NOS VOISINS LES KIWIS
La couronne s’excuse auprès des anciens du Vietnam.
Helen Clark, Premier ministre de Nouvelle-Zélande, a présenté, mercredi, devant le Parlement, les excuses de la couronne aux anciens combattants kiwis qui ont combattu au Vietnam.
« La couronne étend ses excuses aux combattants néo-zélandais de la guerre du Vietnam et à leurs familles pour la façon dont leurs loyaux services au nom de la patrie n’ont pas été reconnus comme ils l’auraient dû et pour le soutien inadéquat qu’ils ont reçu à l’issue du conflit », a déclaré Helen Clark, mercredi, devant le Parlement. Puis les leaders des différentes formations politiques du pays ont chacun leur tour présenté leurs excuses.
Des déclarations qui ont rempli de joie les quelques anciens combattants présents au Parlement pour l’occasion et qui attendaient depuis trente ans ce moment.Environ 3 000 soldats ont participé à la guerre du Vietnam. Un conflit très controversé et largement impopulaire à l’époque en Nouvelle-Zélande.
A leur retour au pays, ils n’ont fait l’objet d’aucune manifestation de reconnaissance. Au contraire, ils n’ont quasiment pas reçu de soutien psychologique.
Et, d’un point de vue sanitaire, les effets sur la santé de certains d’entre eux de la dispersion de l’« agent Orange » ont été complètement ignorés. A cet égard la parlemantaire maorie Tariana Turia a étendu ses excuses au peuple vietnamien puisque « l’agent Orange était fabriqué en Nouvelle-Zélande et il s’agit donc d’une obligation morale », a ajouté le leader du parti maori.
Les Nouvelles Calédoniennes 30/05/2008
Photo :
http://www.mch.govt.nz/projects/history/vietnam-oral-history.html
SORTIE EN LIBRAIRIE :
A ce propos, je viens de voire dans une librairie de la place un ouvrage en 2 tomes qui vient de sortir : Les guerres d’Indochine.
Résumé :
Indochine, guerre, ces deux mots restent indissolublement liés dans la mémoire collective. Associés à des images de violence et de tragédie, à des clichés figés par les interprétations, ils recèlent une réalité autrement plus complexe, souvent insaisissable. Il y a eu la guerre française avec ses visages, Leclerc, Ho Chi Minh, d'Argenlieu, Giap, de Lattre, ses noms de bataille, sa paix de Genève, et puis la guerre américaine avec les siens, Diem, Kennedy, Minh, Westmoreland, Johnson, Thieu, Nixon, Kissinger, Khe Sanh. Il y a eu la piste Ho Chi Minh, la paix de Paris, et encore la guerre des deux Vietnam, l'agonie de Saigon, la réunification dans le sang. Il y a eu surtout tous ces visages anonymes d'un peuple écartelé, si semblables dans leurs différences, ceux des soldats sacrifiés, français, américains, sudistes ou révolutionnaires, ces foules innocentes et hagardes, emportées par une tourmente... Synthèse monumentale élaborée à partir d'une documentation minutieuse, en partie inédite, et d'une analyse systématique des textes et des faits en provenance des deux camps, Les Guerres d'Indochine dressent pour la première fois le constat global et complet de plus d'un siècle de l'histoire d'un pays, depuis l'arrivée des Français, en 1859, jusqu'à son épilogue apocalyptique et ses prolongements actuels.
Auteur: Philippe Franchini
Editeur(s): Pygmalion
ISBN: 978-2-7564-0201-7
ISBN: 978-2-7564-0202-4
Date de publication: 04/2008
Langue: Français
Format: Broché - p.
Dimensions: 16 x 24 cm
TROUVE DANS UN BLOG
Pendant que j’y suis : je suis tombé sur un récent (et très bon) article
sur « LE » compositeur (et sa muse) vietnamien incontournable de cette période : Trịnh Công Sơn.
A lire aussi, un récent article sur l’écrivain Dương Thu Hương :
lemonde.fr
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