INTRODUCTION

18.1.08

Touriste Poken-Viet

L’année 2007 aura été marquée par la médiatisation de la Nouvelle-Calédonie dans la cyber-presse vietnamienne. Il y a eu des journalistes que j’ai eu l’occasion de rencontrer, puis il y a aussi celui là qui vit en Australie et dont je découvre les écrits publiés en 6 épisodes sur tivituansan.com.au .

En 2008, j’aurai peut être la chance croiser un journaliste Viet Zor, belge, allemand ou canadien .
A propos de viet canadien, j'ai écouté un truc sympa via
les tontons blogueurs .



Extrait :

Tân Đảo có gì lạ?

Đã gần bốn năm rồi, tôi chưa có dịp đi nghỉ mát hoặc du lịch ngoại quốc. Nhưng tuần rồi, bỗng nhiên tôi muốn đi chơi xa, chủ yếu là nghỉ xả hơi và cũng có thể là dịp để tiếp tục viết loạt bài Kể Chuyện Đường Xa như tôi đã làm trong gần hai thập niên vừa qua.

Tôi dự tính sẽ đi trong một tuần lễ với nhà tôi tới một nước nào đó gần Úc, chỉ mất vài giờ bay. Vanuatu? Hơi xa. Fiji? Quá xa. Vậy chỉ còn New Caledonia, nơi chỉ mất 2 giờ bay từ phi trường Brisbane.

Khoảng mười năm trước đây, tôi có nói với nhà tôi nên đi New Caledonia một chuyến bởi trước năm 1975 đấy là nơi có nhiều người Việt hải ngoại sinh sống nhất sau Pháp quốc. Tôi muốn đi thăm cho biết sự tình vì từng được nghe kể rằng những loại rau cỏ độc đáo của Mít tộc hiện có ở Úc như lá mơ (để ăn với thịt cầy) là do nhập một cách nào đó từ thành phố Nouméa của Tân Đảo. Tân Đảo tên mà người Việt dùng đối với một thuộc địa và lãnh thổ của Pháp được gọi bằng Pháp ngữ là Nouvelle Caledonie. Tôi cũng được nghe kể rằng trước đây (chẳng biết trước đây là thời gian nào) dân số người Việt ở Tân Đảo khoảng 6 ngàn người, đa số sống tập trung ở thủ phủ Nouméa nhưng nay còn lại khoảng 3,000 người bởi đa số đã di cư sang Pháp như trường hợp ca sĩ Elvis Phương trước đây.

12.1.08

HOA-BINH

Les DVD de film vietnamien ou sur le Vietnam sont quasiment introuvables sur le territoire.
Le seul moyen de s‘en procurer est par le biais d’internet, et encore, faut il pouvoir les trouver. Au Vietnam, j’essaie toujours (en vain) de m’en faire parvenir.
Toutefois, je continue toujours à fouiner chez les commerçant dans le discret espoir de trouver quelques perles.
Ce matin par exemple dans la section cinéma asiatique d’une boutique de la place, j’ai trouvé un film qui ne date pas de hier mais dont j’ignorais complètement l’existence : Hoa Binh de Raoul Coutard réalisé en 1969. Des images de la qualité des grands films français de la même période, des dialogues en français du style de l'époque. Des détails de la vie de tous les jours qui nous plongent dans un Saigon d’il y a 30 ans.
Un authentique vina vintage de bon goût, bref un régal.


Hoa-Binh signifie la paix en vietnamien. C'est l'état d'innocence ou se trouvaient les enfants confrontés à cette guerre ininterrompue que décrit Coutard. Comme ils n'ont aucune notion autre que la guerre quotidienne et banale, ils s'y retrouvent bien naturellement pour vivre une existence que peu d'humains pourraient supporter en continu.
Le Vietnam, où la guerre sévit depuis trente ans. Dans un village, à la périphérie d'une grande ville, vit une famille vietnamienne modeste, en accord avec les traditions et la culture ancestrale. Le père, Tri , travaille comme cyclo et a à sa charge deux enfants, Hung, un garçonnet de onze ans, et Xuan, une petite fille de dix-huit mois. Quand Tri prend la décision de rejoindre le Vietcong, Thu, sa femme, reste seule pour s'occuper des deux enfants. Bien que gravement malade, elle refuse de se faire hospitaliser. Mais un incendie ravage le village et l'oblige à se réfugier chez sa cousine Nam. Cet exode permet aux deux enfants de découvrir la vie grouillante de la grande ville. Chaque jour, Thu confie ses enfants à sa cousine pour aller travailler. Mais son mal empire et, un matin, elle ne peut se lever. On doit la conduire à l'hôpital. Elle explique à Hung qu'à partir de maintenant, il est le chef de famille. Une fois sa mère partie, Hung décide de se diriger avec sa soeur vers la ville où il trouve du travail. A travers ses pérégrinations dans un Saïgon profondément marqué par la guerre, il rencontre d'autres enfants seuls comme lui. Mais la présence de sa soeur et son éducation sont un obstacle pour lui ; il se fait abuser par des camarades plus débrouillards que lui. Dans le dénuement le plus complet, une nuit, il est recueilli par une femme sans grandes ressources matérielles. Une infirmière, venant soigner cette dernière, réussira à placer la petite Xuan dans une pouponnière, tandis que Hung trouve du travail dans une saline. Cependant, le père, chargé d'une mission à Saïgon par le Vietcong, a été autorisé à voir sa famille. Il apprend que sa femme est morte à l'hôpital, que sa maison a été détruite. Sa seule joie est de retrouver ses enfants. Hung se précipite dans ses bras, et lui demande avec passion : « Dis, papa, qu'est-ce que c'est que la paix ? ».
© Les fiches du cinéma 2001