les plus favorables au retour des Viêt kiêu dans leur pays d'origine, conformément à la décision gouvernementale signée le 17 août par le Premier ministre Nguyên Tân Dung, a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères Nguyên Phu Binh, président du Comité des Vietnamiens résidant à l'étranger.

Pour lui, cette décision illustre clairement l'esprit de l'arrêté 36 du gouvernement, qui, a-t-il dit hier à l'Agence Vietnamienne d'Information, est de "considérer les Viêt kiêu comme une partie inséparable de la communauté multiethnique vietnamienne". Elle démontre par ailleurs que "le Parti et l'État s'intéressent toujours de près à la question des Viêt kiêu et considèrent même cela comme une priorité nationale", a dit Nguyên Phu Binh. Et d'ajouter que cette exemption de visa, de même que les autres politiques prioritaires relatives à la diaspora (politique du prix unique, loi sur l'investissement, autorisation d'acheter une maison dans le pays...) a pour but de répondre aux souhaits légitimes de la communauté vietnamienne d'outre-mer et d'effacer progressivement la distinction entre les Vietnamiens dans et hors du pays.
Désormais, selon Nguyên Phu Binh, tous les Vietnamiens résidant à l'étranger, dotés des papiers nécessaires et dont le nom ne figure pas dans la liste des personnes interdites de séjour au Vietnam, seront exemptés de visa. Par ailleurs, dans le cas où un(e) Viêt kiêu ou un(e) Vietnamien(ne) est marié(e) à un(e) étranger(ère), son épouse/époux et ses enfants bénéficieront aussi d'une exemption de visa si ces personnes sont titulaires d'un passeport ou des papiers équivalents encore valides pour au moins 6 mois à compter du jour d'entrée au Vietnam. Ils recevront un certificat d'exemption de visa délivré par un service vietnamien compétent, à multiples entrées, qui sera valable pour 5 ans.
Cette décision du gouvernement est applaudie par tous les Vietnamiens de l'étranger. "Néanmoins, certains, appartenant à des groupes extrémistes, ont fait circuler des rumeurs selon lesquelles il ne s'agirait là que + d'une politique sur le papier+ ou +qu'il faudra attendre sa mise en œuvre+", a indiqué Nguyên Phu Binh en expliquant l'inquiétude de certains Viêt kiêu quant aux procédés et dossiers concernés.
"Tous les ministères concernés (Affai-res étrangères, Police, Finances, Défense nationale) promulgueront des circulaires guidant les services compétents dans le pays et les organismes de représentation du Vietnam à l'étranger, pour une bonne application de cette nouvelle réglementation," a renchéri Nguyên Phu Binh.
Ainsi, le certificat d'exemption de visa sera délivré 7 jours à compter du jour de dépôt du dossier. Le demandeur pourra réaliser cette procédure à l'étranger, dans une Représentation diplomatique, ou au Vietnam, au Département de l'immigration. Le site web du gouvernement et certains journaux en ligne font le point sur les documents nécessaires pour constituer ce dossier.


Nghia Dàn/CVN (22/08/2007)

21.8.07

Plan biz Nakamal

Vu les bonnes relations entre le Vietnam et le Vanuatu, je me suis dis qu'il y aura bien un malin qui aura l'idée d'ouvrir un nakamal du côté de HCMV pour les nouveaux riches en quête d'exotisme et autres businessmen stressés.
Mais la clientèle ne sera pas gagnée d'avance compte tenu des photos accompagnant l'article de l'ami Lam Phong, publié ce jour dans le quotidien Sài Gòn Tiếp Thị.
Món kavà đãi khách
Ở đảo quốc Vanuatu vùng Nam Thái Bình Dương, kavà (kava) là một thức uống phổ biến được bào chế từ củ và rễ cây kavà, xay nhuyễn hoà với nước, vắt lấy nước cốt uống vào say như rượu. Đây là thức uống truyền thống, trước 1980 nó được lưu truyền trong các bộ tộc và chỉ già làng mới được uống thứ nước cho là linh thiêng ấy. Từ sau 31.7.1980, nước Cộng hoà Vanuatu thành lập, kavà thoát khỏi phạm vi bộ tộc, làng mạc, trở thành thức uống phổ biến khắp đất nước Vanuatu, ai cũng có thể uống, bất kể già trẻ, lớn bé. Người Vanuatu quan niệm thức uống này làm thư giãn cơ bắp, giảm căng thẳng đầu óc sau một ngày lao động vất vả

Lam Phong thực hiện

Source : sgtt.com.vn

Economie de visa (pour les viêts)

Je viens de l'apprendre via KCA mais je publie un copié-collé de l'article publié par Courrier du Vietnam :
Les Vietnamiens d'outre-mer exemptés de visa à partir du 1er septembre

Le Premier ministre Nguyên Tân Dung a promulgué le 17 août l'ordonnance 135/2007/QD-TTg concernant l'exemption de visa pour les Vietnamiens de l'étranger, une décision qui entrera en vigueur à partir du 1er septembre prochain.

Bénéficieront de cette exemption les personnes de nationalité vietnamienne ou d'origine vietnamienne titulaires d'un passeport étranger, ainsi que les étrangers mariés à des Vietnamiens et résidant à l'étranger.

L'acte d'exemption de visa sera valable pendant 5 ans et permettra aux Vietnamiens titulaires d'un passeport étranger de se rendre à plusieurs reprises au Vietnam. Toutefois, à chaque visite, les Viêt kiêu ne pourront séjourner dans le pays que pour une durée n'excédant pas 90 jours. S'ils désirent prolonger ce séjour, ils devront obtenir l'autorisation des organes compétents de l'État. Les Viêt kiêu, munis de leur passeport et de leur acte d'exemption de visa, pourront donc désormais facilement entrer ou sortir du pays.

Pour obtenir une exemption de visa dans les ambassades, consulats et bureaux de représentation du Vietnam à l'étranger, les Viêt kiêu doivent présenter l'un des 3 papiers suivants : soit une justification de leur statut de Vietnamien résidant à l'étranger ou une attestation de l'Association des Vietnamiens de leur pays de résidence ou une confirmation par le bureau étranger compétent de leur nationalité vietnamienne ou de leur origine vietnamienne.
Pour les étrangers qui sont épouses, époux ou enfants de Vietnamiens vivant à l'étranger, seront demandés les papiers justifiants de ces relations ou de la filiation.

Le Comité chargé des Vietnamiens à l'étranger a déclaré avoir envoyé aux bureaux de représentation du Vietnam à l'étranger quelque 200.000 actes d'exemption de visa afin de pouvoir mettre en oeuvre ces nouvelles règlementations dès leur entrée en vigueur.
Ces nouvelles réglementations concernant l'exemption des visas aux Viêt kiêu font parties des efforts du gouvernement pour favoriser la mise en oeuvre de la résolution N°36 du politburo du PC vietnamien concernant les Vietnamiens de l'étranger. En outre, cette initiative va dans le sens de la déclaration du président de la République, Nguyên Minh Triêt, lors de sa visite en juin dernier aux États-Unis.

L'exemption de visa pour les Vietnamiens de nationalité étrangère et leurs proches, devra les encourager à rentrer dans leur pays natal, ce qui contribuera sûrement à l'oeuvre d'édification et de développement du pays.

Selon le Comité chargé des Vietnamiens de l'étranger, il a été recensé environ 3 millions de Vietnamiens résidant à l'étranger, surtout aux États-Unis, en France, en Australie et au Canada. En moyenne, chaque année, près de 500.000 d'entre eux rentrent au bercail.

Huong Linh/CVN (20/08/07)



Côté pratique :
Le bureau des étrangers voudra t il produire des confirmations d'origine vietnamienne ?
L'amicale vietnamienne pourra t elle l'attester ?

Je m'en vais vérifier de ce pas^^.

19.8.07

PS ONE

Junior en flagrant délire de jeu vidéo.
No Comment.

15.8.07

Gốc chàm, Gốc dưà, Gốc Bu-rao

Je suis allé au Vietnam pour la première fois en 1995. J’accompagnais ma mère et des amis. Ma mère, qui avait lu « De la Mélanésie au Vietnam » a voulu rencontrer l’auteur, Monsieur Đồng Sỹ Hứa (1915-2005). Le « vieux crabe » fut très heureux de nous voir. L’année suivante il nous envoya du courrier dont une lettre adressée à la communauté vietnamienne de Nouvelle Calédonie et du Vanuatu c/o l’amicale vietnamienne et son président de l’époque.
J’ai recopié ci après l’essentiel de cette lettre qui, je pense, mérite d’être publié.



Đồng Sỹ Hứa
P.36. nhà B4
Trung tự - Hà Nội
R.S Việt nam

Ha noi, le 14 juillet 1996

Monsieur le président,

Tout d’abord je m’excuse de mon écriture débraillée. C’est celle d’un octo.

En 1942, venu en Nouvelle Calédonie, je suis aller m’incliner devant les tombes des vénérables CA LE, THUÂN … En regardant monter les volutes d’encens, j’ai eu la nette sensation que j’étais lié à eux. Nous sommes les combattants d’une même lutte : le droit de vivre dans la liberté et la dignité.
Aucune différence entre nous, en Nouvelle Calédonie, « Gốc chàm » ou niaouli et nous « Gốc dưà », Gốc Bu-rao. Entre les natifs de Thái Bình, de Nam Định … et moi du Thưà Thièu. Entre les « chân đăng » et les « quan phán » comme Thận et moi. Nous étions tous des « Tonkinois », des « Chinois ». J’ai été mis au gnouf pour avoir soutenu qu’il n’y a pas de tonkinois, mais seulement des Annamites (entendez Vietnamiens), des Annamites du Tonkin, de l’Annam et de la Cochinchine. Un peuple de 25 millions d’âmes.
Solidarité avec nos frères kanaks que je n’ai pas réussi à réaliser en 1946-1947 et plus avant à Mallicolo entre 1938 et 1941. Ils m’appelaient « Master » comme les colonialistes français et anglais. Ils consentaient à me donner des vivres en cas de grève, mais pas plus.
La division était encore profondément enracinée.
Solidarité avec nos sœurs et nos frères Javanais, Hébridais, Wallisiens, Tahitiens et européens. Ils étaient comme nous des bêtes de somme exploitables à merci – qu’on peut tuer sans être inquiété comme à Malo-pass en 1929, à Epi en 1942, à Santo en 1945, à l’ile aux serpents en 1944, à Thio en 1945, à Voh, La Foa en 1946 … A l’’issue d’un colloque à l’ambassade de France à Hanoi, j’ai dit à mes interlocuteurs : « j’ai mille raisons de vous bouffer le nez »(bulletin de l’ambassade de France au Viêtnam, 1993).
Je vous honore parce que vous avez décider de compter sur vous-même. Je me représente facilement les journées de travail volontaire que vous avez passé à Magenta, baignés de sueur parce que nos compatriotes des Nouvelles Hébrides et moi-même avons débroussaillé les terrains envahis par les aubergines, les buraos à la Téouma, à Mélé, à Tagabé sur l’ile de Vaté, Chapuis , Houchant (j’était déjà expulsé quand commença la construction du camp n° 2 sur la Sarakata à Santo), et quand j’y vins en novembre 1945, celui du camp de Sarmette sur Mallicolo, face au grand océan, était terminé.
Les camps des vietnamiens de Vanuatu étaient créés comme le votre à magenta, avec les moyens moindres et des conditions plus difficiles.
Aucun texte n’a sanctionné nos efforts. Les vôtres ont été chevaleresquement reconnus par Monsieur Jean LEQUES, maire de Nouméa dans votre numéro spécial.
Par vos efforts, avez démontré l’énergie et la vaillance des Français d’origine vietnamienne de la Nouvelle Calédonie.
Que cette énergie et cette vaillance qui honorent le pays de vos ancêtres servent à l’édification de votre nouveau pays, la Nouvelle Calédonie et la France, qu’elles prouvent que vous êtes des citoyens français, calédoniens à part entière.
En passant, qu’il me soit permis de dire que les jeunes binationaux franco-calédoniens vietnamiens sont dignes de leur parents et qu’on a raison de dire que vos enfants nous dépassent de plus d’une tête.
….
Enfin je renouvelle à tous la grande fierté et le respect de deux anciens buraos et « Gốc chàm » : Nguyễn Đức Thận et Đồng Sỹ Hứa.
Nous souhaitons à tous, anciens « chân đăng », fils, petits fils et arrière petits fils (naturellement filles et fils etc.. de « chân đăng » bonne santé, joie et succès dans leur vie.


Đồng Sỹ Hứa

Encore un fois, excusez mon écriture et ma façon de m’exprimer déformées par l’âge.

14.8.07

Sur les traces de «Feu nos pères»

C'est le titre d'origine de l'article qui suit et que je me permet de publier dans ce vinablog car il (l'article) permet d'avoir des éléments de référence et de comparaison.

Un an après l’exposition de Nouméa, et à six semaines de celle d’Okinawa qui va mettre un terme à son projet, l’enseignante et artiste photographe Mutsumi Tsuda revient pour la huitième fois en Calédonie, sur la trace des descendants japonais.

Ce voyage-ci, peut-être son dernier en Calédonie, Mutsumi Tsuda va le consacrer essentiellement aux descendants des Japonais venus d’Okinawa à la fin du 19e siècle et au début du 20e. C’est en effet dans cette ville qu’après Nouméa, Yokohama, Kyoto, Tsuruoka, Kobé et Hiroshima, l’exposition « Feu nos pères » va faire son ultime halte. Elle regroupe des portraits d’aujourd’hui, des photos d’époque, des documents d’archives, des DVD et des objets précieusement conservés par cinq générations de descendants de Japonais, dans le monde kanak comme dans le monde calédonien.
Au Japon, « Feu nos pères » a obtenu un véritable succès universitaire et populaire.
Au grand étonnement de ceux qui ne connaissaient la Calédonie que pour ses plages, elle a révélé une tranche d’histoire inédite et pleine d’émotion. A Okinawa même, ville qui cultive une ancienne tradition d’exportation de main-d’œuvre, et qui par cela même est particulièrement ouverte aux cultures du monde, un journal y a consacré plus d’une douzaine d’épisodes, avec de nombreux portraits de Calédoniens d’origine japonaise. De quoi préparer l’opinion à accueillir l’exposition avec bonheur, du 12 au 25 novembre. Une quarantaine de Calédoniens de l’Amicale japonaise feront d’ailleurs le déplacement.

Explorer Poum et Pam

Pour son huitième voyage calédonien en cinq ans, Mutsumi Tsuda va donc cibler ses recherches sur les originaires d’Okinawa : les Higa, Jaan, Akamine, Ohgusiku, Takara et autres Vonitishi. Elle entame un périple de douze jours en Brousse, avec un intérêt particulier pour une région qui a échappé à ses précédentes investigations : la zone Poum-Arama-Pam. Ceux qui pensent pouvoir lui être utiles peuvent la contacter par le biais de Marijo Michel, consule honoraire du Japon (tél. : 86 11 86), qui fera le relais.
L’exposition d’Okinawa, en novembre, mettra un terme au projet « Feu nos pères » tel qu’il a été présenté à Nouméa en août 2006, puis enrichi au Japon. Mais il trouvera sans doute quelques prolongements. Mutsumi Tsuda envisage en effet une exposition photo à caractère plus artistique, peut-être même un livre. Et l’histoire des Calédoniens d’origine japonaise devrait faire l’objet d’un film documentaire, réalisé en fin d’année par la société locale Néo Productions, en collaboration avec Canal + et RFO. Des contacts ont également été pris avec NHK, la chaîne nationale japonaise.

Cinq générations

Entre 1892 et 1919, quelque 5 500 japonais sont venus travailler sous contrat dans les mines de nickel et dans la pêche. Environ 900 d’entre eux ont fait souche et sont restés, engendrant une descendance estimée aujourd’hui, cinq générations plus tard, à quelque 8 000 personnes à tous les degrés de métissage et avec généralement peu de pratiques culturelles japonaises. Comme les Arabes, ils se sont « calédonisés » et ne se considèrent pas autrement que Calédoniens d’origine japonaise.Les premiers arrivés sont morts où ont été pour la plupart expulsés après Pearl Harbor en 1942, laissant souvent femmes et enfants derrière eux. Ceux qui intéressent Mutsumi Tsuda sont ceux de la deuxième génération, âgés de 65 à 90 ans, et qui pour la plupart portent encore des prénoms japonais. Elle estime leur nombre à environ 200, et en a rencontré et photographié une bonne centaine.
HL

Les nouvelles calédoniennes du 14 aout 2007

11.8.07

Histoire à donner des migraines

J'ai un peu de mal à suivre l'histoire qui suit et comme je ne suis pas égoiste, je la publie, histoire de partager mon mal de crâne^^.

L’escroc se disait ami des juges

L’expert psychiatre lui-même s’y perd. Les avocats ont dû potasser le dossier jusqu’au bout de la nuit pour s’y retrouver dans les explications de la prévenue. Si l’affaire est toute simple, la manière de procéder l’est beaucoup moins. En mai 2003, la prévenue, d’origine vietnamienne, s’intéresse particulièrement à une commerçante, de même origine qu’elle et condamnée deux ans plus tôt pour « exercice illégal de la profession de banquier ». Elle se rend à l’un de ses magasins et lui explique en substance qu’elle a le bras long, surtout du côté des magistrats. Elle lui fait aussi comprendre que pour bénéficier de son entregent, il faut quand même mettre la main au portefeuille. Plus tard, elle revient voir la commerçante avec un homme qu’elle présente comme le président du tribunal de Nouméa, un ami proche, qui apprécierait également un petit effort financier pour régler ses petits soucis. En l’occurrence, pouvoir récupérer ses reconnaissances de dettes, placées sous scellés par le tribunal. La conversation se déroule en vietnamien, le complice ne comprend rien et estimera plus tard avoir été grugé.

Dîner entre amis
Histoire d’asseoir encore la crédibilité de l’arnaque, un dîner est organisé chez la commerçante. La prévenue assure que l’un des assesseurs qui ont jugé l’affaire de la commerçante sera là. Finalement, il n’en sera rien. Mais la pilule passe comme une lettre à la poste, les onze millions aussi. C’est la somme nécessaire aux magistrats pour rétablir la balance en faveur de la commerçante. Le château de cartes s’effondre lorsque la commerçante porte plainte. L’escroquerie est mise au jour. Sauf que, pendant l’enquête, la prévenue continue à se débattre comme un beau diable. Les explications les plus alambiquées côtoient les manœuvres destinées à échapper aux gardes à vue. Hier, lors de l’audience, la prévenue a continué à apparaître seule contre tous. « Pourquoi tout le monde mentirait autour de vous, sauf vous ? », interroge le président de la cour. « Je ne sais pas trop. J’ai l’impression que c’est un complot. »

« Elle en fait trop »
Pour la partie civile, l’appel de la prévenue ne vise qu’à distiller le doute sur les deux dossiers pour lesquels elle a été condamnée. « Elle a abusé tout le monde, y compris son complice, rédigé de fausses attestations. L’une d’elles a même contribué à faire licencier un clerc d’huissier. » L’avocat général a remarqué cette même « orchestration exceptionnelle » , cette facilité à monter des « scenarii incroyables, qui constitue bien le propre des escrocs ». Le représentant de la société ne fait pas l’économie du pedigree de la prévenue. Des condamnations dont la première remonte à 2003, toutes pour chantage, escroquerie ou dénonciation calomnieuse. Les juges de première instance l’ont condamnée à huit et six mois ferme pour les deux dernières (manœuvres frauduleuses et complicité d’établissement de faux documents) pour lesquelles elle faisait appel. L’avocat général a demandé la confirmation de la décision des juges de première instance. La défense a parlé de faits « totalement inexacts, tels que présentés par les parties civiles et le ministère public ». Son argumentaire s’est basé sur l’intention frauduleuse, pas établie puisque intervenant après la remise des fonds par la plaignante. Même si l’avocat a reconnu que sa cliente avait tendance à « trop en faire », en parlant de ses revirements ou de ses explications. La cour rendra sa décision le 28 août prochain.

P. Ch.
Les Nouvelles-Calédoniennes - Article du 03.08.2007

Si vous avez tous compris, tant mieux pour vous ;).

9.8.07

Một tuần ít quá, phải 3 tháng !!!

"Một tuần ít quá, phải 3 tháng !!!"répétait la mamie chân dang en accompagnant la parole avec un décompte de ses doigts.
C'était à la fin d'un interview relaté ci-après :

Cụ Đỗ Thị Kinh, 91 tuổi, sống một mình trong căn phòng nhỏ gần trung tâm Nouméa. Đến thăm, thấy cụ đang soạn mớ gạo thổi bữa cơm chiều. Cụ kể thời son trẻ trên mỏ Tiébaghi: “Tôi ký chân đăng năm 1938, bảy năm giời đi phu mới ra ngoài sống tự do. Bảo cậu biết, tôi hồi trẻ giỏi lắm, việc gì cũng làm được. Cả cái tiếng Pháp nhé, tôi chẳng học ngày nào, thế mà sõi lắm”. Tuổi cao, sức yếu nhưng đôi mắt cụ Kinh vẫn tinh tường, đọc được báo chữ Việt, chữ Pháp, tụng kinh. Lúc chia tay, cụ ngậm ngùi: “Ở Nouméa có một tuần thôi à, ôi dào ôi, ít quá cháu ạ, phải ở đây 3 tháng mới nghe hết chuyện chân đăng được…”.


Lam Phong

sgtt.com.vn

Si vous avez un peu de temps de libre, n'hésitez pas à aller rendre visite aux personnes agées ça leur fait toujours plaisir et ça peut vous faire du bien à vous aussi.^^

8.8.07

một tuần thôi à, ôi dào ôi, ít quá cháu ạ

C'était la premiere fois que je rendai visite à des personnes agées.

J'accompagnai Lam Phong le journaliste pour des interviews de 3 chân dang au foyer Ngéa.


Cụ Đỗ Thị Kinh, 91 tuổi, sống một mình trong căn phòng nhỏ gần trung tâm Nouméa. Đến thăm, thấy cụ đang soạn mớ gạo thổi bữa cơm chiều. Cụ kể thời son trẻ trên mỏ Tiébaghi: “Tôi ký chân đăng năm 1938, bảy năm giời đi phu mới ra ngoài sống tự do. Bảo cậu biết, tôi hồi trẻ giỏi lắm, việc gì cũng làm được. Cả cái tiếng Pháp nhé, tôi chẳng học ngày nào, thế mà sõi lắm”. Tuổi cao, sức yếu nhưng đôi mắt cụ Kinh vẫn tinh tường, đọc được báo chữ Việt, chữ Pháp, tụng kinh. Lúc chia tay, cụ ngậm ngùi: “Ở Nouméa có một tuần thôi à, ôi dào ôi, ít quá cháu ạ, phải ở đây 3 tháng mới nghe hết chuyện chân đăng được…”.

sgtt.com.vn

7.8.07

Association Bouddhique de Nouvelle-Calédonie

Nous proposons un lieu de prière et de recueillement à
la Pagode Nam Hai Pho Da (8 rue Max Frouin, Magenta)


Notre association est sous l'égide de la Congrégation Bouddhique
Vietnamienne Unifiée d'Australie et de Nouvelle-Zélande. Cette
congrégation est dirigée par le vénérable Thich Phuoc Hue qui a
ouvert de nombreux temples en Australie, en Nouvelle-Zélande
ainsi qu'aux Etats-Unis.
la Pagode Nam Hai Pho Da

Le maître Thich Phuoc Thien, réside toute l'année à la pagode. Il
assure les prières quotidiennes, les festivals, les offices pour les
personnes décédées ainsi que les séances de méditation.


Le Bouddhisme en quelques mots
Il y a environ 2500 ans, un homme comme tous les autres, ne se prévalant
aucunement d'origine divine, atteint à la suite d'un long parcours et de
profondes méditations, la réalisation parfaite de sa propre nature et de
celle de l'univers. Suite à cet éveil, il décida de partager son expérience
avec ses semblables pour alléger leurs souffrances. Son premier sermon
eut lieu à Bénarés, il y expose les quatre nobles vérités qui constituent le
fondement du bouddhisme. Ces quatres nobles vérités sont:
1. la noble vérité de l'existence de la souffrance: tout dans notre vie est
souffrance ou en porte les germes.
2. la noble vérité de l'origine de la souffrance: l'attachement, l'avidité
qui nous poussent à toujours vouloir plus et à n'être jamais satisfait.
3. la noble vérité de l'extinction de la souffrance: il est possible
d'atteindre un état de non-attachement où l'on ne souffre plus: le Nirvana
4. la noble vérité de la voie qui mène à l'extinction de la souffrance:
c'est le noble octuple sentier (la compréhension juste, la pensée juste, la
parole juste, l'action juste, le mode de vie juste, l'effort juste, l'attention
juste et la concentration juste) dont le Bouddha a fait l'expérience avant
d'atteindre l' éveil.
Suivre la voie bouddhiste demande donc non seulement d'adopter un
certain mode de vie comme se réfréner d'accomplir certaines actions pour
éviter de causer de la souffrance (compassion) mais également de
développer sa sagesse pour suivre le noble octuple sentier. Un des outils
pour atteindre ces buts est la méditation.

La méditation, pourquoi?
Pour certains, la méditation apporte un bien-être, une relaxation à la fin
d'une journée stressante. Pour d'autres c'est un moyen d'apprendre à
contrôler leur esprit, d'éviter que celui-ci ne vagabonde et que leurs
émotions ne les ballottent plus si violemment. Pour d'autres c'est l'occasion
d'entrer en contact avec leur « nature de Bouddha »... Il existe en fait
autant de raisons de méditer que de personnes pratiquant cette discipline.
Mais tous les méditants ont en commun la recherche de ce qu'on peut
appeler un « mieux-être » ou une « libération ».

5.8.07

le Festival International du Cinéma des Peuples

J’ai toujours rêvé d’un festival du film vietnamien à Nouméa. L’espoir fait vivre et en attendant, on aura au moins l'occasion de voir deux films sur le vietnam parmis les sélections du Festival International du Cinéma des Peuples :

« Anûû-rû âboro »
« L’ombre de l’homme » Pwêêdi Wiimîâ (Poindimié)
Pwêêdi Wiimîâ (Poindimié) Kanaky-Nouvelle-Calédonie
17-27 septembre 2007

Ânûû-rû âboro donnera à voir des films venus d'Afrique, d'Asie, des Amériques, d'Europe et bien sûr d'Océanie.

Parmi les films en compétition il y aura donc :

Les âmes errantes
France, 2005. 84 mn.
réalisation : Boris Lojkine.
Production : 4A4 production. VOST Français
Mention spéciale du jury Docaviv, Tel Aviv, 2007.


Et
Rêves d’ouvrière
Vietnam, 2006. 58 mn.
Réalisation : Phuong Thao Tran.
Production : Ateliers Varan Vietnam. VOST Français
Bourse Pierre et Yolande Perrault Cinéma du réel Paris 2007




Lien :
http://www.anuuruaboro.com/
Contact :Festival Ânûû-rû âboro
BP 581 - 98860 Koné Nouvelle Calédonie
T : (687) 47 70 65
F : (687) 47 70 61

Ce sera donc pendant les vacances scolaires :) et à 3-4 heures de route de Nouméa :(.

4.8.07

Le Musée de la Ville

Depuis le temps que je devais passer au Musée,
c'est chose faite ;)
Le musée est très agréable à visiter notement du côté de la première et la deuxième guerres mondiales. Mais le but de ma visite est aussi de voir comment est la partie consacrée aux minorités asiatiques.


Cela tombe bien, car il y a une exposition en ce moment et pour encore une année. En gros c'est l'immigration au travers des documents d'identité (si j'ai bien compris)












Parmis les livres exposés, il y a un pavé (au sens propre aussi bien que figuré) qui, comme le titre ne l'indique pas, nous apprend pas mal de choses sur le problème vietnamien et les relations Paris-Nouméa-Hanoi-Saigon (pages 140 à 159)


Nouvelle-Calédonie 1945-1968 : La confiance trahie

de Jean Le Borgne

Broché: 598 pages
Editeur : Editions L'Harmattan (8 novembre 2005)
Langue : Français
ISBN-10: 2747585638
ISBN-13: 978-2747585637
8500 XFP ;(

3.8.07

Và hai người phụ nữ Pháp

Câu chuyện đi tìm mộ vừa đọc vừa đoán vậy mà chúng tôi đã đem lại sự thán phục cho nhiều người Việt ở New Caledonia. Bởi lâu nay, bà con cứ đinh ninh những ngôi mộ chữ Hán này của người Nhật, theo suy luận trước đây người Nhật cũng đã từng làm phu mỏ tại đây.
Trong những ngày lưu lại ở Nouméa, thật bất ngờ khi biết những mộ bia đang dần bị thời gian gặm nhấm, đổ nát lại gây chú ý đặc biệt với một phụ nữ Pháp, đó là cô Stéphane Pannoux hiện đang giảng dạy môn sử học tại Đại học Nouvelle Calédonie. Những mộ bia với các ký tự âm Hán ấy được cô cẩn thận ghi hình, tìm người phiên dịch với mục đích định danh xem các mộ phần ấy là người nước nào. Tất cả các khu nghĩa địa có những mộ bia tương tự ở khắp Nouméa, đặc biệt nơi trước kia từng là các trại tập trung của người chân đăng sinh sống đã cho ra một kết quả chung – đó là các mộ phần đều của người chân đăng, có gốc tích khắp các tỉnh thành Bắc bộ như Nam Định, Hải Dương, Thái Bình… Một bản nghiên cứu dày cộp được cô Stéphane cất công sức làm sáng tỏ gốc tích các ngôi mộ, và chứng minh đó là mộ phần của người Việt, trong đó có mộ phần của các nghĩa quân khởi nghĩa, bị đưa đi lưu đày, số còn lại là của người chân đăng Việt Nam. Cô Stéphane tâm sự: “Khi nhìn thấy các mộ phần, tôi thực sự xúc động vì cảnh hoang tàn ảm đạm in đậm dấu thời gian và ấn tượng bởi các ký tự kỳ lạ trên bia mộ khiến tôi quyết định phải tìm hiểu về nó. Thật vui khi nghiên cứu của tôi giúp cho các bạn Việt Nam ở đây hiểu hơn về cha ông mình, và đây cũng là một bài giảng rất thú vị luôn hấp dẫn các học trò ở bộ môn lịch sử trong trường Đại học tại Nouméa”.

Phần nhiều những hiểu biết về người chân đăng chỉ qua lời kể trong gia đình, khi nhớ khi quên, rời rạc, đứt đoạn, chưa có một nghiên cứu hoàn chỉnh nào do người Việt thực hiện về đề tài người chân đăng. Cũng tại Nouméa, lại một người Pháp – cô Chène Claudy đã hoàn thiện một bản nghiên cứu hoàn chỉnh về muôn mặt đời sống người chân đăng ở New Caledonia giai đoạn 1891 – 1964. Hai bản nghiên cứu của hai cô người Pháp thực sự là một nguồn tư liệu quý, giúp người Việt các thế hệ sau hiểu về cuộc sống chân đăng lao động cơ cực, gian khổ trên đất mỏ.
Hai bản nghiên cứu đáng quý này đã lôi kéo thêm các anh em việt kiều thế hệ chân đăng thứ hai, thứ ba cùng tham gia xây dựng tư liệu cho việc nghiên cứu ngày càng hoàn chỉnh.


Tâm Chánh – Lam Phong
Source : sgtt.com.vn