INTRODUCTION

31.5.08

A propos de la Guerre du Vietnam…

DANS LA PRESSE LOCALE :
NOS VOISINS LES KIWIS

La couronne s’excuse auprès des anciens du Vietnam.

Helen Clark, Premier ministre de Nouvelle-Zélande, a présenté, mercredi, devant le Parlement, les excuses de la couronne aux anciens combattants kiwis qui ont combattu au Vietnam.
« La couronne étend ses excuses aux combattants néo-zélandais de la guerre du Vietnam et à leurs familles pour la façon dont leurs loyaux services au nom de la patrie n’ont pas été reconnus comme ils l’auraient dû et pour le soutien inadéquat qu’ils ont reçu à l’issue du conflit », a déclaré Helen Clark, mercredi, devant le Parlement. Puis les leaders des différentes formations politiques du pays ont chacun leur tour présenté leurs excuses.
Des déclarations qui ont rempli de joie les quelques anciens combattants présents au Parlement pour l’occasion et qui attendaient depuis trente ans ce moment.Environ 3 000 soldats ont participé à la guerre du Vietnam. Un conflit très controversé et largement impopulaire à l’époque en Nouvelle-Zélande.
A leur retour au pays, ils n’ont fait l’objet d’aucune manifestation de reconnaissance. Au contraire, ils n’ont quasiment pas reçu de soutien psychologique.
Et, d’un point de vue sanitaire, les effets sur la santé de certains d’entre eux de la dispersion de l’« agent Orange » ont été complètement ignorés. A cet égard la parlemantaire maorie Tariana Turia a étendu ses excuses au peuple vietnamien puisque « l’agent Orange était fabriqué en Nouvelle-Zélande et il s’agit donc d’une obligation morale », a ajouté le leader du parti maori.

Les Nouvelles Calédoniennes 30/05/2008
Photo :
http://www.mch.govt.nz/projects/history/vietnam-oral-history.html

SORTIE EN LIBRAIRIE :
A ce propos, je viens de voire dans une librairie de la place un ouvrage en 2 tomes qui vient de sortir : Les guerres d’Indochine.

Résumé :
Indochine, guerre, ces deux mots restent indissolublement liés dans la mémoire collective. Associés à des images de violence et de tragédie, à des clichés figés par les interprétations, ils recèlent une réalité autrement plus complexe, souvent insaisissable. Il y a eu la guerre française avec ses visages, Leclerc, Ho Chi Minh, d'Argenlieu, Giap, de Lattre, ses noms de bataille, sa paix de Genève, et puis la guerre américaine avec les siens, Diem, Kennedy, Minh, Westmoreland, Johnson, Thieu, Nixon, Kissinger, Khe Sanh. Il y a eu la piste Ho Chi Minh, la paix de Paris, et encore la guerre des deux Vietnam, l'agonie de Saigon, la réunification dans le sang. Il y a eu surtout tous ces visages anonymes d'un peuple écartelé, si semblables dans leurs différences, ceux des soldats sacrifiés, français, américains, sudistes ou révolutionnaires, ces foules innocentes et hagardes, emportées par une tourmente... Synthèse monumentale élaborée à partir d'une documentation minutieuse, en partie inédite, et d'une analyse systématique des textes et des faits en provenance des deux camps, Les Guerres d'Indochine dressent pour la première fois le constat global et complet de plus d'un siècle de l'histoire d'un pays, depuis l'arrivée des Français, en 1859, jusqu'à son épilogue apocalyptique et ses prolongements actuels.

Auteur: Philippe Franchini

Editeur(s): Pygmalion

ISBN: 978-2-7564-0201-7
ISBN: 978-2-7564-0202-4

Date de publication: 04/2008

Langue: Français

Format: Broché - p.

Dimensions: 16 x 24 cm


TROUVE DANS UN BLOG
Pendant que j’y suis : je suis tombé sur un récent (et très bon)
article
sur « LE » compositeur (et sa muse) vietnamien incontournable de cette période : Trịnh Công Sơn.

A lire aussi, un récent article sur l’écrivain Dương Thu Hương :

lemonde.fr

28.5.08

NGƯỜI HÀN QUỐC

Théodore Kwack : « Nous voulons donner envie de découvrir la Corée »

"Parallèlement à la création de la liaison aérienne Nouméa-Séoul, le centre culturel coréen, qui déménagera au 1er juillet, envisage d’intensifier ses activités. Son directeur dévoile les changements à venir.
Les Nouvelles calédoniennes : Le centre culturel coréen est peu connu du grand public, pouvez-vous nous le présenter ?
Théodore Kwack : Nous existons depuis deux ans et notre rôle est de promouvoir la culture coréenne à travers des expositions d’art et des animations gratuites. Et puisqu’il n’y a pas d’ambassade à Nouméa, nous servons un peu de relais entre le gouvernement et le ministère coréen avec qui nous avons des liens privilégiés. Il nous arrive, par exemple, de traduire des textes officiels lorsqu’on nous le demande.
LNC : La création de la liaison aérienne Nouméa - Séoul va-t-elle changer quelque chose pour vous ?
T. K. : Effectivement, il va y avoir quelques changements. Pour les touristes coréens, nous serons un interlocuteur privilégié. Nous avons déjà traduit en langue un guide touristique de la Nouvelle-Calédonie et les gens pourront faire appel à nous en cas de problème lors de leur séjour. Mais nous voulons aussi donner aux Calédoniens l’envie de découvrir la Corée.
LNC : Quelles actions comptez-vous mettre en place pour y parvenir ?
T. K. : Nous allons déménager le 1er juillet dans un local plus grand afin de diversifier nos activités. Nous y ferons davantage d’expositions d’artistes coréens et nous installerons une cinémathèque pour faire découvrir les films de notre pays. En juillet, nous ferons une animation pour présenter la cuisine coréenne et mettre en avant des éléments insolites de notre pays comme le high-tech par exemple. Nous ne sommes qu’une trentaine de Coréens à Nouméa, mais chacun peut apporter sa contribution. L’un d’entre eux viendra d’ailleurs faire une démonstration de taekwondo.
LNC : Où serez-vous situés ?
T. K. : Nous allons rester dans le Quartier-Latin, au 4, rue du Docteur-Lescour. Bien évidemment, toutes nos activités restent gratuites. "
Les Nouvelles Calédoniennes du 27/05/2008

César privé de Banh Bao .


Une vedette de « Chez Nadette » emprisonnée au Camp-Est


Quand la réalité dépasse la fiction :
"C’était seulement un rôle de composition. César, le policier de la série Chez Nadette, n’aime pas beaucoup ses « collègues », dans la vraie vie. Après les avoir insultés, il a rejoint le Camp Est, jeudi, pour purger une ancienne condamnation suite à une conduite en état d’ébriété.
On ne demande pas forcément à un acteur qui endosse la tenue de policier de donner l’exemple. Mais quand même… César, le policier mélanésien « bon vivant et pince-sans-rire » de la série Chez Nadette, a joué un bien mauvais rôle, mercredi soir, lorsque les policiers (les vrais) sont intervenus à Montravel, à la cité Pierre-Lenquête, appelés pour un tapage nocturne. L’acteur était en plein cœur de l’action, passablement éméché. Il n’était pas sur le plateau de tournage, mais il a donné toute l’ampleur de son talent en invectivant d’abord les policiers (« Pourquoi vous venez nous emm…, on est en Kanaky, vous êtes des mecs de Sarkozy, etc. »), puis en passant aux insultes.
Embarqué par la patrouille au commissariat central et placé en garde à vue, il tente alors de faire diversion en donnant une mauvaise identité, tout en poursuivant ses paroles peu amènes à l’adresse du policier qui l’interroge (« Tu ne sais pas écrire le français, etc. »). Ce dernier, en finissant par découvrir la véritable identité de son remuant interlocuteur, se rend compte au passage de son casier judiciaire.
César, policier à la télé, n’a rien d’un enfant de chœur puisqu’il a plusieurs condamnations au compteur, qui se sont pour certaines traduites par des séjours au Camp-Est. Pis, l’homme de 42 ans fait même l’objet d’une fiche de recherche : il a été condamné en 2005 par le tribunal correctionnel pour une conduite en état d’ivresse et un défaut de maîtrise à six mois dont trois ferme. Une fiche de recherche pour un homme dont le visage apparaît tous les soirs à la télévision…
Jeudi après-midi, César a été déféré au palais de justice de Nouméa. Si le procureur lui a ordonné un rappel à la loi pour ses outrages et la « fourniture d’une identité imaginaire », il a en revanche mis à exécution la peine. Dans la soirée, César le policier est allé dormir en prison. "
Les Nouvelles Calédoniennes du 24/05/2008.

22.5.08

Between the lines

Nous connaissons tous la scène de surf dans le film Apocalypse Now ainsi que le spot de surf de China Beach. Bientôt nous saurons un peu plus sur ce qu'a vraiment été le surf au Vietnam durant la guerre du même nom.


SYNOPSIS
BETWEEN THE LINES explores the Vietnam War through the prism of the surfing sub-culture. The film offers unique insight into the dramatic effect that the Vietnam War and draft had on young American men who rode waves.
Between the Lines explores the choice that most draft age surfers faced during the Vietnam War era: either go to war or evade the draft. It was one or the other. Between the Lines delves into the lives of two surfers who choose opposite paths. Pat Farley and Brant Page.
While following the lives of these two surfers the film chronicles the impact of the Vietnam War on the surfing lifestyle. From the peaceful shores of Hawaii to the canopy jungles of Vietnam, Between the Lines excavates the surfing cultures response to an extraordinary circumstance.

18.5.08

L’alcool au temps du Condominium

On ne plaisantait pas avec l’alcool à l’époque coloniale.

L’article 59. de la Convention du 20 Octobre 1906 définissait la « PROHIBITION DE LA VENTE AUX INDIGÈNES DES BOISSONS ALCOOLIQUES » :

-

« - 1. Il est interdit, dans l'Archipel des Nouvelles-Hébrides, y compris les îles de Banks et les îles de Torres, et dans les eaux territoriales de l'Archipel, de vendre ou de livrer aux indigènes tels qu'ils sont définis à l'Article 8 de la présente Convention, de quelque façon et sous quelque prétexte que ce soit, des boissons alcooliques.

- 2. Ne sont pas compris dans la présente prohibition les médicaments ou cordiaux à base d'alcool donnés en cas de maladie ou d'indisposition.

- 3. Sont compris dans la présente prohibition les spiritueux, les bières, les vins, et, d'une manière générale, toute boisson fermentée susceptible de provoquer l'ivresse. »

-

Pour se faire une idée de ce qui devait se passer concrètement, il suffit de lire les quelques extraits de décisions du TRIBUNAL MIXTE DES NOUVELLES-HEBRIDES du début du siècle dernier :

-

…"Attendu que par exploit daté du premier septembre 1913 N’Guyen Van Hoi a été cité à l’accusation d’avoir vendu de bon matin, le quatorze août 1913 à un indigène de Santo (Nouvelles-Hébrides) nommé Sam ou Frond, demeurant à Port-Vila, un demi litre de rhum pour la somme de deux shillings ;

Attendu que un procès Verbal du Commandant de milice française en date du quinze août 1913, et de 1'aveu du contrevenant, il résulte que le quatorze août 1913, à Port-Vila (Nouvelles Hébrides) le nommé N'Guyen Van Hoi a vendu à l’indigène Sam ou Frond de Santo. (Nouvelles Hébrides) une demi bouteille de rhum, pour la somme de deux francs et cinquante centimes;"

…"Attendu que le Contrevenant est en état de récidive légale pour avoir été condamné le vingt et un avril 1911 pour la même contravention ; qu’il y a lieu d’en tenir compte dans l’application de la peine ;

Par ces motifs :

Condamne N’Guyen Van Hoi à cinquante francs d’amende à trois jours de prison, et en tous frais et dépens."

Affaire No 219
Audience correctionnelle du 9 septembre 1913.

---0---

…"Attendu que par un exploit date du vingt quatre septembre mil neuf cent treize, N' Guyen. Van Thing a été cite a comparaitre devant ce Tribunal pour répondre a 1'accusation d'avoir
Vendu le lundi vingt deux septembre mil neuf cent treize, a environ dix heures et demie du matin dans une salle de débit nommée "Bar du Condominium", a Port-Vila, ile de Vaté, Nouvelles Hébrides, aux indigènes : Daniel Tenene de Maré, iles Loyautés, Nouvelle Calédonie, Toten et Kalman d'Erakor, ile Vaté, trois verres d'absinthe, pour un poisson, ce qui constitue une infraction a 1'article 59 de la Convention du 20 octobre 1906 et a l'arrêté conjoint du 14 janvier 1911;"

"Attendu que de l'aveu même du contrevenant et des débats il résulte que N'Guyen Van Thing dit Bah, a le vingt deux septembre mil neuf cent treize, à Port-Vila (Nouvelles-Hébrides ) vendu de l'absinthe aux indigènes Daniel, Toten et Kalman;"

….

"Par ces motifs :

Le Tribunal condamne N’Guyen Van Thing dit Bah a 25 (vingt cinq) francs d’amende et en tous frais et dépens."

Affaire No 224
Audience correctionnelle du trois octobre 1913

---0---

….

"Attendu que par un exploit en date du vingt six septembre mil neuf cent treize, Phan Van Bir a été cité à comparaitre devant ce Tribunal pour répondre à l’accusation d’avoir vendu, le samedi vingt septembre mil neuf cent treize, vers midi, dans sa maison, située près de celle de Monsieur Lepeltier à Port-Vila, à l’indigène Louis d’Aoba, Nouvelles-Hébrides, deux verres de vin pour la somme de dix pence (environ un franc) ce qui constitue une infraction à l’article 59 de la Convention du 20 octobre 1906,

Attendu que de l’aveu même du contrevenant et des débats il résulte que Phan Van Bir a le vingt septembre mil neuf cent treize, à Port-Vila, (Nouvelles-Hébrides) vendu deux verres de vin à l’indigène Louis d’Aoba (Nouvelles-Hébrides) ;" …

"Par ces motifs :

Le Tribunal condamne Phan Van Bir à vingt cinq francs d’amende et en tous frais et dépens."

Affaire No 226
Audience correctionnelle du 7 octobre 1913.

---0---


"Attendu que d'un procès-verbal dressé, à la date du 21 Juillet 1916, par M. Boibelet, gendarme, adjoint au Commandant de la Section française de la Milice, des débats et aussi des aveux du contrevenant, il résulte la preuve que celui-ci, Ha Van Gioi, a, le 14 Juillet 1916, en son habitation sise près du Lagon, île Vaté, vendu des boissons alcooliques aux indigènes Poui, de Santo et Tommy, d'Aoba;"

"Par ces motifs,

Déclare HA VAN GIOI atteint et convaincu de l'infraction c--dessus spécifiée;
Et lui faisant application des textes dont lecture a été donnée à l'audience,

Le condamne à quinze jours d'emprisonnement et à cinquante francs d'amende et aux frais."

AFFAIRE No. 299

AUDIENCE DE SIMPLE POLICE DU MARDI 1er AOUT 1916

---0---

…,

"Attendu que d'un procès-verbal dressé le 31 Août dernier par M. DELIGNY, Commissaire de police français, et aussi des aveux du prévenu, il résulte la preuve que ce dernier a, le 11 Août 1917, vendu des boissons alcooliques et notamment du rhum aux indigènes BANKOR et LENKOU d'Ambrym, engagés de la P.I.I.C à Mélé,"

….

"PAR CES MOTIFS:

Déclare le prévenu N'GUYEN VAN DAO atteint et convaincu de l'infraction ci-dessus spécifiée,

Et lui faisant application des articles 59 et 61 dont lecture a été donné à l'audience,

Le condamne à quinze jours de prison et a une amende de cinquante francs et aux frais."

AFFAIRE 355

AUDIENCE DE SIMPLE POLICE DU VENDREDI 14 SEPTEMBRE 1917

---0---

….

"Attendu que tout jugement doit articuler les faits dont le prévenu a été inculpé et ceux dont il est déclaré coupable et porter en lui-même la preuve de sa régularité;"

"Attendu qu’en un laconisme critiquable le jugement N° 188 du Tribunal du 1er degré les Iles Nord, en date du 9 mai 1960, dont est appel, se borne à déclarer PHAM VAN PHACH « prévenue » et « coupable » d’infraction aux dispositions de l’article 59 du Protocole franco-britannique du 6 août 1914, sans donner en aucune de ses dispositions la moindre précision sur les circonstances de l’infraction notifiée au prévenu ou retenu à sa charge : temps, lieu, indication des faits constitutifs ; qu’au vu de ce jugement la juridiction d’appel en est, de façon très regrettable, réduite à des conjectures sur l’objet précis de la poursuite, que les notes d’audience ne suffisent pas à compléter le jugement sur ce point puisqu’elles se réfèrent simplement à un procès-verbal de gendarmerie pour ce qui est de la prévention notifiée à PHAM VAN PHACH ; qu’il y a là une première irrégularité ;

Attendu, de plus, que les notes d’audience mentionnent les dénégations du prévenu après lecture à lui faite du procès-verbal de gendarmerie N° 112 du 23 avril 1960 ;

Mais attendu que ce procès-verbal, qui ne fait que rapporter un aveu qu’aurait passé le prévenu sans que ses rédacteurs aient personnellement constaté les faits délictueux de fourniture d’alcool à des indigènes dont il a été déclare coupable, n’est, de ce fait, pas de ceux auxquels est attaché la présomption de véracité de l’article 60 par. 2 du Protocole; qu’il appartenait donc à l’accusation de rapporter par l’un des moyens légaux la preuve des faits reprochés sans prévenu et niés par celui-ci; qu’à cette fin des déclarations ont été faites à l’audience du tribunal du 1er degré par des personnes qui auraient été témoins des faits reprochés, sans que ni le jugement ni les notes d’audience mentionnent que ces personnes aient prêté le serment exigé par les articles 18 de l’arrêté du Tribunal Mixte du 29 avril 1927 portant règles de procédure devant les tribunaux du 1er degré et 19 et 21 de l’arrêté du Tribunal Mixte du 15 décembre 1910 portant règles de procédure devant le Tribunal Mixte; qu’ainsi la preuve n’ayant pas été régulièrement rapportée à l’encontre du prévenu doit être tenue pour inexistante;

Attendu que le Tribunal Mixte, s’il n’est pas suffisamment éclairé sur les circonstances de la cause dont il est saisi d’office au cas de condamnation à l’emprisonnement prononcée par un tribunal du 1er degré, peut, aux termes de l’article 21 § 111 du Protocole, entendre des témoins à sa barre; qu’il possède à fortiori ce même pouvoir lorsqu’il statue sur un appel du condamné;

PAR CES MOTIFS

Sans qu’il y ait lieu de statuer en l’état sur les autres moyens d’appel;

Annule la procédure de 1ère instance et le jugement qui a suivi;
EVOQUE la cause;

Dit que les témoins utiles seront cités à la diligence du Ministère Public;"
Jugement N° (B) 2/61
du 13 janvier 1961

---0---

"VU l’exploit de M. Stephan JEAN, Huissier, citant PHAM HUU TY à comparaître a l’audience de ce jour sous la prévention d’avoir à Luganville, SANTO, le 16 avril 1960, vendu du vin et de la bière aux indigènes néo-hébridais SITTI et MAQUI; une bouteille de vin à chacun des indigènes néo-hébridais JOHN et TOM; infractions prévues et réprimées par les articles 59 et 61 du Protocole Franco-anglais du 6 août 1914.

OUI le Ministère Public en ses réquisitions;

ATTENDU qu’aucun témoin à charge n’a été produit à l’audience; que le prévenu nie les faits qui lui sont reprochés;

PAR CES MOTIFS:

RELAXE le prévenu des fins de la poursuite.

Met les faits à la charge du Condominium."

Jugement N° (A) 9/61
du 29 mars 1961

Source : http://www.paclii.org.vu/