Un peintre que je vient de découvrir sur un site qui lui est dédié .
L’une des particularités de cet artiste, c’est qu’il a aussi peint des vietnamiens, non seulement noyés dans les scènes de vie, mais aussi comme thème principal. Chose rare qui mérite d'être mentionnée.
L’embarquement forcé des Vietnamiens pour Hanoï à partir du 30 décembre 1960. Tatin avait été bouleversé par cette reconduite forcée des Vietnamiens vers leur pays en guerre. Il note les conséquences économiques de ce départ sur la vie quotidienne à Nouméa : sans « Tonkinois » comme on les appelait, plus de légumes sur les étals – la plupart des maraîchers étant des Vietnamiens. Alors il s’énerve : « Ce pays crèverait de faim si les bateaux n’arrivaient pas d’Australie, de Nouvelle-Zélande. Sombre humanité – Garde-chiourmes – gendarmes – douaniers – soldats – marine militaire – bagnards. Résultat : 0 + 0 = 0. »
Départ des Vietnamiens de Port-Vila (1965)
Musée de Tahiti et des Iles
Musée de Tahiti et des Iles
1 commentaire:
voilà bien la magie d'internet, qui fait découvrir des univers lointains géographiquement mais si proche en sensibilité. Merci Franck d'avoir transmis ton intérêt pour un peintre, Robert Tatin, peintre dans la tradition des “maudits”… à cela il répond “Maudit, maudit qui est-ce qui raconte que je suis un peintre maudit ?”
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